Si la cruauté, la monstruosité et l'ignominie n'existaient pas dans nos contrées, ces deux ignobles individus les auraient sûrement créées ! Les deux types ont, par ailleurs, préparé manifestement leur horrible crime à tête reposée et savaient pertinemment que leurs deux victimes étaient toutes seules à la maison. Sinon, comment peut-on expliquer cette confiance dont ils se sont armés pour frapper à la porte, sûrs donc d'eux-mêmes. Les deux types étaient quasiment persuadés, en fait, qu'on leur ouvrirait sans la moindre méfiance ou appréhension ! Pourquoi, diriez-vous ? Eh bien, pour la simple raison qu'ils ont guetté le départ du mari, avant de passer à l'action. Or, une fois leur ignoble acte consommé, ils n'ont trouvé d'autre échappatoire que d'invoquer leur état d'ébriété manifeste qui les aurait poussés "sans vraiment le vouloir" à accomplir leur forfait. Quel culot ! Bref, revenons cependant à nos moutons, autrement dit à cette nuit maudite, pour les deux malheureuses victimes évidemment, de l'année 2005, au cours de laquelle l'innocence aurait été bafouée, massacrée et sournoisement piétinée par deux bêtes féroces, lesquelles allaient tout oublier pendant ces brefs moments, pour ne répondre qu'à leur lubie et assouvir leurs instincts bestiaux. Les deux femmes étaient seules, disions-nous précédemment, car le maître de céans venait tout juste de partir, à l'aube, laissant femme et mère jouir encore d'un paisible sommeil. Bien que l'épouse se réveille généralement au moment du départ de son conjoint. C'est ce qui a, peut-être, joué en sa défaveur, puisqu'à la minute où le sommeil recommençait à peser lourdement sur ses paupières, elle entendit frapper à la porte d'entrée. Aussi, s'est-elle jetée littéralement du lit, persuadée que son compagnon était de retour pour une quelconque raison. Pouvait-elle en effet imaginer un seul instant qu'elle était vouée à l'autel du sacrifice de deux énergumènes sans foi ni loi. Quelle ne fut grande, en tout cas, sa surprise, lorsqu'elle s'est retrouvée nez-à-nez avec les deux types, lesquels n'ont pas hésité à la repousser brutalement, pour leur livrer passage. Interloquée et non moins éberluée, elle est demeurée interdite, paralysée par la peur pendant un bon bout de temps, avant de reprendre partiellement ses esprits et tenter de dialoguer avec les assaillants. Or ces derniers n'avaient ni l'envie, encore moins le temps de tergiverser. Ils étaient là pour d'autres desseins, et étaient également bien déterminés à aller jusqu'au bout de leurs malveillantes intentions, forçant ainsi la jeune femme, soumise et résignée, à les accompagner dans une chambre à part où ils ont pu abuser d'elle à tour de rôle. Avant de repartir, les deux ignobles individus n'ont pas hésité, non plus, à s'en prendre à la vieille belle-mère, une octogénaire. Déjà terrorisée, puisque réveillée en sursaut, elle a été sauvagement violée, souillée à son tour, en subissant impuissante l'assaut des deux bêtes ! Deux bêtes effectivement, mais qui ont été capturées à l'issue d'une brève cavale, pour passer à leur tour...à la trappe, celle de la justice, et écoper de vingt ans de prison ferme chacun. Ils ont eu toutefois assez d'audace et de culot pour interjeter appel, mais pour se voir débouter, dans la mesure où la Cour d'appel allait confirmer le verdict initial...