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Au fait, combien d'élèves ont ouvert un livre durant les vacances ?
Publié dans Le Temps le 16 - 09 - 2009


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Peu de parents se sont occupés de l'entretien des connaissances scolastiques et pédagogiques de leurs enfants
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La moyenne scientifiquement prouvée est de deux heures de révision par jour. Et, en plus, on pense rarement aux cahiers des vacances
Ils ont commencé l'année scolaire et universitaire par une semaine de vacances. Une majorité noire de nos élèves et de nos étudiants n'a plus foulé le sol des écoles, collèges, lycées, instituts et autres facultés depuis la fin mai de l'exercice passé. Ils sont des centaines de milliers à n'avoir plus ouvert un livre, ni un cahier depuis cette date. On pense même que l'usage du stylo compte désormais parmi les efforts les plus pénibles qu'ils puissent consentir après cette rupture prolongée. Rupture, séparation, brouille, pour un peu on parlerait de divorce temporaire entre l'école et son jeune public. Maintenant que la rentrée approche, n'est-on pas en devoir de rééduquer les esprits et les corps de nos enfants pour que la reprise ne leur paraisse pas trop brutale. Le risque est même grand que, compte tenu du contexte présent (Ramadan, préparation de l'Aïd, totale concentration des parents sur les achats de la fête et de la rentrée des classes), l'atmosphère ne soit encore propice au farniente, aux grasses matinées et aux veillées interminables. Dans les villes côtières, les plages continuent d'accueillir la population oisive des moins de 20 ans. Et si ce n'étaient les délais d'inscription qui coïncident avec les premiers jours de septembre, beaucoup de nos enfants n'auraient pas repris le chemin de leur école, ni renoncé à leurs loisirs d'été. On ne peut certes pas généraliser, mais ceux qui pendant le très long congé estival ont maintenu le contact avec les études, la lecture et l'écriture, le savoir et la culture, ne représentent qu'une très faible minorité de jeunes. Les parents ont beau crier après leur progéniture afin d'imposer quelques heures de révision par semaine, les enfants font semblant de s'y mettre ; puis abandonnent très rapidement livres et cahiers pour reprendre jeux et sorties. Comment se passera le mois d'octobre dans les salles de classe ? Sera-t-il aisé de rouvrir les cartables après 4 mois d'amnésie scolaire ? Les enseignants eux-mêmes seront-ils en mesure de réussir le redémarrage aussi vite qu'ils sont censés le faire ? Les administrations ont-elles achevé toutes les tâches préliminaires pour que la reprise soit immédiate dès le retour des éducateurs et des apprenants ? Les établissements sont-ils prêts à accueillir dans les meilleures conditions la population des revenants ? Voilà un échantillon des questions primordiales que doivent se poser tous ceux que l'enseignement concerne sous nos cieux en ce début d'année scolaire sans doute exceptionnel. De notre côté, nous avons choisi d'interroger deux pédagogues sur la question.
Qui pense encore au " cahier de vacances " ?
Les deux inspecteurs estiment que seuls les parents avertis et d'un certain niveau social et culturel font de leur mieux pour laisser en éveil la curiosité de leurs enfants et leur offrir diverses opportunités pour garder contact avec les connaissances acquises à l'école. Certains d'entre eux perpétuent encore la tradition du " cahier de vacances " héritée du colon français. D'autres paient des cours d'été et des séances d' " études " dans des écoles spécialisées ou bien chez des instituteurs et des professeurs confirmés. Sinon, partout ailleurs, les programmes télévisés, les festivals d'été, la plage et les veillées viennent à bout de tout ce que l'élève ou l'étudiant ont appris durant l'année scolaire et universitaire écoulée. A la reprise, on découvre que dans la mémoire de beaucoup d'élèves, il ne reste plus la moindre trace des toutes dernières leçons de l'année précédente. Lorsque les connaissances accumulées au cours de toute une année s'évaporent avec les premières pluies d'automne, comment peut-on parler d'une reprise normale des cours. Les quatre mois de vacances auront eu raison d'une bonne partie des efforts et sacrifices consentis par l'enseignant et ses élèves.
Mise à niveau et " recyclage "
C'est pour remédier aux effets néfastes de cette rupture prolongée que les programmes du primaire et du secondaire prévoient des séances d'évaluation des acquis, de mise en situation, de révision qui s'étendent sur les deux premières semaines de l'année. Au cours de cette période, les enseignants feront les diagnostics qui conviennent quant au niveau de préparation de leur public et permettent aux élèves qui accusent de sérieuses carences de rattraper leur retard et de s'armer des connaissances rudimentaires indispensables à l'assimilation des nouveaux programmes. Ces cours de "mise à niveau ", ou de recyclage si l'on veut, ne sont pas des heures perdues car ils sont calculés dans l'horaire de l'année au même titre que les séances d'évaluation et de consolidation des acquis programmées à la fin de chaque trimestre à la veille des examens partiels. Cela étant, nous conseillons aux élèves et à leurs parents de ne jamais couper tout à fait les ponts, en période de vacances, avec les études. Une ou deux heures de lecture ou de révision par jour n'ont jamais fait de mal à personne !"


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