Faire une bonne action est ce geste qui consiste à aider quelqu'un de manière spontanée et sans chercher de contrepartie. Toutes les religions incitent à l'accomplissement des bonnes actions, signe d'amour du prochain. Baden Powell, le fondateur du scoutisme, avait basé tout ce mouvement éducatif, pour les jeunes et moins jeunes sur la bonne action. Il déclarait qu'une bonne action n'est pas un geste anodin ; c'est un geste qui vient en aide à quelqu'un, afin de le tirer d'embarras, de l'aider, et de lui procurer de la joie. " Votre promesse d'éclaireur vous engage sur l'honneur à rendre ce service quotidien " faisait-il remarquer. En effet, à chaque instant et en tout lieu, l'occasion d'aider son prochain est propice. Du temps où nous étions enfants, nos parents nous incitaient sans cesse à faire des bonnes actions comme le fait de guider un non voyant, ou d'aider une dame âgée ou une personne handicapée à traverser la rue. De nos jours, on continue à inciter à aider autrui, mais avec certaines réserves, les normes ayant été chamboulées par l'attitude de quelques-uns, parmi ces handicapés, qui exploitent leur handicap pour commettre des escroqueries portant préjudice à tous ceux qui mordent à l'hameçon, en agissant de manière spontanée et sans faire attention. Bien plus, certains autres simulent un handicap quelconque pour mieux faire " avaler la pilule ". Cet " aveugle " qui demandait l'aumône à la place Barcelone, avait fait cette remarque saugrenue à quelqu'un qui lui mit dans la main une vieille pièce de cent millimes : " elle est presque rouillée votre pièce ! " Un jeune homme, se faisant passer pour un épileptique, s'avéra être un délinquant qui épiait surtout les automobilistes. Il cherchait le moment opportun pour les obliger, une fois qu'ils s'arrêtaient pour l'aider, à lui remettre sous la menace d'une arme blanche, tout ce qu'ils avaient sur eux. Il avait fini par être repéré et arrêté par la police. Il s'avéra être un délinquant connu des auxiliaires de justice, et au casier judiciaire bien fourni. Malgré cela, il essayait de se faire passer pour un handicapé, même devant le tribunal, en prétextant qu'il n'avait pas les moyens pour se faire soigner. Il fut déclaré coupable et condamné à une peine de prison, l'expert médical ayant constaté qu'il n'a jamais été épileptique. Il simulait, et certains psychologues considèrent que la simulation est en elle-même une tare. De nos jours, elle devient une épidémie! car sur la voie publique plusieurs personnes simulent des handicaps divers. Il y a deux jours un automobiliste qui se trouvait sur la Z4, a remarqué un homme âgé, muni de deux béquilles, qui peinait à marcher le long du bas-côté. L'automobiliste décida de s'arrêter à son niveau pour lui demander s'il avait besoin d'aide. Mais à peine s'est-il arrêté qu'il fut surpris de voir le bonhomme aux béquilles tomber sur le sol. Il se dépêcha de descendre de son véhicule pour aller lui porter secours. Il l'a aidé à se relever et le bonhomme l'a remercié pour son geste en lui disant qu'il est épileptique, et qu'il a besoin d'un médicament, lequel coûte cher (77 dinars). L'automobiliste peiné, le cœur fendu, le laissa continuer son chemin, en lui donnant le peu qu'il pouvait. Il avait 20 dinars sur lui et il lui en donna la moitié. Mais le lendemain, il l'a retrouvé au même endroit et le même scénario s'est répété avec d'autres automobilistes qui ont mordu à l'hameçon comme lui ! Etre épileptique peut faire gagner plein de choses, mais il n'est pas épileptique qui veut !