Le Tribunal de première instance de Tunis a examiné dernièrement l'affaire où est impliqué le gardien d'une résidence d'été à Hammamet. Ce dernier a exploité l'absence des propriétaires pendant la basse saison pour louer les logements aux passagers à la recherche de locations pour des courtes périodes. Le gardien a exploité, aussi, le fait que les logements de cette résidence fussent utilisés suivant la formule du Time-share pour régner en souverain sur la résidence. Les logements restaient vides la plupart du temps. L'enquête a montré que le gardien offrait ses services spécialement pour les clients passagers à la recherche d'un lieu d'escapade pour une durée ne dépassant pas une nuit, voire une après-midi. D'ailleurs, c'est suite à une altercation entre deux hommes et deux jeunes filles auxquels le gardien a loué un bungalow que le pot aux roses fut découvert. Une grande dispute a éclaté et les carreaux des fenêtres furent brisés ainsi que les ustensiles du bungalow. La dispute s'est prolongée à l'extérieur et a attiré l'attention des forces de l'ordre les qui ont arrêté le quator et les ont interrogés sur la demeure. Le gardien a affirmé l'avoir loué le bungalow d'une manière légale. Or la réalité a montré que le gardien disposait des lieux comme s'ils étaient siens. Suite à cela, il a été arrêté. Devant le tribunal, ledit gardien a essayé de convaincre la cour qu'il agissait de cette manière pour flouer le fisc et que ses employeurs sont au courant de ces manœuvres. Or ces derniers ont nié être en connaissance ces diverses manœuvres. Du moins ils ne se sont pas présentés au tribunal pour témoigner en faveur du gardien et ils ne lui ont pas délivré d'attestation dans ce sens. L'avocat du gardien a demandé le report de l'affaire pour présenter ladite attestation. Il a également requis la liberté provisoire pour son client. Le tribunal a renvoyé l'affaire à une date ultérieure. Mais, il a rejeté la demande de liberté provisoire au gardien.