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Pourquoi le volley-ball tunisien a-t-il périclité?
Dossier
Publié dans Le Temps le 10 - 03 - 2008


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Le regard sévère de Zizi Belkhodja,le père du volley-ball National (ex-DTN et entraîneur national)
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« Les clubs sont les premiers responsables »
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« La Fédération a bien des choses à se reprocher »
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Raouf Dâaloul (président de section à l'Etoile) : « La Fédération aurait du tirer la sonnette d'alarme depuis longtemps »
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Kamel Rekaya(DTN) : « La formation fait défaut et Ben Brik n'est que le fruit du hasard »
En Tunisie, la qualité existe. Pour preuve Ben Tara, Garci, Karamosli, Ben Brik et Kaâbi auraient été approchés par des clubs étrangers. C'est une information qui nous a été donnée par le DTN Kamel Rekaya. L'Espagne, la Pologne et la France auraient pu être des nouvelles destinations des joueurs cités ci-dessus. Pour Kamel Rekaya une des solutions susceptibles d'améliorer le niveau de notre équipe nationale, c'est le professionnalisme. Il faudrait aider nos joueurs à aller en Europe pour s'améliorer et s'entraîner comme le fait vraiment une équipe de volley-ball.
Dans le présent dossier, nous avons cherché de cerner le mal, de savoir ce qui a précipité ce sport dans un gouffre qui se fait de plus en plus profond . Est-ce propre au volley-ball ou est-ce que tous les sports sont logés à la même enseigne?
La Tunisie s'est fait devancer par l'Egypte en football, en handball et en volley-ball.
En ce qui concerne ce dernier, les Pharaons sont devant nous depuis désormais deux CAN et un tournoi préolympique.
Le volley-ball tunisien a touché le fond ces derniers temps. Les jeunes, les juniors n'ont pas fait mieux que leurs aînés. Ces derniers ont terminé quatrième du tournoi préolympique en Afrique du Sud après s'être inclinés devant l'Algérie en demi-finale et le Cameroun lors de la petite finale du même tournoi . Au préalable, les Tunisiens se sont inclinés devant l'Egypte durant le premier tour. Trois défaites en un seul et unique tournoi, cela en dit long sur cette équipe qui a fait mieux au Japon en se classant en dernière position lors de la Coupe du monde.
En nous adressant à Raouf Daaloul, Kamel Rekaya et Abdelaziz Belkhoja, notre intention n'est pas de remuer le couteau de ceux qui s'intéressent à ce sport. Nous ne voulons guère rappeler certaines aberrations commises par la FTVB (le fait d'avoir raté le premier match d'une Coupe du monde pour une histoire de visa nous donne une idée sur la nonchalance de cette dernière, nous ne parlerons pas d'Antonio Gioccobbe et de l'indiscipline du groupe qu'il a eu sous sa tutelle. Cela fait désormais partie du passé. Nous ne demanderons pas à qui que ce soit de démissionner mais nous essayerons à travers cette mini-enquête de mettre le doigt sur les maux qui empêchent ce sport de progresser.
En fait, nous avons posé à nos interlocuteurs deux questions toutes simples.
Pourquoi le volley-ball a-t-il chuté de la sorte et que ce qu'ils pensent de la nomination de Fethi Mkaouer à la tête du "six" national.
D'après leurs propos, le constat est peu reluisant. Jugez-en.
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Le regard sévère de Zizi Belkhodja,le père du volley-ball National (ex-DTN et entraîneur national)
« Les clubs sont les premiers responsables »
« La Fédération a bien des choses à se reprocher »
« Si le volley-ball est dans une situation aussi critique, j'estime que les premiers responsables sont les clubs. Je pense surtout aux grosses cylindrées du championnat qui ne font que recruter les joueurs des « soi-disant » petits clubs lesquels ont fini par disparaître. Les responsables de plusieurs associations ont fini par baisser les bras parce qu'ils n'arrivaient pas à retenir leurs joueurs. Sachez qu'un club de la Nationale A pourrait cesser toute activité faute de moyens. Il s'agit du « Tunis Air Club » qui se plaint du manque d'argent. Même le plus court des déplacements, de la banlieue nord à la banlieue sud, est difficile pour certains clubs.
Comment voulez-vous voir ce sport évoluer si nos associations ne disposent pas du minimum requis ? Il ne faut surtout pas parler d'élite et d'excellence...
Je pense que la FTVB a beaucoup de choses à se reprocher dans ce sens puisque l'aide allouée aux petits clubs est insignifiante, malgré l'argent perçu du ministère pour gérer ce sport dans tout le pays.
En Tunisie, on s'intéresse aux résultats immédiats. On en est arrivé à remporter un titre arabe en s'appuyant sur un Egyptien, celui-là, même qui a barré la route à notre équipe nationale... Cela n'augure rien de bon.
Dans toutes les disciplines, si la base n'est pas élargie, on ne peut pas réussir et faire du bon travail. Nous devons améliorer les conditions de travail chez les jeunes. Un entraîneur des cadets dans un grand club m'a affirmé qu'aucun responsable n'est venu les voir à l'entraînement. Ils sont livrés à eux-mêmes.
C'est malheureux et cela me fait penser à une période précise durant laquelle la section volley-ball ne suffisait à elle-même dans les grandes équipes... A cette époque, on pouvait parler d'école tunisienne.
Un autre maillon de la chaîne qui a cassé, ce sont les entraîneurs. Ces derniers ne sont pas motivés puisqu'ils ne perçoivent pas régulièrement leur salaire. Parfois, ils ne les perçoivent pas du tout. Ils n'ont plus aucune influence sur le terrain.
C'est ce qui fait qu'en sélection, on est obligé de faire le travail des clubs. Les joueurs qui atterrissent en équipe nationale accusent toujours un déficit à tous les niveaux et c'est la FTVB qui se charge de le combler durant les stages de préparation pour les compétitions officielles. C'est tout simplement du temps perdu.
Enfin, il ne faut pas perdre de vue que le volley-ball est un sport difficile et que la formation se fait sur des années. C'est ce qui pourrait lasser les jeunes au bout de quelques temps.
Pour ce qui est de la nomination de Fethi Mkaouer, je m'abstiens de faire un commentaire quelconque. Je dirais tout simplement qu'il faut l'aider. C'est le choix de la FTVB. L'entraîneur étranger constitue une solution,mais elle n'est pas forcément la meilleure. Mkaouer a eu une première expérience réussie à la tête de l'équipe de Tunisie. Pourquoi pas une deuxième ! ».
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Raouf Dâaloul (président de section à l'Etoile) : « La Fédération aurait du tirer la sonnette d'alarme depuis longtemps »
"Les raisons qui ont amené le volley-ball à péricliter de la sorte sont multiples. Dans le désordre, je commencerais par le long bail d'Antonio Giaccobe à la tête du "six" national. Ce dernier a misé, des années durant, sur les mêmes joueurs en oubliant quelques uns qui méritaient un meilleur sort, à l'instar de Sellami et Abbès, deux éléments qui auraient pu aider les inamovibles Hfaïedh et compagnie... L'ex sélectionneur était de surcroît toujours en Italie et ses apparitions en Tunisie étaient ponctuelles. Il n' jamais essayé de se renouveler d'où l'absence de nouvelles idées qui auraient pu nous aider à éviter pareille situation.
J'évoquerais aussi le nombre d'associations qui s'adonnent à ce sport. Actuellement, nous ne comptons que seize clubs et c'est trop peu pour aspirer à un meilleur niveau du volley-ball tunisien. A titre d'exemple, je citerais le Sahel qui ne compte qu'un seul club, à savoir l'Etoile. L'USMO n'a pas d'équipe de volley-ball et c'est inconcevable. Idem pour El Kalâa, Msaken... Le Club Africain a dissous la section alors que des villes de l'intérieur n'ont jamais pensé à en créer une. Les grands clubs doivent donner l'exemple et être des locomotives pour inciter les autres à faire autant.
Nous ne devons plus nous limiter à la côte et c'est du ressort de la FTVB d'autant plus que l'équipement nécessaire à la pratique de ce sport n'est pas coûteux. Cette dernière n'a pas le droit de rester les bras croisés quand un club comme le Club Africain décide de dissoudre la section volley-ball...
J'en viens maintenant à l'infrastructure qui freine l'évolution de ce sport. A Sousse, nous disposons d'une belle salle, certes mais c'est insuffisant d'autant plus qu'elle sert également pour le hand-ball et le basket-ball. Il nous faut impérativement des terrains d'entraînement pour que le travail de base soit bien fait. Les salles existent à travers toute la République mais elles sont insuffisantes pour voir les jeunes travailler dans de bonnes conditions.
Autres problèmes vécus par ce sport, celui des dirigeants disposés à encadrer les jeunes. Actuellement, c'est le vide et ceux qui continuent à le faire sont de véritables "dinosaures". A l'Etoile, j'ai la chance de pouvoir compter sur deux jeunes dirigeants dévoués qui sont Sami Skhiri et Monêem Ben Ali, sinon derrière, c'est le vide absolu. Des personnes qui veulent s'occuper des jeunes, il n'en existe plus. Ceux qui manifestent un quelconque intérêt pour ce sport, ils le font pour être les premiers responsables de l'équipe senior, sinon on préfère s'occuper de la section minime de football du club que de l'équipe senior de volley-ball. Des fois, ils sont trois à s'occuper d'une équipe minime de football...
Quand on parle du déclin du volley-ball en Tunisie, nous ne pouvons pas oublier les soi-disant centres de promotion de ce sport; centres livrés à eux-mêmes. Ils sont là pour vulgariser cette discipline mais je sais que l'évaluation du travail accompli fait défaut. En plus, les personnes qui exercent dans ces centres sont les mêmes depuis des années. Rien qu à Sousse, nous comptons pas moins de cinq centres. Qu'ont-ils apporté à l'Etoile ? Rien de bien particulier. C'est à la DTN de bouger et d'effectuer le suivi pour que le travail de base soit bien fait. Le Directeur technique National ne s'est pas trop manifesté à Sousse... A propos d'entraîneurs, j'estime que c'est l'institut des sports qui devraient nous aider à avoir de nouveaux techniciens pour s'occuper des jeunes, sinon, nous serions un jour ou l'autre appelés à faire appel à des étrangers.
La situation du volley-ball tunisien n'est pas reluisante et nous en sommes tous responsables. La FTVB, parce qu'elle n'a pas tiré la sonnette d'alarme quand il le fallait. La DTN, parce qu'elle n'a pas trop bien fait son travail. Le constat est amer et la responsabilité collective. Personnellement, j'ai des choses à me reprocher parce que je me suis tu quand il ne le fallait pas.
Pour ce qui est de la nomination de Fethi Mkaouer à la tête de l'équipe senior à la place de l'Italien Antonio Giaccobe, je dirais qu'il a le profil puisqu'il a déjà occupé pareille fonction. Pour l'heure, un grand travail l'attend. Il doit superviser un grand nombre de matches et compter sur un noyau de 24joueurs pour éviter les erreurs du passé. Seuls les joueurs motivés doivent endosser le maillot national".
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Kamel Rekaya(DTN) : « La formation fait défaut et Ben Brik n'est que le fruit du hasard »
"Je pense que nous pouvons revenir sur le plan continental, mais cela ne résoudra pas pour autant les problèmes actuels du volley-ball tunisien. Avec le dernier tournoi préolympique, c'est la fin d'un cycle. L'effectif est vieillissant et les jeunes intégrés n'ont pas encore l'expérience et la qualité requise. Notre intention est de les aider à atteindre le niveau mondial mais cela nous est difficile, voire impossible à réaliser avec une compétition comme la notre et c'est là le premier mal de ce sport. En Tunisie, on prépare le " six " national comme on prépare une équipe de club. Avec l'équipe de Tunisie, on s'occupe de tout et nous n'avons jamais de joueurs capables de disputer une compétition officielle sans une préparation ponctuée par des stages compétitifs de haut niveau. Pour cela, j'estime qu'il nous faut participer à la World League.
Outre le niveau de notre championnat, plusieurs autres problèmes freinent l'évolution de ce sport. Le plus important est celui de la formation. Quand elle n'est pas bien menée, nous aurons à l'arrivée des joueurs qui ne maîtrisent pas certains aspects techniques de ce sport. Les Ben Brik, Kâabi, Ben Tara Karamosli et Garci sont le fruit du hasard et ne constituent guère une référence. Evidemment, pour une bonne formation, il faut une stratégie et pour qu'elle soit efficace, il faut des exécutants. C'est précisément, un des grands problèmes de ce sports puisque ces derniers se font de plus en plus rares. Mon capital à la DTN, ce sont les entraîneurs et si le cadre n'est pas propice, ils ne peuvent mettre en application quoi que ce soit. Structures et salaires fixes, c'est ce qui leur manque et ce n'est pas peu. Je le dis tout haut, la situation est préoccupante parce que nos entraîneurs, ceux des jeunes ont démissionné. Je ne peux rien leur reprocher tout simplement parce qu'ils ne sont pas régulièrement payés.
Un autre problème empêche ce sport d'évoluer c'est celui du choix des jeunes qui choisissent les autres sports collectifs, à commencer par le football tout simplement parce que la formation en volley-ball est exigeante.
Un fait est certain, les problèmes sont nombreux et ceux que je viens de citer ne sont que quelques uns parmi tant d'autres.
A la DTN, j'essaie de mettre en application ce que nous avons appelé un contrat programme. J'ai eu l'accord du ministère et l'argent que l'on versait au club pour la promotion de ce sport et qui finissait dans les caisses des équipes seniors de football sera bien utilisé. C'est une somme importante (84mille dinars) qui m'aidera à motiver les entraîneurs qui auront désormais un salaire fixe. Cela me permettra d'appliquer les stratégies mises en place. Je sais que cela ne va pas plaire aux clubs habitués à utiliser cet argent pour le foot.
Pour ce qui est du choix de l'entraîneur, je pense qu'il s'agit d'un bon choix. La prochaine CAN, c'est pour 2009, c'est-à-dire bientôt et il nous faut un entraîneur qui connaisse bien la situation pour entrer dans le vif du sujet. Le " six " national reprendra la préparation en juin et Fethi Mkaouer a réussi auparavant. C'est un entraîneur qui est connu pour son sérieux. La rigueur et la discipline sont sa préoccupation majeure et nous serons à ses côtés pour lui faciliter la tâche.


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