* 3 hypothèses * Un nul et tout restera en plan, * Victoire des Etoilés et tout dépendra alors des Clubistes et de leur moral pour la suite. * Victoire clubiste et alors on devra attendre la dernière journée du championnat * Entre Sousse, Béja et Jendouba * Que d'options à prendre C'est drôle - jusqu'à mercredi dernier on voyait cette rencontre comme décisive et sans appel. Or à quelques heures d'être jouée, elle perd quelque peu de son statut décisif, mathématiquement parlant. Mais quel sacré défi psychologique. Figurez-vous un nul et tout restera en plan. Et si c'est une victoire de l'Etoile ? Cela dépendra du moral des Clubistes pour conclure que la fin est sifflée. Reste la troisième hypothèse, celle d'un succès du Club Africain. Alors on ne sera pas sorti de l'auberge - on devra, dans ce cas, attendre la dernière minute du championnat. Comme les trois hypothèses sont possibles, contentons-nous de décrire le décor, de peser les atouts de chacun et de laisser à l'impondérable le soin de choisir c'est l'Etoile, bien sûr qui va distribuer les cartes, ayant à jouer chez elle avec une avance de deux points. Mais gare au moindre faux-pas. De chaque côté de la table, il manquera un joker. Mais devant la contrainte qu'a le Club Africain de rattraper un retard, Mouihbi laissera une plus grande place que celle qu'aurait dû occupe Chermiti, au sein de l'Etoile. A l'évidence, l'Etoile va laisser la main à son adversaire avec l'espoir de refaire le coup de mercredi dernier. Cela va dépendre en grande partie de Ben Chikha. S'il croit toujours à l'intérférence de ses joueurs et qu'il pourra se passer à l'entre-jeu d'un atout aussi précieux que Wissem Yahia. Mais, vous dis-je, dans une telle partie avec ce qu'elle présente pour l'avenir, on ne peut que planter le décor. Le reste appartient à l'application, à la conviction, et au pis aller à la balle perdue qu'on croira sans importance qui décidera en fin de compte. A l'ombre de ce duel qui vise un titre, cinq autres rencontres auront lieu tout à l'heure. De l'insignifiant quant au résultat comme celui qui verra l'Espérance et l'USMo débattre sans penser à ceux du nord-ouest où Jendouba, l'olympique de Béja et le CA Bizertin joueront gros pour leur avenir. C'est de là que nous parviendront vraisemblablement les nouvelles les plus importantes, car le moindre point pèsera lourd dans la balance, quand, dans quatre semaines on fera les comptes définitifs. Si Jendouba se sentira plus motivé qu'El Gaouafel pour tenter de forcer la décision, le choc entre l'Olympique de Béja et le CA Bizertin sera sans doute indécis, quoique la logique nous désigne les locaux. Mais allez croire à la logique des valeurs quand la hantise de l'échec occupe plus clair de notre esprit. Pourtant certains clubs ont de quoi meubler une rencontre avec d'autres arguments que de satisfaire la galerie par une victoire et à n'importe quel prix dans la manière. Mais hélas ! qui pense encore à la beauté du geste, au sourire après la défaite et après la victoire à la modestie. Trois fois hélas ! nous sommes condamnés à un huis-clos par semaine et encore pour longtemps le droit à des arbitres étrangers.