Les goûts de ceux qui ont opté pour l'argent facile en se spécialisant dans les braquages et dans les cambriolages qu'ils trouvent assez numérateurs se suivent et ne se ressemblent pas. Certains vont jusqu'à tuer celui qui refuse de leur donner une cigarette, ou arracher des bracelets.....de la main d'une femme enceinte sans tenir se soucier des graves conséquences de leurs actes. D'autres s'attaquent aussi aux ruches d'abeilles, aux troupeaux de moutons, aux maisons dont les propriétaires sont en voyage , aux voitures garées dans les parkings pourtant ou à la récolte oléicole. Certains d'entre eux se rendent dans les oliveraies à bord de leurs camionnettes pour couper carrément les branches alourdies d'olives et les transporter pour les cacher en lieu sûr et vendre les olives à la première opportunité qui se présente à eux... D'autres cherchent des olives déjà cueillies et dont les propriétaires comptaient transporter dans les huileries. C'est de cette façon que ces truands ramassent des fortunes qu'ils auraient du mal à gagner honnêtement. Cette situation a rendu insomniaques les agriculteurs qui subissent jours et nuits les assauts répétés de ces voleurs, obligeant certains d'entre eux à cacher leurs récoltes oléicoles sur les toits de leurs maisons. C'est ce qui est arrivé dernièrement à Bazina à quelques encablures de la ville d'Ousseltia ,où un agriculteur craignant les attaques des voleurs qui opèrent surtout pendant la nuit ,a décidé de mettre en sécurité les olives cueillis sur le toit de sa maison oubliant que ces malfaiteurs ne craignent pas les hauteurs pour arriver à leurs objectifs. Ils disposent en effet de pince-monseigneur pour forcer les portes, de la viande empoisonnée pour tuer les chiens de garde féroces, des glaives, des poignards et des pierres pour se défendre en cas de danger et ; même des échelles pour escalader les murs quand il s'agit d'un butin caché sur les toits des maisons En se réveillant tôt le matin, le pauvre agriculteur, fut ébahi, de constater la disparition des olives qu'il a entassées la veille sur le toit de sa maison. Quelques gfizs d'olives (le gfiz d'olive=32 décalitres) se sont, d'un seul coup, évaporés. Notre agriculteur s'est dirigé alors vers le poste de la garde nationale le plus proche pour déposer une plainte contre les voleurs. A Ain Jloula des truands se sont introduits dans une étable aux portes blindés pour s'emparer de plusieurs sacs pleins d'olives sans laisser aucune trace d'infraction. La propriétaire des lieux, s'est dirigée vers le poste de la garde nationale du village pour déposer une plainte contre ces cambrioleurs importuns.