Le tribunal de première instance de Tunis a examiné une affaire de viol dans laquelle est accusé deux jeunes hommes âgés respectivement de 25 et 27 ans. Les faits remontent à l'année 2008, la victime est une jeune fille atteinte d'un handicap physique. A l'époque des faits, elle était accompagnée de son fiancé pour une promenade, lorsqu'ils furent interceptés par les deux forbans. L'un des deux malfaiteurs tenait saisi un couteau avec lequel il a menacé de mort le fiancé s'il esquissait le moindre geste. Sans oublier de le ligoter. Ensuite ils emmenèrent par la force la jeune fille dans un bois situé aux environs de Tunis. Sous la menace du couteau, l'un des deux hommes obligea sa victime à se déshabiller, afin d'abuser d'elle. Sans aucune pitié pour son handicap, ils se succédèrent pour la violer à maintes reprises, jusqu'à ce qu'elle perde connaissance. Affolés, les violeurs n'ont pas trouvé mieux que de laisser la jeune fille évanouie, et s'évaporer dans la nature. Or au moment où ils étaient en train de violer la jeune fille, les deux malfaiteurs ont été aperçus par un témoin qui n'a pas hésité à alerter les agents de police. Dépêchés sur les lieux, les policiers ont constaté les faits avant de libérer le compagnon de la jeune fille. Interrogés, ils ont déclaré qu'ils s'étaient rendus sur les lieux pour se promener. Après avoir fait le tour de la ville, ils avaient décidé de se reposer à proximité de la forêt. Ceci étant, deux énergumènes avaient jailli de derrière les arbres sommant le jeune homme de partir et de leur laisser la fille. Malgré le déséquilibre des forces qui, de loin, n'était pas en sa faveur, le jeune homme résista et ne fut neutralisé qu'après que les deux malfrats eurent réussi à l'attacher à un arbre. Suite à quoi, ils ont abusé à maintes reprises de la jeune fille handicapée, qui ne dut son salut qu'à un passant. Ce dernier a réussi à la libérer avant d'alerter les agents de l'ordre. Munis du signalement des deux suspects, les policiers ont réussi à les arrêter et les déférer devant le parquet. Ils ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Leur avocat demanda le report de l'affaire afin de préparer les moyens de la défense.