Qu'il soit sans emploi, qu'il n'ait pas de quoi se payer les cannettes de bière qu'il apprécie, cela se comprend, mais qu'il ose agresser sa propre mère, ce méfait n'est pas concevable, même chez les délinquants. Pourtant, c'est ce qui s'est passé dernièrement dans un quartier populaire de la capitale. L'accusé dans cette affaire n'a pas trouvé mieux que sa pauvre mère pour l'agresser puisqu'elle avait refusé de lui donner de l'argent Est-ce de l'inconscience ou un excès d'atrocité de la part de ce fils qui roua sa mère de coups, jusqu'à ce qu'elle perdit connaissance ? La pauvre mère alors ne trouva rien d'autres que d'aller porter plainte contre son fils ingrat, au poste de police le plus proche. Elle déclara que son fils, était plutôt enclin à la paresse et l'oisiveté, en comptant surtout sur les aides pécuniaires qu'elle lui procurait en fonction du peu qu'elle avait. Elle lui faisait gentiment des reproches dans son intérêt, en lui conseillant de s'assagir et de penser à son avenir. Mais le jeune persistait dans cette attitude violente et agressive. Le jour des faits, s'est montré violent à son égard, n'hésitant pas à la maltraiter ainsi que son père. Pourtant il jouissait de toutes ses facultés mentales et ne souffrait d'aucune tare. Dans une crise d'hystérie, le fils indigne se mit à endommager la maison, à briser les portes et tout ce qu'il trouvait sur son passage. Il alla même jusqu'à couvrir ses parents d'insultes et d'injures, avant de sortir pour terminer son manège ailleurs. Inculpé de violence à l'égard des parents, il comparut devant le tribunal et ne put que reconnaître les faits qui lui étaient reprochés. Sa mère ne se présenta à l'audience et ne retira pas sa plainte. Aussi le tribunal le condamna après délibérations, à 4 mois de prison pour violences graves et 4 mois de prison pour atteinte à la propriété d'autrui et 3 mois de prison pour atteintes aux bonnes mœurs.