Un groupe d'habitants d'un quartier de Tunis-Nord se sont présenté au poste de police pour porter plainte contre un jeune homme âgé de 29 ans qui a semé la terreur dans ce quartier. Ce bandit faisait pratiquement le tour des professionnels et des familles aisées du quartier pour leur soutirer de l'argent sous peine de détruire la façade de leur magasin ou de leur voiture. Il menaçait également de s'attaquer aux enfants si jamais les habitants ne donnaient pas de suite à ses requêtes. Tout le monde, grands et petits, avait la trouille à l'écoute de son nom. Les citoyens avaient demandé de la protection auprès de la police. Le truand a été interpellé pour répondre à ces accusations. Il a catégoriquement nié les faits qui lui étaient reprochés en prétendant que les plaignants voulaient l'éloigner du quartier. L'accusé a été libéré et les plaignants ont été priés de fournir des preuves concrètes de sa culpabilité. Il n'avait pas fallu beaucoup d'attente pour argumenter leur plainte du moment que le suspect s'était dirigé directement à l'un des cafés du quartier où il avait proféré des insultes à l'endroit des policiers et des citoyens et avait reconnu à haute voix les griefs qui lui étaient reprochés par les plaignants se targuant d'avoir été libéré faute de preuves. L'information était parvenue illico-presto à la police qui lui avait tendu un guet-apens sur le champ. L'un des plaignants a provoqué le racketteur en l'accusant de fanfaronnade alors qu'il était encore au café. Le truand a mordu à l'hameçon et a rappelé à ce plaignant qu'il était lui-même l'objet d'un racket et lui avait remis la somme de 200 dinars. Des agents de la police étaient à l'écoute et avaient pris cette déclaration pour un aveu. Le truand a été arrêté et l'instruction suit son cours.