La cour d'appel de Tunis a examiné une affaire de chèque falsifié dont les accusés sont trois jeunes hommes. Le préjudice porte sur douze mille dinars. Les faits de cette affaire ont éclaté suite à une plainte déposée par une femme, gérante d'une salle de sport. Elle avait reproché à deux d'entre eux, qui etaient ses employés en imitant sa signature pour encaisser la somme de douze mille dinars à leur profit. Arrêtés, les deux suspects ont nié les faits, mais confrontés par des preuves accablantes ils passèrent aux aveux. Il s'est avéré alors que le premier prévenu a profité d'un moment d'inattention de sa patronne pour lui voler son carnet de chèques. Après quoi, il a contacté le deuxième accusé à qui il a remis un chèque. Son acolyte a imité la signature de la plaignante avant de le remettre à son frère lequel s'est présenté à la banque pour encaisser la somme de douze mille dinars. Heureusement que l'agent chargé de la caisse a découvert que le chèque était falsifié. Le banquier a ensuite averti la victime qui a informé les agents de l'ordre. Inculpés de vol et de falsification de chèque, les trois accusés ont été traduits devant le tribunal de première instance de Tunis qui les condamna à cinq ans de prison chacun. Ce verdict a fait l'objet d'un recours en appel par la Cour d'appel de Tunis qui a confirmé le premier jugement.