Le protagoniste dans cette affaire est un jeune homme d'une trentaine d'année qui s'est habitué à l'argent facile, étant pris en charge par sa mère qui n'est pourtant pas très nantie. Elle n'a pour toute ressource la pension d'invalidité allouée à son époux. Et pourtant elle n'hésitait pas à aider régulièrement son fils en lui donnant quotidiennement la somme de 15 dinars . Mais le jeune homme cupide de surcroît, en réclamait davantage à sa mère sous prétexte qu'il n'arrivait pas à couvrir toutes ses dépenses. La pauvre mère lui assura qu'elle était dans l'impossibilité de le faire, étant tenue de subvenir aux besoins de toute la famille dont un époux malade et impotent. Le jeune homme ne réalisant pas qu'il était une lourde charge pour sa mère, se mit dans un état hystérique et commença par couvrir sa mère d'injures avant de la rouer de coups. Vexée de l'attitude indigne de son fils, elle déposa une plainte contre lui auprès du procureur de la République. Arrêté il fut inculpé de violence sur ascendant et attentat à la pudeur. Devant le tribunal il fit part de ses regrets. Sa mère, quant à elle, retira sa plainte et le tribunal en tenant compte, décida l'arrêt des poursuites concernant le délit de violence sur ascendant. Il le condamna quand même à une amende pour attentat à la pudeur . L'instinct maternel a fini par l'emporter, mais le fils violent a-t-il compris la leçon ?