Profil : Quel est le secret des 90'+5 du Club Africain * Karim Chammari, joue la distance… * Kamel Idir (président du CA) : « Un garçon sérieux, travailleur et exigeant » « On ne se présente pas à une Coupe d'Afrique des nations dans une condition physique précaire. » Faouzi Benzarti a été clair lors de son premier point de presse précédant le stage de Sousse. De leur côté, les joueurs ont perçu le message. Avec le nouveau, ils n'auront pas de répit. Ils ont sué » sous la « falaise » à Monastir. Ils continuent à « souffrir » à Abu Dhabi. Faouzi Benzarti est sans doute un apôtre de Stefan Kovacs . Rappelez-vous. En mai 1971, L'Ajax d'Amsterdam remporte la Coupe d'Europe des clubs champions sous la conduite du Néerlandais Rinus Michels. Un mois plus tard, arrive Stefan Kovacs. Le Roumain, conscient de la valeur foncière de la formation championne d'Europe et de la qualité technique de Cruyff et de ses camarades, s'est efforcé d'en faire des athlètes, des « mangeurs d'espaces » sans, bien entendu, renier les principes de base du football. Stefan Kovacs inventa alors le football total où tout le monde défend, tout le monde attaque, avec pressing constant et permutations fréquentes des postes. Depuis, d'aucuns avaient compris qu'en football, la technique ne suffirait plus pour s'imposer au plus haut niveau. Le football étant un sport où l'endurance occupe une place déterminante, l'objectif majeur est de travailler le foncier, pour être capable de tenir 90 minutes tout au long de la saison. Aussi, la préparation physique est-elle un aspect essentiel de l'avant-saison. Le but de la préparation physique dans le football est de permettre au joueur de faire face aux demandes du jeu et d'utiliser efficacement ses différentes compétences techniques et tactiques tout au long du match. Les performances de la Côte d'Ivoire, du Cameroun , les exploits de Drogba, Eto'o et leurs camarades sur le Vieux continent confirment que le facteur physique sera essentiel pour espérer gagner la CAN. La préparation physique est, par conséquent, devenue l'obsession des joueurs comme des staffs. Faouzi Benzarti en est convaincu. Mais, c'est bien dans les clubs que le travail en amont doit se faire. Qu'est-ce que la préparation physique ? Comment les joueurs travaillent au quotidien ? Comment notre football s'est adapté aux exigences du sport professionnel ? Et comment aborder une saison de Coupe d'Afrique ? Réponse avec Chammari, le préparateur physique du Club Africain. Car la préparation physique est assurément un aspect essentiel de l'avant-saison. Le but de la préparation physique dans le football est de permettre au joueur de faire face aux demandes du jeu et d'utiliser efficacement ses différentes compétences techniques et tactiques tout au long du match. Le football étant un sport où l'endurance occupe une place déterminante, l'objectif majeur est de travailler le foncier, pour être capable de tenir 90 minutes tout au long de la saison. Malgré tout, l'explosivité est une qualité indispensable pour gagner des duels et conquérir le ballon, et vous verrez que certaines approches privilégient cet aspect. Retrouvez la méthode de calcul de type« Georges Gacon 45-15 », la plus adaptée au football d'après les spécialistes, à cette adresse, ainsi que le tableau qui vous permettra d'exploiter ces résultats. Il faut bien comprendre qu'un entraineur qui ne travaille pas régulièrement le développement de la VMA chez ses joueurs passe complètement à côté d'une grande partie de la préparation physique. Le premier point à prendre en compte qu'il faut adapter la préparation en fonction du calendrier et des objectifs visés : on ne fait pas de travail foncier intense entre deux matchs importants ! Les thèmes des cycles sont à choisir entre la vitesse, l'endurance, le travail aérobie, la force, la coordination... On peut bien sûr composer des sous-thèmes pour chaque cycle, pour varier les plaisirs... En tout cas, veillez bien à équilibrer vos séances, pour que les progrès effectués ne s'effacent pas à cause d'un temps de récupération trop long, mais aussi pour éviter le surentraînement qui peut provoquer des blessures musculaires (voir nos articles Les accidents musculaires du footballeur et Les blessures du footballeur amateur). Zeba Traoré, préparateur physique du Stade Toulousain, au milieu de ses joueurs. (L'Equipe)Le passage de la tornade des All Blacks en France au mois de novembre l'a une nouvelle fois confirmé : le facteur physique sera essentiel pour espérer gagner la Coupe du monde. Alors que chaque blessure peut devenir dramatique, la préparation physique est devenue l'obsession des joueurs comme des staffs. Retour sur les clés probables du succès. Alors que les meilleurs Néo-Zélandais sont déjà partis de longues semaines en stage de préparation, les joueurs de l'équipe de France ont travaillé pendant sept semaines à Marcoussis, en marge du Tournoi des Six Nations. Mais c'est bien dans les clubs que le travail en amont doit se faire. Qu'est-ce que la préparation physique ? Comment les joueurs travaillent au quotidien ? Comment le rugby s'est adapté aux exigences du sport professionnel ? Et comment aborder une saison de Coupe du monde ? Réponse avec Zeba Traoré, le préparateur physique du Stade Toulousain et de sa pléiade d'internationaux. Comment gérez-vous la saison 2007 ? Une saison comme celle-là, avec une Coupe du monde en point de mire, avec une triple exigence pour certains joueurs (Top 14, Coupe d'Europe, équipe de France), cela n'a pas été simple pour un club comme Toulouse. Cela a demandé une grosse prise de risques de la part de tout le staff : on est partis sur une logique qui devait permettre aux joueurs d'arriver dans leur meilleur état physique au printemps. Cela supposait une certain prise de risques en terme de charge de travail en amont, toute la phase de pré-saison a été très difficile, très chargée, on a mis les joueurs dans des conditions d'entraînement très poussées pour les faire monter en intensité jusqu'à ce point de mire. C'est une prise de risques qui nous a sans doute coûté la Coupe d'Europe (Toulouse a été éliminé dès la phase de poules). Mais elle était liée à tous les objectifs de la saison, pour le club mais aussi pour les joueurs. Etes-vous en contact avec le staff de l'équipe de France ? Vous échangez avec Max Godemet, le préparateur physique du XV de France ? C'était la grosse difficulté ces deux dernières saisons, parce que les exigences de l'équipe nationale et celles des clubs n'ont pas la même dominante en fonction de la saison. Ce qui a résolu le problème, c'est la communication qui s'est instaurée entre le staff des Bleus et les différents clubs, dont le nôtre. Ici, à Toulouse, nous sommes organisés avec trois préparateurs physiques sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour un travail individualisé en fonction des joueurs. Y-a-t-il un suivi en termes de diététique, d'hygiène de vie, dans un sport longtemps habitué aux excès et aux troisièmes mi-temps ? Il y a une grosse éducation sur l'hygiène de vie. Maintenant qu'ils sont professionnels, chacun a conscience des exigences que cela suppose, au-delà des aspects liés à la performance, il y a ceux liés à la santé. Et c'est une éducation qui a dû être faite et qui est aujourd'hui omniprésente. On a plus besoin de tenir un discours moralisateur pour leur faire comprendre que c'est leur intérêt, malgré la culture de la troisième mi-temps. A la limite, il faut choisir le moment où ils feront des excès. Vous regardez comment travaillent les autres pays, notamment les Blacks, la référence ? Pour moi, la première qualité d'un préparateur physique, c'est de se remettre en question, et d'être très observateur de ce qui peut se faire au-delà de ses propres principes, de ses propres méthodes, de ses propres outils. Le stéréotype est la mort de toute progression. Ceux qui progressent le plus sont ceux qui sont capables de se réajuster rapidement et de renouveler le plus en profondeur l'approche de la performance. -------------------------------- Profil : Quel est le secret des 90'+5 du Club Africain Karim Chammari, joue la distance… Le CA carbure à cent pour cent depuis quelques saisons. Champions de 2008, lesClubistes ne convainquent pas toujours quant à la manière de jouer mais font preuve de lucidité. Marquer en seconde mi temps ou dans le temps additionnel devient depuis 3 ans leur principale spécificité. Arrachant le nul dans le dernier derby qu'ils ont, du reste dominé, ils mettent la pression sur le champion sortant, l'EST. Second au classement à seulement un point du leader « sang et or » (ce dernier a un match de retard à jouer), les protégés de Lechantre ne marquent pas trop (12 buts depuis le démarrage de la saison) mais n'encaissent pas non plus (4 buts dans les filets de Nefzi). On parle beaucoup trop du rôle du premier entraîneur et des joueurs dans la réussite d'une équipe et pas assez du préparateur physique. Pourtant, la préparation physique est un processus intégré et permanent, présent à tous les moments, à toutes les périodes de l'entraînement sportif. Karim Chammari en sait quelque chose puisque considéré par ses pairs comme l'un des maîtres incontestés de cette filière en Tunisie. L'homme aux 47 publications de haut niveau mondial, internationalement reconnu possède un riche CV. Ayant obtenu sa maîtrise en éducation physique à l'ISSEP de Ksar Saïd, Karim Chammari ne s'arrête pas à ce stade et va chercher un doctorat en physiologie de l'effort de la faculté de Montpellier en France. Aussi bien avide que passionné de connaissances, il pousse plus loin ses études jusqu'à l'obtention d'une habilitation à diriger la recherche (dernier diplôme universitaire après le doctorat). Nous vous proposons de découvrir à travers ce portrait un maître de conférences adulé de ces étudiants, un préparateur physique respecté de ses joueurs, un conférencier de niveau mondial, une compétence sûre et un personnage hors du commun. Professionnel chez les «Rouge et Blanc» depuis 2002 ayant commencé avec les jeunes, il est promu préparateur physique de l'équipe fanion à partir de 2003 où il passe deux années. Repéré par les responsables fédéraux, il est appelé dans le staff technique de l'EN pour s'occuper de la préparation physique des jeunes. Mais il est bien vite rappelé dans le giron clubiste qu'il ne quittera plus depuis la saison 2006/2007. Les forumistes du site de la CA clament haut et fort : « Nous avons un trésor au CA qui se nomme Karim Chammari. Espérons qu'on sache le préserver ». Les responsables clubistes ont vite fait de répondre à l'appel pressant de leurs supporters ainsi qu'à celui de la raison et la logique pure et font signer un contrat de 3 ans, au début de cette saison, à leur perle rare. « Je me sens lié au CA où le travail est sérieux et les projets d'avenir des dirigeants très ambitieux. Ils croient réellement en l'importance de la préparation physique et m'ont exhorté à engager trois spécialistes pour les jeunes. Outre ma responsabilité avec l'équipe sénior, je supervise le travail de Nabigh Ammar, Anis Chaâlani et Chames Eddine Guimouli, qui s'occupe des jeunes. D'ici peu, nous allons passer à cinq préparateurs physiques. On est le seul club en Tunisie qui fait appel à des spécialistes des sciences du sport, des universitaires et ça va donner des résultats à moyen terme », clame -t-il fièrement. Sollicité par le comité olympique qatari Les sollicitations affluent de toutes parts pour « le monsieur préparation physique » par excellence dont celle du comité olympique qatari qui réclame à cor et à cris les services de ce surdoué. Mais Karim Chammari n'est pas du genre à se laisser doper par les dollars ou à se prendre la tête. Il suit son bonhomme de chemin et exerce son métier avec passion, favorise son pays et l'appel du devoir parce que ses fonctions ne se limitent pas au seul CA. Il est aussi chef de l'unité de recherche « évaluation, sport, santé» au centre national de la médecine et des sciences du sport. Il travaille en collaboration avec la France, l'Italie, la Norvège, Hong Kong, l'Australie et l'Espagne. Outre les 47 publications susmentionnées, Karim Chammari a écrit deux livres : l'un sur le travail de la musculation et l'autre sur les efforts en aérobie. Un troisième est en cours de réalisation et porte sur la préparation physique en football. Sa publication est prévue pour fin 2010. Il est maître de conférences à l'ISSEP et responsables des masters. Ces étudiants ne tarissent pas d'éloges à son égard. D'ailleurs, dans un sondage organisé et publié par le site de l'ISSEP pour désigner le meilleur professeur de l'institut, Karim Chammarri prend le large et surclasse tous ces collègues en glanant 77,2%des voix. Indice révélateur de la notoriété du monsieur et sa popularité! Deux qualités essentielles, la force et l'endurance Ancien athlète d'élite en planche à voile, certains jaloux reprochent à Karim Chammari l'invasion du monde sacré du foot. Mais les contres arguments du bonhomme sont solides et ses diplômes dans le domaine biens réels. Ainsi, son diplôme de préparateur physique professionnel du ballon rond obtenu à la fédération italienne de football, secteur technique et son diplôme de football premier degré en font un spécialiste en ce sport roi. De son côté, il affirme ironique: « je n'ai aucune prétention de devenir entraîneur. Ce n'est pas ma spécialité! J'ai tenu à avoir ce diplôme pour mieux comprendre le foot». La messe est dite mais le sous- entendu évident car Karim Chammari adore les défis et ne penche nullement dans la fausse modestie. Il est sûr de sa valeur et maîtrise merveilleusement bien son sujet. Il assure que la préparation physique constitue 30% du travail d'une équipe et que le mental des joueurs s'appuie en grande partie sur le physique. Thèse appuyée magnifiquement par la capacité des clubistes à marquer dans le temps additionnels qui n'est pas comme l'affirme certains techniciens une nouvelle mode ou un hasard mais bel et bien scientifiquement explicable et justifiable. En effet, l'effort du footballeur est composé d'efforts explosifs et répétés. Ce qui en appelle à travailler deux qualités essentielles, la force et l'endurance. Les clubistes démontrent en compétition qu'ils résistent bien à la fatigue ce qui leur laisse la fraîcheur et la lucidité nécessaires pour marquer dans le « money time ». Travailleur méthodique et scientifique Les fiches informatisées de tous le joueurs clubistes indiquant, leur temps de jeu, par match, par saison, leurs blessures leur courbe de forme et toutes les données les concernant témoignent du travail méthodique et scientifique de Karim Chammari. Pourtant, certains lui ont reproché les blessures de quelques joueurs. Ce à quoi il rétorque « quand on joue au foot, on ne peut éviter les blessures. Mais au CA ce ne sont jamais des blessures dues à une mauvaise préparation physique. Les joueurs ont une vie en dehors du terrain. Leur hygiène de vie et la manière dont il se préserve compte tout autant. Il est, donc inutile de mettre tout sur le dos du préparateur physique ou de l'entraîneur!» Et la forme qui tarde à revenir pour certains anciens blessés ? Question qui ne semble pas embarrasser le coach du physique puisque sa réponse est toute prête: « Pour revenir en forme il faut beaucoup jouer et pour jouer il faut être au meilleur niveau. Rien ne vaut la compétition officielle. Elle constitue une partie intégrante de la préparation physique. La compétition officielle sollicite une présence physique et mentale très spécifiques et c'est là que réside la difficulté de la tâche de l'entraîneur. Il a besoin du joueur mais en même temps il ne peut pas l'incorporer dans la compétition officielle qui requière les éléments les plus en forme. C'est ce qui explique le temps que mettent les joueurs pour revenir à leur meilleure forme après des bobos physiques ». La longévité du travail de Chammari au CA ne crée t-elle pas une sorte de familiarité avec les joueurs. « Au contraire, renchérit l'intéressé, cette complicité facilite ma tâche. Ils ont confiance en moi et j'en profite pour les soumettre aux efforts physiques qui s'imposent. Je suis ami avec les joueurs mais en même temps très dur et exigeant ». Cette année le CA souffre de son effectif riche et les choix de l'entraîneur sont très souvent contestés. Les supporters s'interrogent ; pourquoi Aouadhi et pas Sallami ou Helmi Hmam ? Le non titularisation de Wissem Yahya pendant une bonne partie de début de saison faisait jaser. Qu'en pense Karim Chammari ? « Avoir un effectif riche constitue un avantage pour le staff et un inconvénient pour les joueurs. Ils veulent tous jouer mais l'entraîneur aligne les plus en forme. Mais franchement, on préfère ça à un choix faible et limité! Ceci dit, M. Lechantre travaille la dessus et essaye d'aligner ceux qui répondent au mieux à sa stratégie.» Justement, après la « Ben Chikhamania », qu'est ce que Lechantre apporte au CA ? « Ben Chikha a laissé de grands souvenirs. Il reste dans nos cœurs mais on continue à travailler. Le Chantre a un projet de jeu et essaye de le réaliser. Il allie sérénité, calme et rigueur. C'est très agréable de collaborer avec lui. Nous avons un staff technique solidaire qui coopère merveilleusement bien ensemble ». La question qui nous rend perplexe demeure de savoir; Où Karim Chammari trouve t'il le temps pour assumer toutes ses responsabilités à côtés de sa vie familiale puisque l'homme est marié et père de trois enfants ? La réponse fuse claire nette et stupéfiante: « Je ne prends que quatre jours de vacances par an!» C'est dire la lourdeur de la tâche et l'ampleur du sacrifice. Mais pour les scientifiques et les chercheurs c'est dans l'ordre des choses. Rien ne veut le plaisir d'une publication accepté, le ravissement du travail bien fait, la joie d'un cours bien assimilée, le bonheur du devoir accompli et la passion toujours renouvelé de la réussite de son équipe. Car Karim Chammari est un inconditionnel du CA et il n'hésite pas à faire la mea culpa : « Mes réactions après les buts sont celles d'un passionné. Je suis un passionné dans la vie aussi mais j'avoue que pour être un vrai professionnel, il ne faut pas trop aimer le club! » Peut-on en vouloir à un professionnel de convenir aimer trop son club? Dans le cas d'espèce on est plutôt touché par la sincérité de l'homme et son honnêteté. Karim Chammari ne s'arrête jamais! De l'ISSEP, au centre national de la médecine et des sciences du sport, en passant par le Parc A ou encore entre deux vol pour faire partie d'un jury dans des soutenances de thèses de doctorat, il devient le M. 100 mille volts du sport tunisien. Qu'il est parfois bénéfique de constater que le sport n'est pas uniquement fait de querelles intestines, de violences, de polémiques, d'invectives et de barbarie même ! Dans l'ombre, loin des feux des projecteurs, sans s'exhiber et faire des vannes, des hommes honnêtes, intègres et sérieux travaillent consciencieusement et avec acharnement dans le cadre de leur spécialité à faire évoluer le sport. Karim Chammari en est la parfaite illustration! Aida ARAB ACHAB ----------------------------------------- Kamel Idir (président du CA) : « Un garçon sérieux, travailleur et exigeant » « Karim Chammari est un garçon sérieux, travailleur, exigeant et passionné. Il est toujours très heureux quand l'une de ces publications est acceptée. J'ai cru en lui depuis le début. Je suis convaincu qu'on doit juger quelqu'un sur son travail et les résultats qu'il atteint. Quand je vois le comportement des joueurs durant la rencontre et surtout comment ils terminent les matches, je me rends compte de l'engagement de Karim auprès d'eux. Il a beaucoup apporté au groupe non seulement sur le plan physique mais aussi celui psychologique. Je suis tellement épaté par son travail et convaincu de son efficience, que j'ai prolongé son contrat de 3 années supplémentaires. Je lui ai donné aussi la responsabilité de superviser le travail des préparateurs physiques des jeunes. On a remarqué que les jeunes joueurs qui rejoignent le groupe des seniors sont sujets aux blessures et pubalgies ce qui dénote des entraînements insuffisamment planifiés sur le plan physique. Pour cette raison, nous restructurons la préparation physique chez les jeunes sous l'encadrement de Karim.»
