C'était attendu. Bogosav Peric l'entraîneur de l'équipe nationale féminine ne pouvait poursuivre son aventure au delà de la date du contrat qui le liait à la FT Handball. Les problèmes accumulés, depuis son arrivée en Tunisie, n'ont fait que pénaliser le parcours de cette équipe qui n'a pas atteint les objectifs visés, à savoir entre autres, garder la deuxième place acquise en 2006 à Tunis lors de la 17ème édition du championnat d'Afrique.
Des promesses non tenues Le Bureau fédéral, réuni mardi, a reçu le technicien croate qui a été remercié pour les services ! ! au handball féminin. Mieux même dans la mesure où il a été félicité pour avoir réussi à qualifier l'équipe nationale féminine au prochain championnat du monde ! ! Et ce, après deux lourdes défaites, deux nuls et une victoire. Sachant que quatre nations sont qualifiées pour le rendez-vous mondial. La conclusion à tirer est que les promesses faites avec l'arrivée de Paric n'ont pas été tenues et que la décision de se passer de ses services a été une sage décision.
Hasanafendic est convoqué pour samedi Le vrai problème se situe au niveau de l'équipe nationale garçons. Si la bien modeste prestation des Dames a été perçue dans le calme, la perte du titre africain au niveau des garçons a fait des vagues. On s'attendait à ce que Saed Hasanfendic soit entendu ce même mardi par le Bureau fédéral comme claironné sur tous les toits, ce ne fut pas le cas. Ce sera fait plus tard, samedi prochain, après avoir entendu toutes les parties impliquées dans l'échec de Luanda. Pourtant, les choses sont claires dans la mesure où tout a été dit et mis à nu par un confrère présent en Angola. Et puis les membres fédéraux présents sur place ont tout vu et entendu. Bref. Ce qui importe pour le court terme, c'est la préparation de la compétition de repéchage des équipes devant compléter les 12 qualifiées pour les yeux de Pékin à partir du mois de mai prochain.
Mesures urgentes à prendre Une chose est certaine : Saed Hasanafendic continuera à exercer et ce pour deux raisons : Primo : il n'est pas seul responsable de l'échec de Luanda. La responsabilité est partagée dont celle du rôle joué par les joueurs. Ces derniers avaient les moyens de battre l'Egypte même au cas où leur entraîneur aurait préféré garder sa chambre à l'hôtel. Secondo : à trois mois des éliminatoires indiquées plus haut, il n'est plus question de changer d'entraîneur. Il faut plutôt se tourner vers les joueurs pour une reprise en mains immédiate et la mise en œuvre d'un code disciplinaire à respecter et à appliquer. En commençant par sanctionner celui ou ceux qui ont appelé à la sédition et en désignant la personne appropriée pour l'encadrement quotidien de ces joueurs. Nous y reviendrons.