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La riche veuve et le courtier
Enigmes judiciaires
Publié dans Le Temps le 17 - 03 - 2008


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Cette rubrique traite des faits réels dans des affaires anciennes et classées. Par respect pour les personnes , il n'est guère mention de non , ni de dates précises des faits , et encore moins de lieus précis.
A cinquante ans il était toujours dynamique et savait traiter les affaires avec une grande habileté que n'avait pas un diplômé d'une grande école de commerce.
Pourtant " Bilel" , n'avait pas poussé très loin ses études. Il était en troisième année secondaire lorsque son père décéda, et il fut obligé en tant que l'aîné de ses frères à prendre la relève.
Après quelques travaux de bureau dans des agences immobilières, il choisit de s'établir à son propre compte.
Il se maria avec sa cousine que sa mère lui choisit avant de décéder et au fil des jours il put se spécialiser dans le courtage immobilier.
Il aménagea le garage attenant à la maison qu'il hérita de ses parents, en guise de bureau et plaça une pancarte sur laquelle il était inscrit en gros caractère " Agence immobilière Bilel : vente et location de bureaux, locaux et fonds de commerce. "
Il travaillait selon les règles de l'art et sans aucune infraction à la loi. C'était pour lui une aubaine car à l'époque on n'exigeait beaucoup de diplômes d'un agent immobilier. Cela dit, il était compétent dans son travail et savait mener les affaires à bien .
Un jour qu'il venait de passer à son bureau, il reçut la visite d'une riche veuve qui vint le charger de la vente d'une villa à la banlieue nord dont elle lui présenta les titres établissant dûment qu'elle en était la seule propriétaire.
Bilel était tout content de cette mission que lui confia la dame, moyennant une procuration qu'elle lui signa à cet effet.
La riche veuve lui apprit qu'elle était quelques fois en voyage, et ce fut la raison pour laquelle elle spécifia dans la procuration, qu'il pouvait agir en ses lieu et place, en signant tout contrat et en agissant en vue de préserver ses intérêts et protéger ses droits.
Il y avait juste un détail : la villa en question était occupée par un locataire. Il était donc nécessaire de le mettre au courant de la vente en lui proposant d'y participer s'il le désirait, mais en achetant au prix proposé par la propriétaire. La riche veuve prit congé de Bilel, après lui avoir remis les documents nécessaires qu'elle avait pris le soin de préparer à l'avance, ainsi que les clés de la villa.
Bilel commençait à rêver car c'était l'affaire de l'année. Mais après avoir mûrement réfléchi il se demanda s'il n'avait pas intérêt à laisser cette villa pour lui-même. Mais que faire et d'où pouvait se procurer une somme aussi grande ?
Entre-temps un jeune homme vint le voir pour lui dire que la villa appartenait à son père, et que sa belle-mère avait manigancé pour le priver de son droit d'héritage. Cependant Bilel lui répondit que son défunt père avait vendu de son vivant à sa belle mère, la totalité de la villa et lui présenta un acte dûment établi en ce sens. Le jeune homme était estomaqué.
" Je sais que c'est un faux ; je vais attaquer ma belle mère en justice ! "
Bilel était perplexe et ne savait quoi dire.
Mais après tout se disait-il, il était muni d'actes authentiques, qui pour l'instant ne sont l'objet d'aucune procédure d'annulation ou autre. Il fallait donc qu'il trouvât une solution au plus vite, pour acheter la villa.
Mais quelques jours plus tard on apprit deux nouvelles : la mort du jeune homme, trouvé inerte au bord de la mer, rejeté par les vagues, et l'incendie de l'agence immobilière.
Pour le meurtre on accusa la riche veuve et le courtier. Mais l'incendie à l'agence, était-ce fait sciemment par quelqu'un qui en voulait au courtier ?
Toutefois, un élément éveilla l'attention des enquêteurs : les documents de la villa, étaient confiés à un banquier.Ce qui voulait dire qu'il ne se trouvaient pas à l'agence au moment de l'incendie.
Etait-ce alors un coup monté par le courtier lui-même, qui voulut profiter de l'indemnité d'assurance-incendie, afin de se procurer les fonds nécessaires pour acheter la villa ?
Mais ce n'était que des supputations, car l'acte aurait pu être commis par le jeune homme lui-même qui en voulait à sa belle mère et au courtier.
Le mystère resta entier et l'affaire était classée définitivement, l'enquête ayant conclu à un simple accident tant en ce qui concernait l'incendie que la mort du jeune homme.


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