La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a eu à juger une affaire de vol qualifié avec violences graves, dans laquelle deux jeunes hommes étaien impliqués. Un seul a comparu en état d'arrestation le deuxième étant en état de fuite. Il ressort des faits qu'un jeune couple rentrait chez lui à bord d'un taxi à la Cité Hlal. Il était midi passé, et il faisait très froid ce jour la, les rues étaient presque désertes. Une fois arrivée à leur destination, le couple descendit du taxi, brusquement il fut abordé par deux jeunes hommes ivres, qui leur ont barré la route, pour les obliger de s'arrêter. Sans crier gare, l'un des deux agresseurs armé d'une épée porta un coup à la tête du jeune homme, et le deuxième intima l'ordre à la jeune fille de le suivre, quant au chauffeur du taxi il prit la fuite. Le jeune homme s'écroula gisant dans son sang, et perdit connaissance, laissant la jeune fille à son sort. Les deux agresseurs devant la résistance de la jeune fille et afin d'éviter le pire ont réussi à prendre la fuite après avoir délesté les deux victimes de leurs téléphones portables ainsi que d'une importante somme d'argent. Les deux victimes se dirigèrent vers le premier poste de police pour relater leur mésaventure, et donnèrent les signalements de leurs agresseurs, avant de passer à l'hôpital pour recevoir les soins nécessaires. Ce fut la raison pour laquelle les agents de la police munis des renseignements, avaient pu mettre les mains sur l'un des deux agresseurs en un temps record, quant au deuxième il est encore en cavale. Il fut arrêté et inculpé de vol qualifié avec violences graves et complicité. A l'audience, l'accusé nia avoir participé à ce braquage de quelque manière que ce soit, il ajouta au tribunal qu'il avait sauvé la jeune fille d'un détournement certain, puisqu'il avait convaincu son complice de relâcher la victime. L'avocat de la défense plaida les témoignages contradictoires des deux victimes, ajoutant de prendre en considération le jeune âge de son client et le casier judiciaire vierge, ainsi que la situation sociale de son client, vu qu'il est le seul soutien de sa famille. Il sollicita l'acquittement de son client, ne serait-ce que pour le doute qui persiste dans cette affaire. L'affaire a été mise en délibéré.