Comment redresser les entreprises en difficulté ? Dix jours aux USA ont permis, en juin dernier, à une pléiade de nos magistrats (MM. Raouf B. Cheikh, Mohamed Nabil Naccache, Ali Hammami, Mme Néjiba Rimissi, Jamila Khédiri, etc.)une formation très poussée avec l'expérience américaine dans le domaine où ce redressement ne concerne pas seulement les entreprises mais aussi les personnes privées qui vivent des difficultés financières. Une idée à développer et à creuser dans la mesure où une personne physique peut être en difficulté et mériterait un soutien du législateur.
Record ! Le tribunal de première instance de Tunis est saisi mensuellement d'un peu moins de... deux mille (oui 2000 !) demandes d'ordonnances sur requête transcrites par une seule greffière, la sympathique Sihem, qui a une qualité unique : elle est toujours de bonne humeur. Pour y faire face, M. Belgacem Barrah, premier vice-président, a trouvé la formule pour distribuer ces demandes à plusieurs magistrats (selon les jours), d'où une célérité plus remarquée.
R.I : changement ou immobilisme ? C'est ce week-end qu'aura lieu le deuxième (et dernier) acte de l'Assemblée Générale Extraordinaire des avocats portant sur l'acceptation (ou le refus) du projet de règlement intérieur. On saura, évidemment, si la masse des avocats est pour le changement (même avec un règlement imparfait) ou s'ils préfèrent le statu-quo qui maintiendra la profession sur le même bateau, celui de l'absence d'un Code d'honneur interne qui régit le milieu.
Lumières sur la donation Demain, vendredi 22 décembre 2006 et sous le haut patronage de M. Béchir Tekkari, ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, aura lieu dans un hôtel de la capitale, une rencontre scientifique portant sur "La loi nouvelle sur la donation" et ce à l'initiative de la chambre régionale de Tunis des Notaires. Deux conférences seront donnés à l'occasion par Maîtres Idriss Mhirsi, notaire, et Habib Chatti, avocat. Rendez-vous à 16 heures pour mieux comprendre les nouveautés sur la donation.
Un bon point ! Au tribunal de première instance de la Manouba, la célérité n'est pas un vain mot et ce grâce à tous les cadres du tribunal (magistrats, greffiers, etc) qui sont là pour servir le justiciable. Et de nombreux magistrats s'occupent, à ce propos, de plusieurs activités, entre autres M. Mohamed Nabil Naccache qui est chargé des prud'hommes, des enfants et des entreprises en difficulté, M. Karim Mehdi qui s'occupe du correctionnel et du référé, etc. La Manouba, c'est l'exemple parfait de la solidarité au service de la Justice...
Parole de Coluche ! "Les immigrés sont venus chercher du chômage en France. Tellement que c'est pauvre dans leur pays, y a même pas de "chômage" !
Bon courage ! Entre les injonctions de paiement, les affaires extrêmement urgentes (d'une heure à l'autre) et le remplacement des magistrats du référé en congé, le jeune magistrat Sami Héfiane est quasiment mobilisé et on l'a surpris, samedi dernier, quitter la salle d'audience du référé pour sièger, 15 minutes plus tard, dans son bureau pour les affaires du référé urgent du jour...