L'histoire commença par la découverte, dans une maison d'arrêt, de psychotropes qui auraient été camouflés dans un plat de haricots, se trouvant dans le couffin de nourriture envoyée par sa famille, à l'un des détenus. Le gardien auteur de cette découverte, en informa ses supérieurs, et une plainte fut déposée contre la personne qui remit le couffin au service pénitentiaire, qui s'avéra être le frère du détenu concerné. Le procureur de la République, ordonna l'ouverture d'une enquête ainsi que l'arrestation de l'auteur des faits. Dans sa déposition, ce jeune homme commença par faire des aveux spontanés en déclarant qu'une tierce personne lui fournissait des cachets psychotropes. Les haricots suspects, ont été soumis au laboratoire de la brigade des stupéfiants, en vue de déterminer s'ils contenaient ou pas, des éléments hallucinogènes. Le jeune homme se rétracta par la suite, devant le juge d'instruction, en déclarant qu'il n'avait jamais mis de cachets psychotropes dans la nourriture destinée à son frère détenu. Il ajouta que cherchant plutôt à aider ce dernier, il se gardait d'agir de quelque manière que ce soit pouvant l'impliquer ou lui porter préjudice. Entre-temps, l'analyse sur les haricots, s'avéra être négative : Aucun élément hallucinogène n'y a été, en effet, décelé. Le jeune homme, inculpé d'écoulement de stupéfiants, comparut dernièrement, devant le tribunal et maintint ses déclarations données devant le juge d'instruction. L'avocat de la défense, plaida l'absence de toute preuve pouvant établir l'accusation de ce jeune homme, qui, pris de panique au cours de l'enquête préliminaire, a commencé par faire des aveux, lesquels n'étaient fondés sur aucun élément tangible. Il s'était d'ailleurs rétracté devant le juge d'instruction, une fois qu'il avait repris ses esprits, ajouta l'avocat, d'autant plus que le résultat de l'analyse des haricots, était négatif. Il sollicita, pour toutes ces raisons, l'acquittement pur et simple de son client. Le tribunal, a, après délibérations, suivi la thèse de la défense, en acquittant l'accusé, pour absence de preuves.