* Gare aux sangliers Les deux sont travailleurs ordinaires le jour... mais voleurs de bétail la nuit. Chacun est propriétaire d'une camionnette. Et c'est grâce à ces bétaillères qu'ils se déplacent facilement d'une région à une autre pour s'emparer des troupeaux d'ovins et de bovins. Ils activent en complicité avec un autre délinquant habitant "Sabra", à quelques encablures de la ville de Kairouan. Ce dernier est également propriétaire d'une camionnette et d'un garage pour abriter et son véhicule et le bétail volé. Constatant que la maison de ce dernier est devenue la destination de plusieurs camionnettes qui arrivent généralement à des heures tardives de la nuit, chargées d'ovins et de bovins, qu'ils déposent dans le garage ; les voisins informèrent le poste de police le plus proche, des activités suspectes de ce trio. Le jour "j" la brigade de police arriva sur les lieux. Le propriétaire du garage, sentant qu'il se passait quelque chose d'anormal a préféré quitté les lieux à bord de son véhicule... vers une destination inconnue. Quelques minutes plus tard, ses complices arrivèrent comme prévu dans l'espoir de transporter le bétail pour le vendre dans un marché hebdomadaire. Ces derniers, allaient tomber dans le piège tendu à leur intention par la brigade de police. Les deux reconnurent leur forfait. L'épouse du complice fugitif a complètement nié sa participation aux vols commis par le trio. Les deux voleurs, l'épouse du voleur en fuite sont arrêtés dans l'attente de leurs comparutions devant la justice. Les deux vaches et les moutons volés attendent leurs propriétaires au parc municipal.
Gare aux sangliers Ces dernières années caractérisées par une sécheresse persistante ont obligé les animaux sauvages à quitter leurs territoires à la recherche de la nourriture. Les suidés furent les premières à oser s'aventurer dans les vergers pour se nourrir des fruits et profiter de l'humidé qu'offrent ces endroits irrigués pour se baigner dans la boue. Ces bêtes sont visibles près des dépôts d'ordures, aussi bien dans les villages que dans les villes. D'où cette insécurité qui a fortement crû sur nos routes ces derniers mois, à cause du passage de ces suidés notamment en nocturne. Et si les vieux routiers prennent leurs précautions sachant d'avance que des sangliers pourraient à tout moment surgir pour leur couper la route ; les autres conducteurs plus particulièrement ceux empruntant des routes où la circulation est à longueur des journées, ininterrompue n'arrivent pas à éviter ces bêtes de passage sur les routes et seront obligés soit de freiner brusquement, soit de perdre carrément le contrôle du véhicule pour heurter une haie ou un arbre avec tout le risque que pourra comporter ces actions. Dernièrement une famille de retour à Tunis après avoir fêté l'aïd avec les parents fut victime d'un accident de la route à cause de ces bêtes. C'est à Dhrâa Tammar à deux kilomètres de la ville de Kairouan que le conducteur de cette voiture, ignorant la présence de ces bêtes, dans ces lieux, fut surpris par le passage du premier sanglier puis du second puis du troisième. En volant les éviter, sa voiture achemina sa course dans un petit ravin et heurta un eucalyptus. Un accident qui a causé d'importants dégâts à la voiture et des blessures légères aux passagers...