La vie estudiantine n'est pas des plus faciles. L'étudiant se trouve souvent confronté à de grandes responsabilités et à une obligation de compter sur lui même dans un univers où règne la compétition et la pression . Travailler seul, faire les bons choix, gérer un argent de poche limité et des dépenses illimitées...Tout cela est dur à assumer surtout au début du parcours. Il est fréquent que l'étudiant trébuche, se heurte à des obstacles ou passe par des crises; parfois même il se retrouve au pied du mur. Dans ce cas, qui l'épaule ? Qui l'oriente vers l'issue? En regardant de près l'univers estudiantin, l'on se rend compte qu'il manque d'organes représentatifs ou de conseillers chargés de soutenir l'étudiant et lui trouver des solutions.Même le conseil scientifique qui est censé représenter les étudiants n'a aucune compétence dans ce domaine. Les problèmes que peut rencontrer un étudiant tournent autour de sa vie personnelle tels que les situations familiales difficiles, les surmenages, les baisses de moral ; et des études comme les graves lacunes dans quelques matières, les conflits avec l'administration ou les malentendus avec les professeurs. Etant au début de son autonomie, l'étudiant a besoin d'un soutien et d'un encadrement pour qu'il apprenne à gérer sa carrière et assumer ses choix. Le système "D" , ne permet pas toujours de trouver le bonne solution ; il faut être conseillé.
Le conseil scientifique Le conseil scientifique ne peut être malheureusement d'un grand secours. Un membre du conseil scientifique de l'université des sciences politiques, juridiques et sociales explique" le conseil ne peut concrètement aider les étudiants, il a un simple rôle consultatif auprès du doyen. Le conseil se réunit deux fois par année universitaire pour discuter des différents sujets relatifs à l'université et peut tenir une réunion extraordinaire où il assiste au conseil de discipline. Il ne peut en aucun cas intervenir " au cas par cas" pour résoudre les problèmes individuels" . Donc n'est vraiment représenté que l'étudiant qui a triché ou qui a commis un écart de comportement, les autres ne peuvent que parler en leur propre nom et essayer de prendre un rendez - vous avec le secrétaire général pour voir s'il peut les aider. Dans de rares cas, le secrétaire peut intervenir surtout en matière d'administration. En plus le conseil n'a qu'un rôle consultatif , la décision finale n'est pas obligée de s'y conformer. Un membre de l'UGET propose une solution" l'étudiant ne doit pas garder le silence s'il rencontre un problème surtout au sein de l'université, il doit chercher à être entendu par tous les moyens. S'il n'y a pas une main tendue à l'étudiant c'est de sa faute parce qu'il ne veut pas faire valoir ses droits. On peut réclamer un organisme compétent dans le milieu universitaire. Un bureau de conseil ou de soutien à l'étudiant en difficulté sera d'une grande utilité". L'étudiant peut aussi confier son problème à un professeur avec lequel il est en bon terme. Il arrive que le professeur lui donne un coup de main ou se montre plus indulgent eu égard à la situation de l'étudiant ( dépression, conflit familial...). Mais si rien de tout cela n'est possible, il ne reste plus que la famille et les amis.
La famille? oui, mais... La famille peut aider, ne serait - ce que par le soutien moral. L'étudiant trouve réconfort et refuge auprès de sa famille qui peut même intervenir auprès de l'administration s'il y a un malentendu ou une injustice.Mais son rôle est limité quand le problème est tabou et ne peut lui être confié. Spécialement dans les familles tradionnelles conservatrices( il y en a beaucoup),qui traitent leur fils ou fille comme un adulte indépendant et responsable, aller pleurnicher comme un enfant pour une quelconque raison n'est pas du tout faisable. Parfois, la famille elle même est la source du problème. Des revenus modestes ou des tensions influent sur le moral de l'étudiant et son implication dans les études. La pression familiale pour passer à la vie professionnelle donc l'incapacité de se concentrer pleinement perturbe l'étudiant qui aura tendance à s'absenter et à négliger ses études.On a vu même un étudiant arrêter ses études en raison d'une situation familiale qui a rendu impossible sa concentration sur ses études. La situation est plus délicate pour ceux qui vivent loin de chez eux. Ils sont plus exposés aux problèmes financiers et relationnels et ils sont plus vulnérables. Le foyer universitaire et la vie en co - location génèrent beaucoup de problèmes qui agissent sur l'assiduité, le moral, les finances... Il est fréquent aussi que l'étudiant se retrouve éliminé d'une matière à cause des absences( leur nombre autorisé à 3 ou 4), alors qu'il était simplement arrivé en retard parce qu'il habite dans une autre ville. Tout dépendra de la bonne volonté du professeur s'il se montre tolérant et compréhensif. La vie d'un étudiant est souvent synonyme de difficultés et de défis, mais pourquoi ne pas la rendre moins dure en offrant un soutien aux étudiants vulnérables et en situation délicate? Cela profitera à l'égalié des chances et à la justice sociale parce que pendant que certains étudiants galèrent et essaient de survivre, d'autres se la coule douce pendant tout leur parcours et ne rencontrent aucun soucis.