Préserver les sites archéologiques est devenu de plus en plus une priorité tant au niveau national qu'international. Outre les lois et législations en vigueur punissant sévèrement le trafic de pièces archéologiques, plusieurs associations et organisations mondiales se déploient à l'effet de dénoncer tout trafic spoliation pillage dans ce domaine. A titre d'exemple, " l'association des archéologistes " en Egypte, dont les membres qui ne sont pas forcément des spécialistes( archéologues), œuvrent à la protection des pièces archéologiques du pillage et du vol.
Parmi ces membres il y des cinéastes dont notamment Omar Charif, des médecins des hommes de lettres et des intellectuels de tout bord.
Le législateur tunisien est intervenu dans ce sens pour réprimer sévèrement aussi bien le trafic que le pillage de nos sites archéologiques.
La vigilance des auxiliaires de justice, a permis dernièrement le démantèlement de tout un réseau international de trafic de pièces archéologiques, dont certains compatriotes sont membres.
Ces sites archéologiques font partie de notre patrimoine. Ils constituent un indice important de notre histoire et de notre civilisation.
Dilapider des pièces archéologiques pour une contrepartie pécuniaire est un crime contre l'humanité, car ces pièces ne correspondent à aucune valeur vénale, et c'est en cela même qu'elles constituent un patrimoine national que personne ne peut s'approprier ni exploiter à son propre profit.
Nous devons tous prendre conscience de cet état de fait, et réagir spontanément afin d'œuvrer par tous les moyens à la protection de nos sites archéologiques.
Le citoyen qui découvre dans son terrain, suite à des travaux, des pièces de monnaie anciennes, ou des statuettes datant de l'époque romaine par exemple, est tenu de les remettre sans tarder aux autorités qui savent les utiliser à bon escient.
D'ailleurs les particuliers qui découvrent un trésor dans leur propriété sont récompensés s'ils en avisent les autorités, en ayant un certain pourcentage sur la valeur de ce trésor.
Par contre, quiconque s'abstient sciemment de le faire, encourt une peine de prison ainsi qu'une amende et ce en vertu de l'article 281 du code pénal modifié par la loi n°2005)46 du 6 juin 2005.
Bien sûr le trafic est beaucoup plus sévèrement puni, même si les pièces concernées ont été découvertes dans une propriété privée.
En tout état de cause la place d'une pièce archéologique n'est pas dans la niche d'une somptueuse villa d'un particulier, son utilité n'étant pas seulement ornementale, car elle est tout à fait d'une autre dimension.
La préserver est une attitude patriotique, de tout citoyen soucieux de l'identité nationale et de l'intérêt collectif.