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Solitude et souffrances de « l'enfant Roi »
Famille : Enfant unique
Publié dans Le Temps le 26 - 02 - 2009


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L'avis d'un psychologue : Dr Mohamed Bennila - « L'enfant unique a tous les atouts de s'intégrer dans son milieu »
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Grands-parents possessifs
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L'intrus qui bouleverse la donne
Gâté, surprotégé, égoïste, jaloux. Tout se dit sur les enfants uniques qui sont de plus en plus nombreux : 21 % des familles ont un seul enfant. Moins isolés, mieux acceptés, restent-ils des êtres à part ? Ces enfants uniques sont-ils si différents des autres enfants ? Exigent-t-ils des attitudes parentales particulières ? La société qui les traite d'enfants rois est-elle sévère envers ces enfants uniques ? Quelle souffrance que d'être un parent d'enfant unique.
La planification des naissances et la baisse de la fertilité font qu'aujourd'hui, les enfants uniques sont de plus en plus nombreux. L'enfant unique a un statut particulier. On ne naît pas unique. On le devient. Cet enfant dit « Roi » a un caractère différent. Il bénéficie de beaucoup d'attention. Il est exceptionnel et trop aimé. Il est plus possessif dans la mesure où ses parents sont disponibles pour lui seul. Il est très attaché à son père ou à sa mère. Il est souvent jaloux, déteste partager, n'aime pas les autres et préfère être toujours avec ses parents. Durant ses premières années, les parents doivent s'adapter à sa présence et s'organiser en fonction de lui. L'enfant est au centre des préoccupations. Si les parents sont épanouis, l'enfant se développera de façon harmonieuse. Inversement si les parents ne sont pas heureux, l'enfant va en souffrir. Mohamed Salah est très comblé dans sa vie « Je suis pour l'enfant unique avoue-t-il Là, je peux donner une meilleure chance à un seul enfant qu'à plusieurs. En ces temps difficile, l'éducation des enfants est devenue très difficile. Une famille nombreuse est synonyme de trop de contraintes et de privatisations matérielles » Ce n'est pas le cas de Jalel qui a vécu dix ans avec un seul enfant « J'étais frustré. J'ai eu un enfant et depuis je rêve d'avoir un second qui est en route. » Il est vrai que beaucoup d'enfants restent uniques par la force des choses. Une maladie, une stérilité ou une séparation décident toujours de l'avenir du couple.

La solitude : une souffrance pour l'enfant unique !
L'enfant qui reste unique a besoin de rencontrer des compagnons de son âge pour apprendre à vivre en société. Or on le trouve souvent seul. Cette solitude peut être la meilleure ou la pire des choses. « Livré à l'amour sans pouvoir s'en détourner, il se retrouve sans échappatoire face aux parents, et surtout face à lui-même ", explique Marie-Claude Tarnero-Pansart, psychanalyste « L'humanisation qu'apportent, en principe, la nécessité du partage, la douleur des rivalités, voire des conflits, l'enfant unique en est privée ", poursuit la psychanalyste. » Jamila mère d'une fille vit cette situation « Ma fille de sept ans est toujours seule. Elle déteste partager, n'aime pas jouer avec les petits. Elle évite les autres. » Héla mère d'un garçon est du même avis « Mon enfant dit-elle a un caractère difficile. Il est jaloux et a tendance à refuser les autres. Ce qui me gêne et m'agace car un enfant qui se développe normalement doit avoir le désir de découvrir d'autres horizons, d'autres émotions, d'avoir des amis ainsi qu'une vie sociale enrichissante. » Samira le confirme « Ma fille a eu du mal à s'intégrer avec ses amis dés les premiers mois de l'école. Elle a eu du mal à comprendre qu'elle devait partager son institutrice avec les autres élèves de sa classe » La solitude souvent exprimée par ces enfants est beaucoup une souffrance.

L'aider à vivre avec son environnement
Il est vrai que le contact avec d'autres enfants est souhaitable. L'enfant unique ne pourra vivre seul. Il a besoin d'amis, de sociabilité pour apprendre les règles du vivre ensemble. On ne doit pas le gâter mais il faudra le pousser à avoir des rapports et le traiter comme adulte. « J'essaie de l'emmener au club de tennis pour jouer avec ses amis nous dit Seif « A mon avis, il ne faudra pas l'empêcher de se mêler aux autres enfants. Le risque est grand et pourra aboutir à une conduite égoïste » Cependant ; il n'est pas question de leur laisser tout faire et n'importe comment. Le juste milieu est difficile à trouver. Les parents sont de mieux en mieux avertis des limites à ne pas dépasser pour éviter le pire piège : donner l'impression que leur vie repose sur cet enfant précieux. Leur mission parentale est importante mais il ne faut pas à tout prix conserver la mainmise sur l'enfant et surveiller ses fréquentations de manière rigoureuse.

Un statut bien particulier !
Les enfants uniques ont un statut particulier. Ils sont différents des autres. Ils ont de grandes capacités intellectuelles. Ils savent discuter, analyser et argumenter. " Dès le début de l'année scolaire, je repère les enfants uniques, assure Maha, institutrice. Ils savent apporter leur point de vue. Ils ont déjà beaucoup de vocabulaire. Ce qui ne les empêche pas d'être joueurs : dans la cours de récréation, ils se libèrent alors que chez eux, ils sont forcément solitaires. » Ces enfants uniques tirent souvent leur solide estime de soi et une tranquille assurance, le sentiment de combler leurs parents puisqu'ils n'ont pas eu besoin d'en faire d'autres enfants. Mohamed Ali enseignant estime que « l'enfant unique a un monde particulier. C'est un être doué et intelligent. Personnellement, j'ai remarqué que les enfants uniques apprennent précocement la lecture, capables de répondre vite à toute question et ont toujours de meilleurs résultats scolaires. Etant élevés seuls chez eux, le suivi "personnalisé" par les parents plus disponibles serait un facteur d'explication. » Enfant unique, il vit sans double auquel il peut s'identifier. Il veut s'exprimer comme son père, converser avec les autres. Mais il est aussi l'unique préoccupation des parents, celui sur lequel peut-être se portera toutes les attentions, toutes les attentes et tous les rêves des parents. Cet enfant unique, qu'on veuille ou non, souffre car dans son fond il ne veut pas rester seul. Il veut avoir une sœur, un frère pour jouer. Il en a marre d'être unique ado à la maison. Unique ou non, l'essentiel est d'offrir à son ou à ses enfants un cadre d'épanouissement leur permettant de trouver leur équilibre.
Kamel BOUAOUINA
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L'avis d'un psychologue : Dr Mohamed Bennila - « L'enfant unique a tous les atouts de s'intégrer dans son milieu »

Le Temps : L'enfant unique est-il différent des autres enfants ?
Dr Mohamed Bennila : L'enfant unique ne peut pas être totalement différent des autres enfants. C'est un enfant comme les autres. Mais tout dépend de sa position au sein de la famille. En fait ce qui va déterminer la situation de cet enfant, c'est la vision des parents envers lui. Par ailleurs, il y a un phénomène social qu'il faudra prendre en considération, c'est le passage d'un modèle de famille élargie au modèle de la famille nucléaire. La moyenne du couple en Tunisie est inférieure à deux. Donc les parents se préparent de plus en plus à cette éventualité. De nos jours, les familles à enfant unique sont nombreuses.

Quel est le profil de cet enfant unique ?
Tout enfant passe par des processus identificatoires pour la structuration de sa personnalité. C'est vrai que la position des parents est déterminante à ce niveau. Mais l'existence d'autres enfants dans le cadre de la fratrie dans le couple pourrait éventuellement lui faciliter la tâche car lorsqu'il est seul et c'est véritablement l'enfant unique, il fait l'objet de tous les types d'investissements psychologiques de ses parents. Alors que si jamais il y a un enfant dans le couple, la chose pourra être partagée. A l'inverse, quand il y a des situations difficiles même de l'ordre de l'agressivité à l'égard de l'enfant unique, le risque est grand car il sera l'objet de toutes les allégations et de toutes les motivations de ses propres parents.

L'enfant unique a-t-il des problèmes d'intégration ?
Bien sûr, l'enfant unique n'a pas de problème d'intégration. L'intégration doit être bien préparée par les parents en bas âge, au niveau de la crèche, du jardin d'enfants, de l'école,du collège et du lycée. A partir du moment où on commence à le préparer psychologiquement l'enfant unique a tous les atouts pour s'intégrer dans son environnement

Quelle souffrance pour un couple à enfant unique ?
La souffrance éventuelle pour les parents c'est un peu l'image qu'il aurait renvoyé par la société. Lorsqu'on parle d'un enfant unique, est ce qu'il s'agit d'un choix qui est opéré et voulu par les parents où il s'agit d'une fatalité. S'il s'agit d'un choix, les parents sont capables d'assumer toutes les conséquences et si le contraire, là les choses risquent d'être vues autrement par les parents en terme de capacité à pouvoir procréer et là cela risque de renvoyer à l'image de soi et par extension ça peut évoquer une problématique identitaire chez l'un de deux parents ou chez les deux parents éventuellement. Et là on est en face d'une impuissance qui risque de perturber la vie du couple
KB
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Grands-parents possessifs
A propos du comportement des grands-parents avec l'enfant unique, il y a également beaucoup à dire. Les malentendus sont récurrents entre les parents et les grands-parents au sujet de l'éducation de ce dernier. Quand les premiers veulent être moins gagas avec lui, les seconds font tout le contraire en entourant l'enfant d'un amour excessif et en se montrant d'une largesse débonnaire pour ce qui est de l'argent de poche et des cadeaux. Si les parents de l'enfant le leur font remarquer, les vieux le prennent mal et se sentent victimes d'ingratitude ! Très souvent et pour ne pas en arriver là, on les laisse faire en renonçant même à tout droit sur l'enfant. Celui-ci ne peut que tirer profit de leurs gâteries, même et surtout après l'enfance. Souheil a été fils, petit-fils et neveu uniques pendant près de quinze ans : « à l'époque, dit-il, ma tante maternelle et mes oncles paternels ne s'étaient pas encore mariés. Mes deux grands-mères, dont l'une vit encore, ainsi que mon grand-père paternel se relayaient pour me choyer ; si bien d'ailleurs que je finissais par passer le plus clair de la semaine chez eux. Mes parents passaient chaque soir me prendre, on alléguait alors le froid ou n'importe quel malaise que j'aurais eu pour me garder. C'est seulement en fin de semaine qu'on me « livrait » à mes géniteurs et il arrivait souvent que ma grand-mère, préoccupée à ses dires par mon état de santé, montait dans la voiture et passait sa nuit chez nous : « l'enfant a de la fièvre, il n'arrête pas de pleurer, c'est donc qu'il va mal », tous les prétextes étaient bons pour s'approprier le gosse et vivre une nouvelle maternité ou une nouvelle paternité. Ma grand-mère reprochait toujours à sa bru, maman, de ne pas s'y connaître en soins du bébé, qu'elle n'était pas très attentionnée avec moi, qu'elle me nourrissait mal et toutes sortes de manquements. Au bout elle se fâchait avec ma mère et me prenait aussitôt chez elle. Ma tante, elle, n'était pas aussi possessive, mais elle me comblait régulièrement de cadeaux, me sortait en ville et me prenait souvent en photo. Bien que mère de deux enfants aujourd'hui, elle me chérit toujours et fait de son mieux pour ne pas me faire sentir que ses petits bouts de chou ont pris ma place dans son cœur. Aujourd'hui, j'ai bientôt 32 ans et mon unique grand-mère vivante me traite encore comme un prince et vole à mon secours au moindre besoin. Tout récemment, elle m'a « avancé » 250 dinars pour réparer la voiture. Ah oui, il fallait la voir le jour où j'ai eu l'accident : ma propre mère n'était pas aussi catastrophée qu'elle, ni mon épouse d'ailleurs qu'elle ne porte pas trop sur le cœur ! Selon elle, celle-ci n'est pas la femme qui me convient ! En tout cas, moi, je souhaite que grand-mère vive jusqu'à la venue au monde de mon bébé. Pour voir comment elle s'y prendrait avec lui et si elle ne changerait pas un peu à mon égard !»
Ainsi vont, vont les enfants uniques et le comble à ce propos, serait de réunir au sein du même couple un fils unique et une fille unique. Nous n'avons pu rencontrer de témoins pour raconter comment cette union se vit, mais nous imaginons que ce n'est pas la fête tous les jours !
Badreddine BEN HENDA
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L'intrus qui bouleverse la donne

On ne parle pas beaucoup des cas du premier enfant qui reste longtemps l'unique de ses parents et qui, un beau jour, voit naître son frère ou sa sœur. Souvent, la situation génère de nouveaux rapports bien particuliers du premier enfant avec ses géniteurs et avec le ou les autres frères. La concurrence étant le pire ennemi de l'enfant unique, le premier né adopte avec le puis-né des comportements parfois ouvertement agressifs sinon étrangement affectueux. Mohamed Ali connaît bien la situation puisqu'il est père de deux enfants que 11 ans séparent : « l'aîné a vécu de très mauvais moments à la naissance de sa sœur. Il comprenait d'abord très mal qu'on puisse commettre le « sacrilège » de lui procréer une rivale. Ensuite, il a eu de moins bons résultats à l'école et allait plus souvent chez les voisins ou chez ses grands-parents qui n'en cherchaient pas plus pour nous l'arracher. De notre côté, nous essayâmes (surtout moi) de le soutenir psychologiquement et de le combler de notre tendresse. En fait, il ne posa presque pas de questions sur «l'intrus », c'est moi qui l'ai rassuré quant à la pérennité de sa place privilégiée dans nos cœurs. Je me rappelle que sur l'instant, il n'avait pas laissé voir de réaction notable. Mais au fil du temps, il devenait plus réservé et nous évitait tant qu'il pouvait, sa maman et moi. Quant à ses rapports avec le nouveau-né, ils n'étaient pas très nets : quelquefois, il venait le voir et le prendre dans ses bras ; puis ne demandait plus de ses nouvelles et refusait d'aider sa mère à le laver ou à l'habiller. Plus tard, il prit avec tout le monde des airs d'adulte et traitait d'en haut son petit frère. Aujourd'hui encore, il adopte cette attitude et se fâche quand le cadet ne suit pas ses conseils ou que quelqu'un se range du côté de celui-ci contre lui ! »


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