Ce quadragénaire qui a fait une longue carrière dans la fonction publique, est malheureusement récidiviste en matière de faux et usage de faux. Il est impliqué en l'occurrence, de faux pour avoir procuré à une de ses connaissances une attestation administrative falsifiée qui lui permettait d'obtenir la carte d'identité Nationale. Traduit devant la chambre criminelle du tribunal de première instance pour répondre des faits incriminés constituant lune infraction de falsification de documents administratifs. Ce fut au cours de l'année 2008, qu'il a été contacté par un gérant de café.Ce dernier a émis le souhait de louer un local situé à l'hôpital de la Rabta afin de le commercialiser en tant que cafétéria. L'inculpé lui a promis d'intervenir en sa faveur auprès du premier responsable administratif.Il l'a même informé qu'il ferait en sorte de lui amener le contrat dûment signé, Le plaignant lui a remis la somme de Huit cents Dinars en contrepartie des efforts fournis. Une semaine plus tard, l'inculpé a présenté un contrat de location du local signé par le responsable et portant le cachet de l'administration. Contrat de location pour une période d'une année du 10 /12 /2008 au 10/12/2009. Ainsi donc et fort de son contrat, le plaignant se présenta à l'hôpital pour prendre possession du local, et grande fut sa surprise quand il a été confronté à la réalité et informé qu'il a été l'objet d'arnaque. Il s'est dirigé illico au poste de police où il a déposé une plainte . Arrêté, l'inculpé a reconnu avoir encaissé du plaignant la somme de 700 Dinars afin de l'aider à louer un local situé à l'hôpital de la Rabta. Devant le juge, il a reconnu avoir essayé de faire l'intermédiaire entre le plaignant et l'administration. Il a nié avoir volé le cachet appartenant à l'administration et l'établissement du faux contrat. Son avocat , bien que convaincu de la culpabilité de son client a essayé de le disculper des accusations de vol du cachet et falsification de signature. Il a prié la cour d'appliquer le minimum de peine vu l'âge de son client. Après délibération , la cour a condamné l'inculpé à 8 ans de prison ferme.