Une émouvante cérémonie eut lieu le lundi à 17h30 à l'hôtel Ezzahra regroupant le bureau directeur du CSHL, les joueurs, Fethi Laâbidi l'entraîneur sortant et Gérard Buscher le nouveau boss technique des « Verts ». Un geste très louable et dénotant d'un haut degré de civisme et qu'on aimerait que le plus clair des clubs se séparant de leur entraîneur en fassent autant. Les interventions ont été empreintes de sagesse, de pondération et surtout de beaucoup d'optimisme pour la période cruciale qui se profile à l'horizon et d'aucuns ont qualifiée de pas tellement dramatique pour peu que la réussite soit enfin au rendez-vous. Bhar, Labidi, Buscher, Thomas le préparateur physique et Ben Chouikha ont tour à tour pris la parole :
Mongi Bhar : « Je suis triste de cette séparation » « C'est avec beaucoup de tristesse que je préside cette cérémonie car je persiste à croire que Fethi Laâbidi est un bon entraîneur et son avenir est des plus prometteurs. Seulement, les résultats n'ont pas suivi et j'ai du à mon corps défendant me résoudre à m'en séparer. Notre situation est sérieuse mais avec la conjugaison des efforts de tous ceux qui gravitent dans le giron du club, nous nous en sortirons. Tout en souhaitant bonne chance à Laâbidi, je lui dis que sa famille du CSHL est toujours avec lui et qui sait peut être que ce n'est qu'un au revoir et qu'il reviendrait sous peu parmi nous. je lui remets au nom de tout le groupe un tableau et une médaille commémorative. »
Fethi Laabidi : « Un changement devenu nécessaire » « Je très ému par le geste du club qui démontre si besoin est les bonnes relations qui ont toujours prévalu entre le BD et moi-même. Je reconnais que les résultats nous ont tourné le dos. C'est la cruauté du football et il faut s'y faire. Je remercie le président pour la confiance illimitée qu'il placée en moi et lui souhaite une meilleure fin de saison. Bonne chance à mon collègue et un avenir radieux au club. »
Gérard Buscher : « Travail, travail, travail ! » « Je suis discret et je n'ai qu'une seule doctrine à appliquer en l'occurrence : travail, travail, travail. J'ai suivi certains de vos matches et je vais m'atteler au boulot sans répit. Il y a de la qualité dans le groupe, et avec quelques réglages, on redressera la barre. Mais je vous avertis de suite, vous allez galérer et suer. Double séances à partir de demain. Je ne tolère aucun retard, celui qui n'est pas à l'heure fera mieux de rebrousser chemin. »
Anis Ben Chouikha : « Nous ne méritons pas ce sort » « Au nom de tous mes coéquipiers, je souhaite un avenir radieux à si Fethi. Malheureusement en dépit de tous ses efforts, les victoires nous ont tourné le dos. J'espère cependant que la situation va s'arranger sous peu avec notre nouvel entraîneur car de l'avis de tous les observateurs nous ne méritons nullement ce sort infâme.