* L'avion décolle puis revient au sol après 14 minutes suite à un problème dans l'un des réacteurs. * Plus de peur que de mal ; prise en charge immédiate par les autorités aéroportuaires et la compagnie française L'avion Airbus 321 de la compagnie Air France desservant l'Aéroport Roissy Charles De Gaulle en partance de Tunis le dimanche 14 décembre à 16h30, a fait un retour au sol après 14 minutes de vol, et ce, suite à un problème technique sur l'un de ses 2 réacteurs. Selon des conférenciers orthodontistes voyageant à Paris pour un congrès médical et faisant partie des passagers de ce vol : « Un vent de panique s'est emparé des voyageurs suite à trois déflagrations successives entendues quelques minutes après le décollage. Des scènes d'évanouissement et de détresse ont eu lieu mais le commandant de bord est parvenu rapidement à maîtriser la situation et à ramener l'avion au sol en quelques minutes faisant preuve d'une maîtrise totale en matière de gestion des imprévus». Ces passagers contactés à Paris affirment que tous les occupants de l'avion obligé à un atterissage en détresse (209 passagers et 11 membres d'équipage), ont fait l'objet « d'une sollicitude particulière de la part du personnel de l'aéroport et de la compagnie Air France pour résorber leur inquiétude et réduire la panique ambiante durant l'incident » Toujours selon ces dentistes, passagers et personnel navigant ont reçu à l'aéroport l'assistance médicale et le soutien psychologique nécessaire. Ils ont été ensuite traités, au cas par cas, selon leur désir et selon les disponibilités de transport vers Paris. Des passagers ont été hébergés dans des hôtels de la place alors que d'autres ont regagné leurs domiciles. Au moment où nous mettons sous presse, la majorité des passagers a déjà regagné Paris soit par des vols Tunisair ou Air France. Manque de communication En essayant d'avoir des explications de l'incident auprès de la compagnie Air France surtout que certains n'ont pas manqué de parler « d'incidents techniques à répétition », l'administration centrale à Tunis n'a pas fourni la moindre communication officielle renvoyant vers le box de la compagnie à l'aéroport. Ce dernier a renvoyé à son tour vers son siège expliquant que leur travail est « strictement commercial et ils ne sont pas habilités à fournir d'informations ». Finalement, un agent du siège de Tunis a fourni les explications suivantes : « la compagnie ne dispose pas de chargé de communication. Elle sous-traite de telles actions auprès d'un opérateur extérieur ». Concernant l'incident du dimanche, il a précisé : « il y a eu des problèmes techniques au niveau de l'un des réacteurs que je ne suis pas en mesure d'interpréter. La compagnie Air France a pris en charge tous les passagers et a essayé de leur assurer leur transfert à Paris selon leur convenance. La compagnie regrette un tel incident ». Même le siège parisien d'Air France ne répond pas. Le 0033 141567800 sonne certes mais lorsqu'on compose le 9 pour entrer en liaison avec l'opérateur afin de contacter le directeur de communication d'Air France, M. Rousse, personne ne répond au bout du fil malgré nos appels à répétition. L'insistance du désir de parvenir à l'information trouve son origine dans le fait qu'un tel incident mérite des éclairages de la part de la compagnie à l'intention des usagers du transport aérien. Du côté des services de l'aviation civile de l'aéroport Tunis-Carthage, on affirme que toutes les mesures d'usage ont été prises par les services de sécurité de l'aéroport.