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FAITS DE SOCIETE
Publié dans Le Temps le 15 - 11 - 2012


Cinq ans de prison pour un dinar

Le Monsieur rentrait chez lui tranquillement. Il n'avait pas le sou, mais devait presser le pas pour rejoindre sa femme et ses enfants. Alors qu'il longeait une rue, il a été abordé par un individu complètement ivre qui l'a tenu fermement et lui a demandé de lui remettre un dinar. Malheureusement le Monsieur ne pouvait rien lui donner il était aussi fauché que lui.
Il a essayé de le raisonner en lui expliquant qu'il n'avait pas d'argent, mais en vain. L'individu dans un état d'ébriété manifeste a décidé d'agir à sa façon. Il a tiré un tourne vis caché sous ses vêtements et a asséné un coup dur au bas ventre de sa victime. Le pauvre Monsieur a chuté, il se tordait de douleur, cela n'a pas inquiété son agresseur qui a pris son temps pour lui prendre une montre et disparaître.
Un passant a observé la scène, a appelé les secours. Le blessé a été transporté d'urgence à l'hôpital. Une opération chirurgicale l'a sauvé d'une mort certaine.
Une fois revenu à son état normal le Monsieur a été entendu par les enquêteurs. Il leur a fourni l'identité de son agresseur et a demandé à le poursuivre pénalement.
Il a fallu un bon bout de temps pour arrêter l'individu. Interrogé, il a avoué son forfait déclarant avoir agi sous l'effet de l'alcool et devant l'obstination de la victime de lui remettre la somme de Un Dinar !!!
Il a été traduit devant la chambre criminelle du tribunal de 1èreinstance de Tunis. Contre toute attente il est revenu sur ses déclarations données au cours de l'enquête préliminaire niant avoir utilisé un tournevis pour agresser le plaignant. Il s'est limité à lui prendre sa montre. Confronté avec les déclarations de la victime ainsi que du certificat médical et surtout ses premiers aveux, il a maintenu ses déclarations.
Son avocat ne l'a pas suivi dans sa version des faits. Il a juste demandé aux juges de lui accorder les circonstances atténuantes.
Après les délibérations, le tribunal l'a condamné à une peine de cinq années de prison ferme.


Gardien de prison «Dealer»

Un coup de chapeau pour les agents de la brigade centrale de lutte contre les stupéfiants pour avoir démantelé un réseau de dealeurs spécialisés dans l'écoulement de la cocaïne raffinée et assez coûteuse et d'autres produits similaires.
Le principal agent de distribution et de vente illicite de ces produits n'est autre qu'un cadre gardien de prison.
C'est à la suite d'informations parvenues au siège de la brigade que les enquêteurs ont décidé de tendre un piège afin de capturer l'accusé principal en flagrant délit. C'est en effet ce qui s'est produit car l'intéressé a été arrêté au moment où il vendait des portions de zatla. Fouillé les agents ont trouvé sur lui cinq portions du même produit évaluées à 100 Dinars l'unité.
Interrogé, il est vite passé aux aveux déclarant collaborer avec quelques personnes de sa connaissance dont un jeune âgé de 22 ans, étudiant et animateur dans un hôtel touristique à Hammamet. Ce dernier a été arrêté ayant sur lui deux grammes de cocaïne super dont le gramme coûte 250 Dinars. Trois autres jeunes dont un serveur dans une cafétéria à la cité ENNASR. Ce dernier est le principal intermédiaire entre les clients acheteurs et les fournisseurs. Plusieurs jeunes viennent se procurer la drogue chez lui.
Le mercredi dernier les cinq accusés ont été traduits devant le juge d'instruction qui a lancé un mandat de dépôt contre eux.
Les enquêteurs continuent à s'activer pour arrêter tous les membres du réseau dont certains n'ont pas encore été identifiés et demeurent en fuite.
Cette affaire nous donne une idée claire sur le trafic actuel de cette matière qui est considérée comme la plus chère et la plus nocive. Cela suppose également que plusieurs parties d'influence sont concernées. L'arrestation du gardien de prison nous éclaire sur les rumeurs qui circulent concernant la consommation de produits stupéfiants à l'intérieur des maisons d'arrêt et l'implication de plusieurs prisonniers.
Espérons que les forces de l'ordre arriveront à mettre hors d'état de nuire tous ceux qui contribuent à ce trafic.

Crime horrible

Le deuxième jour de l'Aïd alors que les femmes sont encore en phase terminale des préparatifs de conservation de ce qui reste comme viande, la ville de Mahdia s'est réveillée sous le choc d'un horrible crime commis par deux cousines sur la personne d'un cinquantenaire. la tête du bonhomme a été fracassée par plusieurs coups de hache de boucher assénées par les deux jeune filles.
Pour connaitre les mobiles du crime, il faut revenir à quelques mois en arrière pour constater que la victime entretenait une relation de concubinage avec l'une des cousines. Cette relation interdite a duré assez longtemps ce qui a poussé la jeune fille à arrêter tout contact avec son amant. Elle a avisé l'intéressé qui a mal accepté la chose et a refusé carrément la séparation allant même jusqu'à menacer la jeune fille de révéler cette relation à tous les habitants de la ville. Ainsi elle a décidé d'en finir avec lui en l'éliminant carrément de la liste des vivants.
Poussant les investigations les enquêteurs se sont penchés sur la cousine complice. Il s'est avéré que cette dernière a également entretenu une relation intime avec le bonhomme. Il a eu avec elle plusieurs rapports et l'a dépucelée. Profitant de la confiance que lui faisait cette cousine il s'est permis de la photographier dans des scènes indécentes. A chaque où la jeune fille voulait mettre un terme à cette relation il la menaçait de publier les photos sur des sites internet.
Devant cet état de fait, les deux cousines ont décidé d'un commun accord de le tuer. Elles lui ont tendu un piège pour l'éloigner de la ville. Pendant que l'une l'aspergeait de gaz immobilisant, la deuxième s'est armée de la hache et lui a asséné plusieurs coups lui fracassant le crâne.
Après avoir essayé de nier les faits les deux cousines complices sont passées aux aveux et reconnu avoir tué le bonhomme.
Après avoir été entendues par le juge d'instruction elles ont été incarcérées en attendant leur traduction devant une chambre criminelle pour être jugées.

Cambriolage dans les règles

Un commerçant assez connu propriétaire de plusieurs magasins à Tunis se préparait à dormir quand il a entendu un bruit anormal provenant de son salon. Il s'est dirigé pour inspecter les lieux et là surprise !! Deux mecs assez costauds l'ont enlacé. Alors que le premier lui assénait des coups de poings, le deuxième armé d'un couteau lui a asséné un coup au niveau de la nuque, ce qui a provoqué une hémorragie qui a failli le faire passer de vie à trépas.
Après avoir fouillé les lieux, ils ont pris possession de la somme de 12.000 Dinars et des bijoux estimés à 8.000 Dinars. Tout de suite après ils sont partis en courant.
Le Monsieur a repris ses forces et s'est dirigé à l'hôpital pour se faire soigner. La police a été alertée. Les agents se sont présentés et ont entamé l'enquête.
D'après les premières investigations, ils ont identifié un individu habitant le même quartier et connaissant parfaitement le commerçant. Arrêté il a nié totalement avoir commis ce cambriolage mais après un interrogatoire assez poussé il a fini par avouer affirmant la complicité de son ami actuellement en fuite.
Une partie des bijoux a été retrouvée tandis que des efforts sont entrepris actuellement pour arrêter le deuxième complice et récupérer ce qui reste des bijoux.

Une ruse pour arnaquer un ex émigré

Le plaignant dans cette affaire est un sexagénaire. Il a passé une trentaine d'années en Europe. Il a bossé comme un fou pour avoir une fin de vie aisée. Finalement il a été récompensé et a décidé de rentrer au pays finir sa vie auprès des siens et surtout au quartier qui l'a vu grandir « Bab Souika ».
Il a choisi le café de la place où s'installaient quotidiennement les fans de son équipe préférée. Le lieu lui rappelait son enfance et comment il faisait l'école buissonnière pour s'y réfugier avec quelques camarades de classe jouer des parties de chkobba. Il se remémorait des anecdotes de l'époque qu'il ne cessait de raconter à l'entourage. Bref il était vraiment heureux.
Mais voilà que certains individus en quête du gain facile et à la recherche de proies ont décidé de porter au vieux Monsieur un coup terrible. Le voyant quotidiennement au café, ils se sont approchés de lui. L'un d'eux a entamé une conversation en lui demandant de leur parler de la vie en Europe, ainsi et en toute spontanéité il leur a raconté comment il a décidé d'émigrer en quittant Tunis avec une petite somme dérisoire et les années difficiles vécues pour finalement rentrer au pays avec une fortune.
Les trois malfaiteurs sont arrivés à connaitre le type. Ils étaient persuadés de sa richesse. Il ne leur restait plus que la ruse pour l'arnaquer et lui prendre son argent.
L'un d'eux lui a proposé la vente d'un restaurant et d'un café situés au centre ville appartenant à une de ses connaissances appelée à liquider ses biens. Il l'a informé que le vendeur demande une somme raisonnable. Il lui a énuméré les avantages pécuniaires qui pourraient tirer de ce commerce, puis il lui a montré des titres fonciers falsifiés des deux locaux.
Le Monsieur a donné son accord de principe pour acheter le restaurant, le café pour la somme de 220.000 Dinars fonds de commerce compris. L'idée lui a plu. C'est ce dont profita son interlocuteur pour lui demander des arrhes car plusieurs personnes étaient également intéressées. Il lui a demandé de lui remettre 100.000 Dinars en attendant la signature des contrats auprès d'un avocat.
Le Monsieur leur a donné rendez vous le lendemain à l'adresse indiquée. Il a promis d'avancer la somme de 70.000 Dinars.
Le lendemain, à l'heure fixée, il s'est présenté à l'adresse du restaurant. Après avoir inspecté les lieux, il a décidé de prendre un temps de réflexion car il a senti que le projet nécessite des dépenses vertigineuses pour atteindre un minimum de rentabilité.
Au moment où il allait sortir, les trois individus l'ont entouré. Ils portaient chacun un couteau grand calibre. Ils lui ont intimé l'ordre de leur remettre la somme en sa possession. Devant cette menace, Il s'est exécuté et leur a remis la somme de 70.000 Dinars.
Dans la foulée les trois individus se sont partagé la somme. Le premier a décidé de se rendre en Libye pour ouvrir un fond de commerce, le deuxième a acheté une machine à laver et un four électrique tandis que le troisième a acheté un ordinateur.
Entre temps le Monsieur s'est rendu au commissariat de police pour raconter sa mésaventure et déposer plainte.
La vigilance ainsi que le savoir faire des agents de la police judiciaire de la Médina leur a permis dans un bref délai d'arrêter les trois malfaiteurs. La somme de 55.000 Dinars a été restituée au plaignant.
Les trois inculpés vont comparaître très bientôt devant le juge d'instruction pour clore l'enquête. Ils seront traduits devant une chambre criminelle pour répondre de leur forfait.

Usurpation d'identité et tentative d'arnaque

Il s'est présenté à la banque en qualité d'ambassadeur de Tunisie dans un pays du Golfe. Il a présenté une étude pour l'élaboration d'un projet immobilier. Les documents présentés étaient le titre de propriété d'un terrain , les différents plans d'architecture ainsi que l'estimation du coût global du projet, accompagnés bien sûr d'une demande d'octroi d'un prêt financier de l'ordre de trois millions et sept cent mille dinars soit presque 4 milliards de nos millimes.
Lors de l'étude du projet, les responsables de la banque se sont aperçus, grâce à la vigilance d'une dame cadre, qu'il y avait de l'arnaque en l'air à travers un numéro du téléphone affiché par le demandeur. Le N° de téléphone en question appartenait au frère du demandeur. Ce dernier ne connaissait rien de cette affaire. c'était sa réponse à la dame qui voulait lui poser quelques questions sur l'étude présentée.
A partir de cette communication, les responsables de la banque ont demandé l'aide des auxiliaires de la justice. Ces derniers étaient présents quand le demandeur est venu à la banque pour compléter les signatures qui lui ont été demandées. Il s'est trouvé dans l'obligation de répondre à leurs questions.
Bien entendu la première question concernait sa profession. Il a affirmé être ambassadeur dans un pays du golfe. Les enquêteurs lui ont demandé de leur fournir le nom de son prédécesseur, une question à laquelle il n'a pu répondre.
Il a été conduit au poste pour complément d'enquête et là après plusieurs tentatives, des réponses hors sujet et des contradictions flagrantes, il a été incarcéré pour tentative de détournement d'argent.
Les investigations se poursuivent car l'inculpé continue à se faire victime. Il sera bientôt entendu par le juge d'instruction qui prendra les mesures nécessaires.

21 ans de prison pour tentative de meurtre

Âgé de vingt deux ans, condamné à 3 ans de prison ferme pour différents braquages et graves agressions, il a été gracié après la révolution. Ayant retrouvé sa liberté, il avait comme priorité de régler une affaire avec un autre délinquant libéré comme lui et ayant purgé une peine de 4 ans de prison pour vols et agressions
L'affaire remonte à plusieurs années avant leur condamnation. Le jeune homme en voulait énormément à son ami qui lui a balafré le visage et lui a laissé des séquelles qui l'ont défiguré à vie. Il voulait se venger. Mais sa vengeance n'avait pas de limites. Il lui en voulait tellement. Il a décidé de le tuer.
Le jour des faits, il s'est armé d'un grand couteau. Il l'a caché sous ses vêtements et d'un gourdin gros calibre. Il s'est dirigé au domicile de sa victime.
L'ayant retrouvé, il s'est abattu sur lui tel un sauvage. Tout d'abord avec le gourdin il a asséné un coup au niveau du crâne qui l'a fait chuter puis il lui a fracturé le bras. Une fois au sol, il a tiré le couteau et lui a asséné des coups. La victime criait de toutes ses forces ce qui a attiré l'attention des membres de sa famille qui sont sortis pour lui venir en aide. A ce moment l'agresseur s'est enfui.
Le blessé a été acheminé vers l'hôpital où il a dû subir une opération chirurgicale. Il a été sauvé d'une mort certaine. Dès son rétablissement il a déposé une plainte.
L'individu est arrivé à s'éclipser. Il n'a jamais été retrouvé. Il a été jugé par défaut et condamné à une peine de vingt et un ans de prison ferme pour tentative de meurtre avec exécution immédiate.
C'est lors d'une ronde de routine que les policiers l'ont arrêté. Il a été incarcéré.
Traduit de nouveau devant une chambre criminelle. Il a nié devant le juge avoir essayé de tuer le plaignant. Il a déclaré que ce dernier est arrivé à se débrouiller un certificat médical de complaisance. Il a demandé à voir les traces de l'agression qui pour lui demeurent inexistantes. Il a prié le juge de le confronter avec le plaignant.
Le Ministère public a prié le juge de convoquer le plaignant, de le confronter avec l'accusé et de vérifier de près les traces d'agression. Il a demandé au tribunal de lancer un mandat de dépôt contre l'accusé.
L'affaire a été reportée à une date ultérieure.

Pour l'amour de son équipe préférée

Le premier se trouve à l'hôpital dans un état comateux, le second en prison pour une longue période. Il s'agit de deux amis inséparables, élevés dans un même milieu modeste, reconnus par tous pour leur fidélité l'un envers l'autre et rien n'est venu altérer ou mettre en cause les liens purement amicaux qui les unissaient.
Il faut reconnaître également qu'ils avaient les deux des antécédents judiciaires. Des agressions et des braquages leur ont valu des peines de prison. Ceci dénote qu'ils n'étaient pas des saints, mais jamais ils n'avaient eu à se confronter dans des duels d'intérêts.
Le jour des faits, ils se sont rencontrés au café du quartier. En cours de discussion ils ont abordé le volet footballistique. L'un d'eux (la victime) en voulait énormément à l'équipe préférée de son ami. Il a pris pour cible certains joueurs et les a qualifiés de vendus et de corrompus, ce qui a déplu à son ami. Une petite altercation a malheureusement dégénéré. Les deux amis voulaient montrer la force de leurs biceps. Une bagarre éclata.
L'inculpé, dans un état d'énervement manifeste, a tiré un couteau placé sous ses vêtements et asséna un coup assez dur au niveau du ventre de son ami. Ce dernier a chuté. Il se tordait de douleur et le sang coulait à flot.
Quelques présents au café ont couru pour acheminer le blessé à l'hôpital. Placé en urgence dans le pavillon des soins intensifs, il a dû subir une opération chirurgicale. Son état demeure à ce jour assez critique. Il continue à être traité en salle de réanimation.
Les agents de l'ordre alertés se sont déplacés sur les lieux et ont procédé à l'arrestation de l'inculpé. Il est tout de suite passé aux aveux. Il a déclaré être responsable de cet incident. Il ne pouvait admettre des accusations graves envers les joueurs de son équipe préférée. Il reprochait à la victime d'avoir exagéré. Dans un état d'énervement incontrôlable, il n'arrivait plus à se maîtriser. Pour finir il a déclaré regretter son geste.
Un mandat de dépôt a été lancé contre lui en attendant sa traduction devant la justice.

Le pire des crimes

Dans la cité Ezzahrouni, un acte ignoble a été enregistré. Un individu qui n'a de l'être humain que la nomination, une bête sauvage qui n'a aucun sens de la gratitude qu'il devait accorder à celle qui l'a élevé et l'a fait grandir, un psychopathe n'ayant aucun sentiment humain. Pourtant les enquêteurs ont décidé de lui faire subir un examen médical afin de trouver d'éventuelles circonstances qui l'ont poussé à commettre son acte, Rien. Le rapport était clair. L'individu est sain et ne souffre d'aucun handicap. Ses analyses biologiques ont démontré qu'il ne consomme pas de produits stupéfiants. Cet individu s'est permis à maintes reprises de violer sa mère adoptive.
La pauvre dame, la cinquantaine s'est rendue au commissariat de police de la cité pour les informer qu'elle a été violée par son fils adoptif, âgé de trente six ans.
Partant de ces informations les forces de l'ordre ont décidé de l'arrêter le jour même. Il a été identifié par son bulletin contenant ses antécédents judiciaires. Il a purgé de différentes peines depuis l'âge de 23 ans pour plusieurs vols et braquages et agressions graves.
Ils se sont rendus chez lui et l'ont arrêté. Dans son lit il y avait une jeune fille âgée de 16 ans. Ils ont été conduits aux locaux de la police et incarcérés.
Ce monstre d'individu sera traduit très prochainement devant une chambre criminelle pour recevoir le châtiment qu'il mérite.

Vol à l'arraché

Elle venait de quitter le magasin, elle tenait son sac à bandoulière et pressait le pas. Soudain un individu s'approcha d'elle et tenta de lui prendre son sac. Elle s'est défendue farouchement. Elle tenait fermement le sac à tel point que le braqueur était dans l'obligation d'user de la force pour réussir son coup. Il a poussé fortement la jeune fille et est arrivé quand même à prendre possession du sac à main. La fille a heurté le trottoir après sa chute. Elle a eu une fracture au niveau de la clavicule.
Une fois son acte accompli, l'individu a tenté de s'échapper, mais quelques passants ont assisté au manège ont décidé d'agir. Les uns ont porté secours à la jeune fille tandis que d'autres ont poursuivi le voleur. Il est entré dans une petite ruelle donnant sur une impasse et là il était bloqué. Il a été maîtrisé. Les sauveurs ont alerté les agents de police qui sont venus instantanément sur les lieux et ont procédé à l'arrestation.
La jeune fille a dû subir une opération chirurgicale.
L'individu interrogé a reconnu les faits. Il a été traduit devant une chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis qui l'a condamné à une peine de six ans de prison. Il a fait opposition.
Il a été traduit de nouveau devant une autre chambre. Il a reconnu les faits et demandé un allègement de la peine. Il a déclaré avoir agi par nécessité. Son état de chômeur et le manque de ressources l'ont obligé de choisir le chemin de la délinquance.
Cette demande a été confirmée par son avocat qui a essayé de convaincre le juge que la misère et l'obligation de faire vivre ses parents n'ont pas laissé la possibilité à son client de réfléchir aux conséquences de ses actes. Il a prié le juge de réviser à la baisse le 1er jugement et de lui accorder les circonstances atténuantes.
L'affaire a été mise en délibéré.

Délinquant novice

Un jeune homme apparemment sans problèmes, son casier judiciaire est vierge et n'a jamais eu de démêlées avec la justice, le voilà au box des accusés en train de répondre à de graves délits commis et qui lui ont coûté cher.
Le jour des faits, il était dans une station de métro. Un Monsieur tenant une serviette contenant tous ses papiers ainsi que d'autres documents, attendait l'arrivée du métro. Il s'est approché de lui et en un clin d'œil il lui a soutiré la serviette et s'est éclipsé devant une foule d'usagers qui regardaient la scène ébahies et ne pouvant réagir.
La serviette contenait, à part les documents, la C.I.N et la somme de cent dinars. L'individu a dépensé tout l'argent et puis, voulant utiliser la CIN pour d'éventuelles arnaques s'est permis de coller sa photo et a procédé à la falsification en opposant son nom sur la carte.
Mais cela n'a pu se réaliser étant donné que les agents de police responsables de cette enquête sont arrivés à le coincer et le présenter en jugement.
Traduit en état d'arrestation devant la chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis, il a demandé pardon et expliqué ses agissements près avoir à maintes reprises échoué de trouver un emploi.
Devant l'absence d'antécédents judiciaire, les juges ont été cléments et l'ont condamné à une peine de deux années et quatre mois de prison ferme. Les frais judiciaires seront à sa charge.

Abou Aymen

Kairouan

Saisie de 1.800 Kg de drogue

Une bande de trafiquants de drogue composée de trois individus a été embusquée avant-hier par la brigade de la police judiciaire de Kairouan en possession de 1,800 Kg de drogue (Zatla).
Les malfrats qui écoulaient le produit dans les villes de Kairouan; Tabarka et Aïn Draham utilisaient les moyens de transport publics pour se déplacer d'une région à une autre afin de ne pas attirer l'attention des autorités sécuritaires.
Le quatrième suspect ; un évadé de la prison de Messadine est encore en cavale.

Un écolier fauché

Cet accident de la circulation est survenue avant-hier aux environs de dix sept heures quand un écolier âgé de huit ans résidant à El Houamed du côté de la rocade nord de la ville de Kairouan fut fauché par un chauffard alors qu'il rentrait chez lui en compagnie de son camarade. Ce dernier fut grièvement blessé et transporté à l'Unité de chirurgie multidisciplinaire ‘Les Aghlabides' où il y séjourne sous surveillance médicale.
C'est l'inattention et l'excès de vitesse qui ; seraient à l'origine de ce tragique accident

Quand les chasseurs manquent leurs cibles

Des touristes Français participant dernièrement à une battue touristique de sanglier durent interrompre leur partie de chasse à cause de la blessure de l'un d'eux touché au bras par une balle perdue .Ce dernier fut secouru dans une clinique à Kairouan.
Samedi dernier à Hammad de la délégation de Chebika un autre chasseur Tunisien cette fois –ci connut le même sort .Le chasseur l'accompagnant manquait un lièvre mais le toucha sans gravité au dos

Mort suspecte

Cet accident est survenu dans la nuit de lundi à mardi sur la route reliant la ville de Kairouan à la localité de Raccada.
C'est un passant qui a découvert le corps d'un jeune homme sans vie gisant dans une marre de sang prés de sa voiture qui en a informé les agents de la garde nationale. Ces derniers se rendirent sur les lieux pour constater les faits en presence du parquet qui ordonna l'évacuation du corps de la victime vers l'unité multidisciplinaire ‘Les Aghlabides pour y être autopsié.
La victime ; à peine la trentaine est originaire de la localité d'El Ouamria de la délégation de Chebika.
Selon son frère aîné ; elle se rendait souvent en Italie et n'avait de problèmes avec personne. « Elle venait de célébrer ses fiançailles et comptait se marier l'été prochain » A-t-il ajouté.
Trois suspects sont arrêtés actuellement pour complément d'enquête.


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