Censée défendre les grandes causes de liberté, de justice et de fraternité entre les peuples et les nations, la gauche, faute de n'avoir pas su se moderniser et se renouveler, affronte actuellement, un peu partout dans le monde, une grave crise et peine à convaincre l'opinion publique et son électorat traditionnel. En Tunisie, les groupuscules de gauche ont souvent été proches de l'extrême gauche, c'est-à-dire des gauchistes prônant le marxisme, le collectivisme ou le socialisme étatique. En somme, des théories totalitaires entièrement en décalage avec la réalité tunisienne, ses spécificités et son identité. N'ayant bien souvent retenu de la gauche que ses clichés enfantins et ses slogans pompeux, les militants tunisiens dits de gauche ou plutôt les gauchistes se sont cloisonnés dans les détails superflus marquant une nostalgie anachronique à des valeurs vieilles de deux siècles. Aujourd'hui, les gauchistes tunisiens, faute d'assisse populaire et de crédibilité, vivent dans le virtuel en créant des associations fictives ne tirant leur légitimité que de certaines forces et organisations internationales sournoises très puissantes financièrement. Les gauchistes tunisiens s'appuient sur ces organisations internationales, qui, au nom des droits de l'Homme les soutiennent, les financent et, bien entendu, leur dictent leur agenda. Les gauchistes tunisiens instrumentalisent la noble et sacrée cause des droits de l'Homme pour justifier le droit à l'ingérence et à l'impérialisme. Au nom des droits de l'Homme, les gauchistes tunisiens, soutenus et financés par des organisations internationales dont les desseins ne visent qu'à mettre en doute les acquis engrangés par la Tunisie dans tous les domaines et qui continuent à faire l'objet d'estime et de reconnaissance à l'échelle mondiale, s'acharnent contre leur pays. Ces professionnels de l'agitation permanente détournent les nobles valeurs humanistes et des droits de l'Homme pour tenter de semer le doute sur la pertinence du modèle de développement tunisien qui ne cesse pourtant d'être cité en tant qu'école pour les peuples en quête d'un avenir meilleur. Ces agitations des causes nulles se convertissent, aujourd'hui, aux valeurs de l'extrême droite occidentale et des intégristes terroristes. Ils reprennent à leur compte les concepts du colonialisme et du paternalisme colonial d'une époque révolue. Ce qui illustre de manière éclatante leurs velléités totalitaristes latentes. Sans scrupule, ces gauchistes se servent à mauvais desseins de la société civile tunisienne qu'ils ne représentent que virtuellement pour exercer des pressions sur la Tunisie et tenter de nuire à son image de marque. Ayant vendu leurs âmes au diable, les gauchistes tunisiens usent et abusent de la noble cause des droits de l'Homme, qu'ils n'ont jamais réellement portée dans le cœur, pour dénigrer les acquis civilisationnels que notre pays a remportés durant ces 20 dernières années Une autre fibre sur laquelle tentent de surfer ces extrémistes : l'émancipation de la femme tunisienne. Alors que le monde entier ne cesse de rendre hommage à l'expérience tunisienne en matière de droits de la femme, ces gauchistes plaident pour un nouveau type de société totalement opposée à notre identité arabo-musulmane. Un acte qui constitue en soi une insulte grave à tous les acquis réalisés en faveur de la femme tunisienne, au Code du statut personnel et à l'esprit réformateur des générations de penseurs, de militants et de leaders tunisiens. Il s'agit là d'une surenchère indigne de l'identité tunisienne que notre pays a forgée dans la modération, la tolérance et la voie du juste milieu depuis plus de 3000 ans d'histoire. En panne d'idées, en chute libre et totalement en dehors de la réalité tunisienne qu'ils ne voient qu'à travers les lunettes noires de leurs maîtres, ces agitateurs des causes perdues usent et abusent des droits de l'Homme dont ils font des fonds de commerce au détriment des intérêts de leur pays. Sans vergogne, ils tentent de porter préjudice à la Tunisie, à son peuple, à sa souveraineté et à son autonomie de décision. Ils oublient, cependant, que les Tunisiens qui ont beaucoup sacrifié pour recouvrer leur liberté et leur indépendance, s'opposent viscéralement à toute tentative de remise en question de leur souveraineté et l'invulnérabilité de la mère patrie. Les Tunisiens sont mobilisés autour du modèle de développement initié par le Président Ben Ali. Un modèle basé sur la justice sociale, l'équilibre régional, la solidarité nationale et fondé sur la corrélation lucide entre les dimensions politique, économique, sociale et culturelle du processus de développement. Faisant l'objet d'un parachèvement permanent, l'expérience tunisienne dans tous les domaines est en passe de s'imposer au niveau international en tant que troisième voie. Comme en témoigne l'adoption par l'Assemblée générale de l'ONU, en décembre 2002, du projet de création d'un Fonds mondial de solidarité. Un mécanisme de solidarité internationale dont la mise en place s'avère plus que jamais indispensable à l'heure où les prix des produits de base et des hydrocarbures enregistrent une flambée sans précédent menaçant l'humanité de pauvreté, de famine et de misère. Les détracteurs de la Tunisie devraient se rappeler que les grandes causes actuelles de l'humanité sont loin d'être là, ils s'imaginent, mais bel et bien dans l'instauration de la paix, de la stabilité, de la solidarité internationale et du co-développement pour qu'enfin, l'humanité se retrouve, la planète respire et les peuples réapprennent à vivre ensemble.