Mokhtar Nefzi a finalement tranché volet staff technique des siens. Après mures réflexions et d'intenses concertations avec ses collaborateurs, le choix fut porté sur Khaled Ben Sassi parmi une pléiade d'entraîneurs cochés sur son calepin, pour présider aux destinées techniques des Béjaois. Nous avons donc approché Ben Sassi ce mercredi 15 juillet 2009 à 10h pour cet entretien : Le temps : Alors vous débarquez finalement à Béja ? Khaled Ben Sassi : Oui vous pouvez le dire. Je me prépare à l'heure qu'il est à rallier les troupes en stage à Ain Draham où je dois présider ma première séance d'entraînement programmée à 18h. Chemin faisant, je m'arrêterai à Béja pour y mettre au point les quelques minimes détails restés jusque-là en suspens. •Pourrait-on qualifier votre passage à la tête des Cigognes dans une période aussi cruciale avec seulement dix petits jours de préparation sous votre houlette comme un saut dans l'inconnu ? -Absolument pas ! Farid Ben Belgacem a déjà abattu un travail colossal sur place et je ne ferai que continuer dans la même lignée. J'espère seulement que l'effectif sera performant et que les recrues Mohamed Belhadj, Saifallah Mahjoubi et Nader Ghrib me donnent entière satisfaction et sur ce chapitre je fais pleine confiance aux décisions de mon prédécesseur. Cela étant dit, le président m'a assuré qu'il serait à ma disposition pour le recrutement éventuel d'autres éléments que je jugerais le cas échéant utiles au groupe dans la tache qui nous attend. •Donc nous comprenons que Nefzi vous a déjà fixé des objectifs à atteindre ? -Oui, nous classer parmi les sept (7) premiers. Mais je ne puis répondre par l'affirmative à pareille exigence qu'une fois sur place et après avoir jugé de la valeur de chacun de mes joueurs. Un challenge exaltant nous attend et nous nous devons de tout mettre en œuvre pour le réussir. N'oubliez pas que nous avons une entame d'exercice ardue (EST, CSS et ESS, CA) durant les cinq journées inaugurales et qu'il ne nous est pas permis d'en rater le démarrage au risque de voir le doute s'installer parmi nous. •Vous avez quelques noms en tête qui risquent de rallier l'OB ? -Bien sûr, mais tout se décidera après la match amical que je livrerai contre l'ASG et en tenant compte des moyens financiers alloués par le président et par les postes à pourvoir, à renforcer. •Vous parliez du calendrier difficile qui vous est imparti, des appréhensions déjà ? -Non, et l'entraîneur qui descend sur le terrain habité par la peur ferait mieux de changer de rayon et d'aller voir ailleurs. •Mais l'Espérance comme ouverture et à El Menzah qui plus est, n'est pas un cadeau pour, vous avouez le ? -Pourquoi vous insinuez que nous serions des victimes expiatoires devant le champion sortant ? Au contraire et au risque de vous surprendre, je vous réponds que la pression sera sur les épaules des tunisois appelés à faire le jeu devant leur imposante cohorte. Nous allons évoluer sereinement avec comme toile de fond la recherche d'un résultat positif et le rodage en même de nos automatismes pas encore totalement au point. •Un mot pour le public des cigognes ? -Je remercie les responsables béjaois pour la confiance qu'ils ont placée en moi et promets de tout mettre en œuvre pour être à la hauteur des attentes placées en mon humble personne. Le credo sera le travail et les plus méritants seront alignés ; les places ne seront pas offertes mais arrachées aux tripes, aux sueurs, à la discipline sur le rectangle vert et en dehors du terrain. Que les choses soient claires d'entrée ! Entretien conduit par Mohamed Sahbi RAMMAH