Tunis-Le Temps : Le fermier ahuri de constater la disparition d'une centaine de moutons de sa ferme à Séjoumi, commença par porter plainte contre X, n'étant pas très sûr de l'auteur des faits il soupçonnait toutefois son employé qui était quand même responsable de ces ovins en tant que berger. Toutefois les agents de la brigade criminelle ne manquèrent pas de mettre la main sur le même berger qui reconnut avoir subtilisé ces moutons pour les vendre afin de se faire payer, son patron ayant été réticent à le faire pendant plusieurs mois. Inculpé de vol qualifié il écopa par le tribunal de première instance d'une peine de 4 ans de prison. Il interjeta appel et comparut dernièrement devant la cour afin de solliciter la clémence. Son avocat le soutenant exposa les conditions sociales difficiles par lesquelles passait ce berger, qui n'était pas en outre payé régulièrement par son patron, alors qu'il avait à faire face à de multiples frais afin de subvenir aux besoins de sa famille nombreuse. La cour après en avoir délibéré, commua la peine prononcée en première instance à deux ans de prison.