La chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis a eu à juger une affaire de violences graves dans laquelle est impliquée une jeune dame. La victime, un petit enfant âgé de 13 ans, a été attaquée par la suspecte qui est propriétaire d'un jardin d'enfants, et a failli trouver la mort. En effet, l'enfant s'est introduit à l'intérieur du jardin d'enfants, un bâton à la main, il cherchait son coq qui a franchi la clôture du jardin et s'est caché à l'intérieur. Mais l'enfant a été aperçu par la femme de ménage, qui alerta la maitresse de céans. Profitant de l'occasion, puisqu'elle avait des litiges avec les parents de l'enfant, la propriétaire se dirigea vers le petit enfant et sans crier gare prit une barre de fer et lui asséna des coups suite auxquels il tomba sans connaissance. Informés, les parents emmenèrent leur enfant à l'hôpital de la place où il a reçu les soins nécessaires, car il a été gravement blessé. Les plaignants, munis d'un certificat médical et des photos qui montrent les traces de violences sur différents endroits du corps de leur enfant, ont porté plainte. Une enquête a été ouverte, et la propriétaire a été arrêtée et déférée au parquet. Interrogée elle nia les faits clamant son innocence et avouant avoir simplement poussé l'enfant en dehors de son jardin d'enfants, puisqu'il avait un gros bâton à la main et craignait que l'un des petits enfants présents ne soit blessé. Elle fut inculpée de violences graves contre un mineur, et a comparu devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de son acte. A l'audience elle réitéra ses aveux. Son avocat soutint dans sa plaidoirie, que sa cliente était victime d'un règlement de compte, à propos d'un litige concernant le jardin d'enfants, et apparemment un fonds de commerce. Et pour l'obliger de quitter le jardin d'enfants, ils l'ont impliquée dans cette affaire. Il sollicita l'acquittement pur et simple de sa cliente qui est mère de deux enfants et propriétaire des lieux. Après délibérations la femme a été condamnée de huit mois de prison avec sursis.