* Kokou Arthur : -Je souhaite être le plus performant ce samedi, à Bamako- C'est au cours de cet après-midi, que la délégation stadiste s'envolera en direction de Bamako (capitale du Mali), pour y croiser le fer, dimanche prochain, avec le Stade Malien de Bamako. Elle sera présidée par Mohamed Dérouiche qui sera accompagné par deux membres officiels, Anouar Haddad, et Raouf Guiga. Ils seront vingt joueurs à faire le déplacement, deux gardiens : Wissem Naouali et Zied Sassi, sept défenseurs : Khaled Zaâïri, Bilel Yeken, Oualid Yeken, Jamel R'houma, Mohamed Charni, Hichem Haj Kacem, Maroène Tej, huit milieux de terrain : Zied Hammami, Ouajih Sghaïer, Nabil Hamed, Naâïm Berrebat, Arthur Kokou, Mohamed Sghaïer, Mohamed Ouezzani, Iheb M'sakni, et trois attaquants : Mohamed Selliti, Jemaïel Khemir, et Sékou Timité. Bien entendu, l'effectif sera assisté par un entraîneur, un adjoint, un préparateur physique, un entraîneur des gardiens, le délégué de l'équipe, un médecin, un kinésithérapeute, et un garde du matériel.
Jedidi pas du voyage Le joueur stadiste Mohamed Jedidi, ne sera pas, sauf miracle de dernière minute, du voyage au Mali. En effet, souffrant d'un bobo ligamentaire, contracté depuis le match disputé à Sousse, contre l'Etoile, il ne s'en est pas totalement remis. Après quelques jours de repos complet, il a recommencé à courir, mais il n'a pas encore reçu le feu vert de son médecin pour retaper au ballon. Il manquera beaucoup aux siens attendu son bel état e forme actuelle. Sa récupération est quasiment impossible.
Trois jeunes dans le groupe Dans le but de parer à tout inattendu, Mahmoud Ouertani, nouveau directeur sportif, chargé de la mission que tout le monde désormais connaît, compte insérer dans son groupe trois jeunes issus du vivier du club, lesquels, aux yeux des stadistes ne sont pas totalement inconnus. Marouène Tej, Mohamed Ouezzani, et Mohamed Sghaïer sont retenus pour faire le déplacement à Bamako. Une belle récompense pour ces jeunes ! Mohamed Ali EZZINE ------------------------------------- Kokou Arthur : -Je souhaite être le plus performant ce samedi, à Bamako-
Quand il a débarqué au Bardo, il a fondu dans le moule stadiste sans aucune anicroche, et très vite, via ses qualités sur le terrain et en dehors de celui-ci, il s'est imposé. A l'instar de toute l'équipe, il n'a pas beaucoup brillé, mais ses potentialités sont indiscutables. Les stadistes comptent beaucoup sur lui, lui qui est venu de l'une des plus grosses écuries d'Afrique, l'A.S.E.C. Mimosas d'Abidjan, pour assumer à Bamako le rôle de locomotive qui lui sied comme un gant. --Le Temps : Maintenant que le match aller appartient à l'histoire, y a-t-il un regret ? --Il y a toujours des regrets à formuler, mais vous savez, le fait de ne pas avoir encaissé un but, est essentiel dans ce genre de compétition. Nos chances sont toujours intactes. On a vu le Stade Malien jouer, et on a pu retenir plusieurs leçons et conclusions. On ne va pas faire le voyage pour, simplement, remplir une pige. Nous sommes tous animés par l'ambition de revenir à nos bases, avec la qualification en poche. Bien sûr, à l'aller, rien ne s'est passé comme on le voulait, et les raisons je ne veux pas en parler. Cela ne servira à rien, mais il est capital, que certains volets ont pu être corrigés, en ces deux dernières semaines et, d'ici le jour 'J', d'autres retouches seront faites. On ne compte rien laisser au hasard. --Moralement, est ce que le groupe se sent bien, et vous les joueurs, êtes vous conscients de l'importance de l'enjeu ? --Tout d'abord, je dois souligner que, quand on est loin du groupe, on ne constate rien, on ne remarque rien. J'aurais aimé vous voir poser cette question à une personne neutre. Bien sûr, l'optimisation de l'état moral général est insigne. Sans avoir à rentrer dans certains détails, je ne vous cache pas que certaines choses, beaucoup de choses, ont changé, et cela est observable aux séances d'entraînement. Quand au second volet de votre question, il est entendu, que nous ferons tout pour donner le meilleur de nous-mêmes. Nous sommes conscients tous de l'importance de l'enjeu, comme vous avez dit, mais il y a toujours des facteurs imprévisibles, tels que le climat, l'état de la pelouse, qui peuvent nous jouer de sales tours. Mais sachez, que nous sommes décidés à nous racheter, et ce, quelles que soient les conditions. Il n'y pas une seule raison pour qu'on ne soit pas à la hauteur. Notre groupe est capable de surprendre n'importe quel rival. Croyez moi, on n'a pas peur du tout. --Vendredi passé, tu as marqué un joli but, et pour la mi-temps que tu as jouée, ta prestation a été assez brillante ; des raisons ? --Je n'ai fait que mon devoir, sans plus. On ne me voyait pas beaucoup avant, parce que je ne jouais pas à mon véritable poste, et je souhaite que mes propos ne soient autrement interprétés. Je suis un professionnel, et je joue là où on me le demande. Vendredi passé, le match était amical, donc plus ouvert que d'habitude. Le coach a demandé de moi un boulot, et j'estime que j'ai appliqué à la lettre ses consignes. Quant au but, je laisse le jugement aux autres. Bien sûr, au fond de moi-même, cela m'a fait plaisir. Je vous mentirai si je vous dis le contraire. Je souhaite en tous les cas être le plus performant (comme tout le reste de mes camarades) dimanche prochain.