Suite au billet écrit par notre consœur Aïda Arab Achab et dans lequel elle n'a, pourtant, cité personne, notre collègue Nafaâ Ben Achour s'est reconnu dans ces propos et il nous fait parvenir les précisions suivantes : En lisant votre honorable journal (édition du jeudi 8 mars 2007), j'étais surpris par un article à ton sarcastique et diffamatoire signé curieusement par A.A.A. Si ma prédiction est placée, il s'agit de Mme Aïda Arab Achab, une collègue qui a commencé depuis quelques années ce métier après une longue carrière de basketteuse au S.T. Madame A.A.A, a usé de tout son talent d'organisatrice de jeu en basket (malheureusement pour vous Madame, je ne suis pas si jeune que cela. Je me souviens encore de vos prouesses au ST dans les années 80). Pour mener un discours insolent envers ma personne et envers une idée développée par rapport à une question bien déterminée. Ses enchaînements déplacés, ses attaques basses envers ma formation universitaire, et envers un travail que j'ai entrepris depuis une longue période et qui comporte, certes, des points forts (4 championnat du monde H-B, 4 Coupes d'Afrique H-B, 1 Coupe du monde de F.B, 3 Coupes d'Afrique F-B, Jeux Med 2001, Jeux asiatiques 2006...) et d'autres à perfectionner, font état d'une malhonnêteté criarde. Mme A.A.A vous avez déformé mes dires et m'avez fait un procès d'intention sans les éléments nécessaires à cela. Etant fervent enthousiaste au rôle de la femme dans la société et de l'importance du sport féminin en Tunisie, j'ai eu toujours une affection lors de mon travail pour les femmes sportives et pour les événements sportifs féminins. Ce que j'ai dit chère A.A.A, c'est que certaines journalistes sportives n'ont pas bien profité des multiples chances qui se sont présentées à elles pour différentes raisons. Je ne vise donc pas la présence de la femme dans ce domaine dont la compétence n'est plus à prouver. Parler de " machisme " et de " ségrégationnisme " détourne le débat et l'éloigne du problème de fond. Mme A.A.A je suis quelqu'un qui respecte la femme qui fait le bonheur du monde. Chère A.A.A, il ne faut pas oublier que la femme tunisienne a atteint un niveau de performance et de développement parfois meilleur que les hommes. Madame vous aurez dû mâcher vos mots avant de parler et attaquer gratuitement les autres. Autre chose, je suis fier de mon cursus universitaire. Mon diplôme en management m'a aidé dans le métier de jeune journaliste sportif. Faites moi plaisir de me faire connaître votre cursus universitaire chère A.A.A peut-être qu'il m'aiderait à mieux réussir dans ma vie. En guise de fin, je profite de cette occasion pour féliciter la femme tunisienne à l'occasion de la Journée mondiale de la femme. Les progrès de la femme dans tous les domaines ne font qu'élever le rang de la Tunisie parmi les pays développés. Merci, enfin, de m'avoir permis de saluer la femme à l'occasion de sa journée mondiale. Nafaâ Ben Achour
N.D.L.R. : Les femmes tunisiennes ont acquis depuis belle lurette un statut dont nous sommes tous fiers et qui nous est envié par plusieurs pays. Défendre ce statut est le devoir de tout un chacun. Quant aux propos tenus par notre collègue Aïda Arab Achab, ils ne peuvent être considérés comme " diffamatoires ", " insolents " et encore moins comme une " attaque gratuite " contre Nafâa Ben Achour, d'autant plus que le nom du journaliste n'a même pas été cité. Si vous aviez bien lu et compris l'article, vous réaliseriez que votre diplôme universitaire n'a pas été mis en cause mais votre discours pour le moins misogyne. Maintenant si vous êtes intéressé par le cursus universitaire de notre collègue, nous vous informons qu'elle est diplômée de l'IPSI et possède un master spécialisé en information sportive.