Tunis-le Temps : La vingt septième chambre criminelle de la cour d'appel de Tunis a commencé avant-hier, l'interrogatoire des accusés dans l'affaire de la bande armée dite de Soliman, qui avaient interjeté appel des condamnations prononcées à leur encontre, par le tribunal de première instance de Tunis, et allant de la peine de mort à différentes peines de prisons, pour des faits constitutifs des infractions d'incitation à la rébellion armée, et association de malfaiteurs en vue d'atteinte à la sécurité publique, ainsi que la détention illégale d'armes à feu et d'explosifs, trouble de l'ordre public ainsi que d'homicide volontaire et outrage aux agents de l'ordre public. L'audience du vendredi dernier a débuté par la lecture de l'arrêt de la chambre d'accusation, en présence des accusés, ainsi qu'un grand nombre des avocats de la défense. Les accusés s'étaient, pour la plupart rétracté, en niant avoir participé à ces attaques armées, ni même fait partie de la bande armée en question. Ils nièrent également le fait d'avoir participé à des entraînements dans un camp militaire, en vue d'apprendre à manipuler des armes et des explosifs. Le tribunal renvoya l'affaire au 12 février prochain, afin de poursuivre les interrogatoires et permettre aux avocats de présenter leurs plaidoiries.