La chambre criminelle de la cour d'appel a eu à juger une affaire de parricide dans laquelle était impliqué un quadragénaire. Les querelles entre les belles-mères et leurs brus remontent à la nuit des temps et elles ne risquent pas de s'achever de sitôt. Mais lorsqu'elles tournent au drame, là démarre la bêtise humaine. Le fils connaissait déjà le désaccord entre sa femme et sa mère, alors il avait prévu une séparation à l'amiable entre les deux afin de ne plus supporter les différends qui atteignaient des seuils intolérable. Cette solution a été trouvée par le fils qui cherchait à la quiétude de sa mère. Il loua un appartement, sis, à la Cité El Intilaka, pour héberger sa mère ainsi que pour trouver la paix avec son épouse qui était agacée par la présence de sa belle mère possessive, à ses yeux. Lorsqu'il avait du temps libre, il rendait visite à sa mère. Il subvenait à tous ses besoins et répondait à tous ses désirs. La concorde semblait à nouveau régner, l'épouse étant loin de sa belle-mère. Le fils bienveillant faisait de temps en temps un détour par la cité Intilaka, pour s'enquérir de la santé de sa vieille mère. Chacune des deux femmes ayant enfin retrouvé la paix. Un jour les voisins furent surpris par une odeur nauséabonde qui se dégageait de l'appartement de la vieille mère. Alertés les agents de l'ordre forcèrent la porte de l'appartement pour découvrir la pauvre mère étranglée, depuis plusieurs jours. Rapidement les enquêteurs firent le rapprochement et appréhendèrent le fils. Arrêté, il reconnut les faits avouant avoir étranglé sa pauvre mère et reconstitua même le drame. Pourtant que le médecin légiste consigna dans son rapport que la cause de la mort de la victime est due à l'émanation de gaz carbonique et pas par strangulation. Lors de son interrogatoire, le fils dévoyé, qui peut-être avait une maladie mentale, a attenté à la vie de sa propre mère pour les beaux yeux de sa douce moitié, qui ne cessait pas à lui dire que sa mère occupait d'un logement toute seule et qu'il ne faisait que gaspiller son argent et que ces dépenses devraient être utile pour ces enfants qui ont la priorité. C'est ainsi que le fils en allant chez sa mère pour lui rendre visite, et suite à une querelle avec elle, il prit un foulard avec lequel il étrangla sa mère. Personne ne pouvait imaginer pareille tragédie et autant plus que le parricide, un cadre dans une société de la place. Il a comparu devant la chambre criminelle de la cour où il avait interjeté appel. A l'audience il fit part de ses regrets. Son avocat précisa devant le juge que le fils, malgré qu'il a essayé de tuer sa mère en l'étranglant mais l'autopsie a révélé que la mort était des suites d'une intoxication, la thèse de la mort par strangulation a été donc écartée. La cour appréciera.