Vecteur du développement et du progrès, l'infrastructure dans notre pays génère un grand déploiement logistique et humain. Pour décongestionner le Lac, une route parallèle à celle qui le relie au centre ville est déjà en chantier. La zone du Lac s'étend en long et en large. Les nouveaux projets en devenir marqueront une poussée urbaine, sans précédent de la région, déjà confrontée à des problèmes d'encombrement et congestion. Pour atténuer, un tant soit peu, la pression sur la route Tunis / La Marsa, des travaux viennent d'être lancés pour la construction d'une nouvelle route parallèle. Ce nouveau projet vise à faciliter le trafic entre la région du Lac, et le centre ville, et ce via une route parallèle à un tronçon de la GP9 (route de la Marsa), et à un autre de la GP8 (route de la Bizerte). La nouvelle route veut faire du Lac Nord un prolongement du centre ville, en le reliant aux routes et équipements structurants limitrophes, et en réhabilitant ses régions Ouest et Sud-Ouest. De 4 km de long, et de 50 mètres de large, cette route principale, à deux sens, de trois voies chacun, comprendra une artère centrale de 15 mètres pour l'aménagement d'un site propre au transport en commun. Elle sera constituée de trois ouvrages de franchissement surplombant le canal d'assainissement dont deux sont d'une longueur de 200 mètres, alors que le troisième qui reliera le projet du Lac à l'échangeur d' Arabie Saoudite, est de 35 mètres de long. Les travaux qui ont démarré depuis quelques jours s'étaleront sur dix-huit mois. Le coût total de 18.2 millions de dinars. La nouvelle route est présentée comme étant la colonne vertébrale du lotissement de la région d'ouest, du sud-ouest du lac nord, qui s'étend sur une superficie de 200 hectares. A signaler que la société du Lac Nord a parachevé en juin dernier les travaux de réhabilitation de la voirie intérieure du lotissement du lac Nord. Ces travaux ont coïncidé avec de nombreuses interventions d'entretien des circuits et des cours d'évacuation d'eau et de l'estimation des terrains non construits et des terres limitrophes à la RN9. Ce faisant, un appel d'offres a été lancé en vue d'élaborer des études stratégiques, urbaines et techniques de gestion des réserves foncières estimées à environ 200 hectares, et limitrophes du centre ville et de son environnement hydraulique. Ces études arriveront à leur terme à l'horizon de 2010. L'ensemble de ces projets visent à assurer une exploitation optimale du Lac, en évitant l'exploitation anarchique du plan d'eau et en développant les activités commerciales, de loisirs, et sportives.