Il s'agit de deux copains habitant le même quartier. Ils ont pris l'habitude de se voir au coin de la rue pour échanger les idées et de papoter à défaut de faire autre chose puisqu'ils n'ont aucune autre activité. Ils ont remarqué l'absence des habitants de la maison appartenant à l'oncle d'un ami. L'idée a germé dans leur esprit afin de pouvoir pénétrer à l'intérieur de la maison en vue d'y commettre un cambriolage. Ils ont proposé au neveu de leur permettre d'entrer à la maison. Ce dernier sachant que les clés de la maison ont été confiées à sa mère , n'a pas trouvé de difficultés pour les prendre et permettre à ses amis d'entrer au domicile en toute tranquillité. Le neveu n'a jamais imaginé que ses deux amis avaient l'intention de cambrioler la maison. Une fois à l'intérieur, les deux accusés dans cette affaire ont fait main basse sur une mobylette, un récepteur , une chaîne stéréo , des disques DVD et surtout des bijoux appartenant à l'épouse du plaignant. Celui-ci de retour chez lui, ayant découvert qu'il a été délesté de ses biens, alla de suite au poste de police le plus proche pour déposer une plainte contre inconnu. En se déplaçant sur les lieux, les enquêteurs n'ont pas trouvé de traces d'effractions. Ils ont conclu que les voleurs ont pu accéder à la maison sans effraction. Le plaignant déclara à la police qu'il a confié les clés de son domicile à sa sœur. De fil en aiguille les enquêteurs ont pu savoir selon les déclarations du neveu, que ce dernier a remis la clé aux cambrioleurs. L'enquête a permis de déterminer avec exactitude qu'un des accusés a vendu la mobylette volée, à un prix dérisoire et que son complice s'est approprié le récepteur de chaînes de télévision Arrêtés ils ont été traduits devant la chambre criminelle du tribunal de première instance à l'effet d'y être jugés pour violation de domicile, vol. Les deux accusés ont eu des attitudes tout à fait contradictoires Le premier clamait son innocence en déclarant qu'il n'avait rien à voir avec le vol et que son tort était uniquement d'avoir acheté le récepteur, le deuxième par contre a avoué avoir commis le vol avec son complice. Chaque avocat a épousé la version de son client. Le premier devant l'aveu total de son client, a demandé au tribunal les circonstances atténuantes. Le deuxième avocat s'est basé sur les déclarations de son client pour demander l'acquittement pour défaut de preuves. Après délibérations, le tribunal déclara les deux accusés coupables des faits incriminés. Ils ont été condamnés respectivement à 4 et 5 ans de prison.