Deux jeunes hommes ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour vol à main armée et port d'arme prohibée. Les faits de cette affaire ont été déclenchés lorsque les deux jeunes hommes ont décidé de héler un taxi en rentrant du travail. Ce premier jour de travail restera à jamais gravé dans leur mémoire, sans doute comme l'un des jours les plus noirs de leur existence. Ces deux employés travaillant dans un établissement ont, le jour même où ils ont pris le travail, été victimes d'un vol à main armée. Non content de les voler, les agresseurs ont attaché les deux hommes à un tronc d'arbre. A vrai dire, les auteurs de cette agression qui avaient intercepté les victimes, les ont alors attendus à l'extérieur avant de passer à l'acte. L'un des deux agresseurs avait, en effet, tiré un couteau de sa poche neutralisant ainsi la première victime et laissant à son complice le soin de s'occuper de la deuxième victime. Armé à son tour d'un couteau il lui intima l'ordre de l'accompagner sans faire beaucoup de bruit. Craignant sur leur vie, les deux victimes se sont tues et accompagnèrent leur agresseur dans un coin peu fréquenté. Là, les deux jeunes hommes qui essayèrent de résister à leurs agresseurs mais ils furent roués de coups de poings et de pieds au point de perdre connaissance. Reprenant leurs esprits, ils ont découvert que les deux énergumènes leur ont volés tout ce qu'ils avaient sur eux : ordinateur portable, porte feuille, qui contenait des importantes sommes d'argent, et téléphones portables bien sur. Même le Tee Shirt de l'un des deux victimes n'a pas été épargné. Ils ont alors pris leur courage à deux mains pour se rendre au poste de police pour porter plainte. Munis des signalements des deux suspects, les agents ont facilement arrêtés les auteurs de l'agression, qui étaient des repris de justice. Interrogés ils avouèrent leur forfait. Mais à l'audience ils firent volte face et nièrent en bloc les faits déclarant qu'ils n'étaient pas concernés. Sur cette base leur avocat sollicita de la cour l'acquittement pur et simple de ses clients. L'affaire a été mise en délibéré.