Le protagoniste dans cette affaire est un homme marié et père d'enfants qui a profité de l'état de défaillance mentale de sa cousine pour abuser d'elle à plusieurs reprises. Multipliant les visites chez elle et profitant à chaque fois de la trouver seule, il n'hésitait pas à user de tous les moyens pour assouvir ses bas instincts. Après avoir procédé par la violence, il changea de tactique en recourant à un moyen qu'il trouva plus efficace, à savoir lui faire administrer des somnifères pour l'endormir. Les parents de la pauvre jeune fille, ne s'en aperçurent qu'après avoir constaté que leur fille était enceinte. Elle a d'ailleurs mis au monde un bébé dont les analyses génétiques ont établi qu'il était bel et bien le fils du cousin concerné. Suite à la plainte des parents de la jeune fille, " l'hypnotiseur " a été arrêté et inculpé de viol sur la personne d'une attardée mentale, qui équivaut à un détournement de mineure. Ce qui est considéré par la loi comme étant une circonstance aggravante qui rend l'infraction passible devant la chambre criminelle. L'expertise psychiatrique ordonnée par le tribunal et à laquelle a été soumise la victime a établi que les facultés mentales de cette dernière étaient affectées. L'accusé a reconnu les faits incriminés tout au long des étapes de la procédure, depuis l'enquête préliminaire jusqu'à devant le tribunal. Il déclara qu'il avait cédé à la tentation et profité de l'état mental de sa cousine qu'il prit l'habitude de rencontrer régulièrement chez elle. Il confirma qu'il commençait la plupart du temps par l'endormir en l'obligeant de prendre des somnifères qu'il lui procurait régulièrement. L'avocat de la défense a plaidé les circonstances atténuantes, notamment eu égard à la reconnaissance des faits par l'accusé. Le tribunal condamna ce dernier à 10 ans de prison ferme.