La vingt-septième chambre criminelle de la cour d'appel de Tunis a eu à juger dernièrement une affaire de vol et falsification de chèques. L'accusé a été acquitté en première instance. Mais Le parquet a interjeté appel, Les faits de cette affaire découlent d'une plainte déposée par une femme, qui a présenté à la justice un chèque remis par un client lequel chèque a été rejeté par la banque pour falsification. La plaignante déclara qu'elle connaissait bien le suspect gardien de son état, puisqu'elle travaillait avec lui comme femme de ménage dans un même établissement de la banque. En 2007, il la demanda en mariage, et lui avait promis monts et merveilles. Rapidement, une relation s'est tissée entre les deux tourtereaux, et dans la foulée, le prétendant au mariage demanda la somme de quatre cent dinars de sa future femme, arguant qu'il passait par des difficultés financière. Ensuite, le jeune homme a fermé son téléphone portable et à chaque fois qu'elle le rencontrait au travail, il lui promettait de lui restituer son argent. Le jour des faits le suspect lui présenta un chèque sur lequel été libellé la somme de 1000 dinars. La femme est allée à la banque pour encaisser le montant du chèque mais elle fut surprise qu'il s'agissait d'un chèque volé et falsifié. Une plainte a été déposée et le gardien a été arrêté. Interrogé, Il nia catégoriquement les faits incriminés déclarant qu'il n'avait jamais libellé le dit chèque où remis à la plaignante. N'ayant pas ainsi tenue sa promesse ce qui explique la réaction de cette dame, dont l'accusation n'est qu'un tissu de mensonge. Il déclara qu'étant un simple gardien de banque il n'a pas accès aux bureaux des fonctionnaires de la banque. Traduit devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, l'accusé a été acquitté pour manque de preuves. Le parquet a interjeté appel, et a comparu de nouveau devant la cour. A l'audience, il réitéra ses aveux, niant les faits incriminés Son avocat plaida l'innocence de son client qui n'était, selon lui, pour rien dans cette affaire, sollicitant la confirmation du jugement de première instance. La cour s'est retirée pour délibérer.