Tout a commencé entre eux, par une idylle . Et au fil des années une profonde amitié s'est tissée entre les deux amoureux qui sont devenus inséparables. L'amant boucher de profession organisait souvent des rencontres, ils passaient quelques moments agréables. Le jour des faits, les deux tourtereaux circulaient en voiture « izuzu », quand tout à coup la jeune fille invita son copain à mettre fin à leur histoire, l'informant qu'elle aimait un jeune étudiant. Le protagoniste n'a pas saisi ses paroles, lui demandait de rester avec lui puisqu'il l'aimait à la folie, et ne pensa pas de vivre sans elle. Entre-temps, son téléphone sonna. Elle descendit alors du véhicule pour rentrer chez elle. Le drame ne tarda pas à survenir. L'amant, aveuglé par la colère à la descente de la fille de la voiture, démarra subitement pour écraser sa dulcinée. Il reprit conscience, en entendant les cris stridents de la jeune victime. Mourante il courut apeuré au poste de police le plus proche pour avouer son crime. La victime fut transportée à l'hôpital où elle rendit l'âme. Son cadavre fut autopsié à la morgue et une enquête fut ouverte. Arrêté et interrogé, il fut inculpé par la Chambre d'accusation d'homicide volontaire. Le tribunal de première instance l'a condamné à 15 ans de prison pour homicide volontaire, il interjeta appel. Hier, l'accusé a comparu devant la Cour, et affirmé qu'il n'a pas l'intention de tuer sa concubine, et déclara que c'est un accident d'inattention, et sollicita la clémence de la Cour. Son avocat le plaida et s'appuya sur le fait que son client a commis un simple accident de la route d'inattention, et nia le fait que son client a commis un homicide « volontairement », en affirmant que l'élément de la volonté dans cette affaire est absent, et sur cette base il demanda à la cour de qualifier les faits et considérer cette affaire comme étant un délit d'accident de la route qui a causé la mort involontairement. Et demanda de la cour l'acquittement de son client. La cour rendra son verdict ultérieurement.