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Les consommateurs s'estiment-ils assez protégés ?
Flash-back - Le 2 février 1992, on lisait sur Le Temps
Publié dans Le Temps le 02 - 02 - 2010

Dans une société basée sur la consommation de masse et se trouvant de surcroît en pleine mutation industrielle, il convenait de s'interroger pratiquement sur les garanties dont disposent nos 7,6 millions de concitoyens pour se prémunir des éventuels aléas occasionnés par les produits de consommation et des exactions perpétrées par des commerçants en manque de civisme.
En deux mots, est-ce que nos concitoyens s'estiment suffisamment protégés ou au contraire se sentiraient-ils bernés ?
C'est ce que nous vous proposons de découvrir par le truchement de ce mini-sondage on ne peut plus explicite.
Sonia Boughelmi (vendeuse ) :
Ce qui m'exaspère le plus chez les commerçants c'est la mauvaise foi dont ils font généralement preuve pour vanter les supposés attraits de tel ou tel produit sans se préoccuper de satisfaire honnêtement leur clientèle.
Parmi les autres exactions dont la plupart des commerçants se rendent coupables celles liées ou en rapport au système de pesage devraient être combattues coûte que coûte.
C'est que l'épicier, le marchand de fruits secs et le boucher ont pris la mauvaise manie de facturer la marchandise en fonction de la graduation supérieure alors que légalement le prix à payer est celui du poids exact et non pas celui du poids approximatif.
Quant aux marchands de fruits et de légumes il est inutile d'évoquer les fruits gâtés qu'ils glissent habilement au milieu du sachet et le " coup de pouce "qui maintient " criminellement " le plateau de la balance dans le sens souhaité.
Mohamed Marsaoui (chauffeur à la SNT) :
Il m'est parfois difficile de supporter sans mot dire l'attitude irresponsable de certains commerçants qui n'ont aucun sens du commerce et s'estiment à tort indispensables.
Au lieu d'accueillir le client avec bienveillance et le servir avec un minimum de tact, ils préfèrent adopter une mine renfrognée et le servir avec rapidité pour ne pas dépenser inutilement le peu de psychologie et d'énergie qui les caractérise.
Pour les remettre au plus vite à leur juste place on ne peut rien faire d'autre que les boycotter, mais cela s'avère parfois impossible du fait qu'en banlieue par exemple, l'absence totale de concurrence engendre un certain monopole que ces commerçants exploitent à tort et sans se préoccuper de contenter leurs clients.
Afif Chikhaoui (employé aux abattoirs) :
C'est vrai que le consommateur tunisien doit souvent subir passivement les humeurs des commerçants et acceptent sans broncher les produits qu'on lui vend.
Cette situation alarmante dénote en fait d'un renoncement asocial engendré par le manque évident de concurrence sur le marché tunisien et d'une ignorance ou soumission certaine des consommateurs quant aux possibilités qui leur sont offertes de dénigrer les produits ou pratiques commerciales qui ne leur conviennent pas.
Heureusement, que nous assistons aujourd'hui aux prémices d'une certaine concurrence qui arrivera (souhaitons-le), à assainir tous les secteurs par l'émulation qu'elle génère entre les producteurs.
Il est utile à mon avis d'évoquer en ce sens les déboires vécus par une société d'alimentation spécialisée dans les pâtes après l'arrivée sur le marché de produits concurrentiels et qui s'est vue dans l'obligation d'améliorer la qualité de ses produits pour éviter la faillite.
Rafika Chamakhi (fonctionnaire) :
A mon avis, la situation telle qu'elle se présente à l'heure actuelle est due soit à l'incapacité des producteurs qui ne peuvent aisément s'adapter aux nouvelles techniques de fabrication soit à la malveillance, ce qui est infiniment plus grave.
De toutes les façons ces deux hypothèses ne sauraient justifier en rien l'anarchie qui prévaut et atteint quotidiennement " ses victimes ".
Qui en effet pourrait prétendre n'avoir jamais découvert une saleté dans ce pain ? Qui pourrait se vanter d'avoir acquis la marchandise de son choix sans avoir eu à débourser un complément pour l'obtenir ? Qui s'est rendu à une boucherie sans tergiverser de peur de se voir refiler un os en guise de viande ?
Lobna Khadraoui (femme au foyer) :
Je me méfie davantage des commerçants que des produits que j'achète.
C'est certainement malheureux à dire mais que voulez-vous y faire ? Il est devenu aujourd'hui impossible de faire confiance à qui que ce soit. Partout on ne pense qu'à l'aspect matériel des choses à croire que les gens sont deve
Vous achetez un kilo d'oranges, on vous dit qu'il y en a deux et en rentrant chez vous, vous vous apercevez qu'on vous a vendu des fruits gâtés. Comment voulez-vous qu'on ne fasse pas preuve de méfiance ensuite ?
Azouz Jomni (employé dans les assurances) :
Nous sommes confrontés constamment à des abus, liés directement à la qualité du produit ou bien commis par les commerçants eux-mêmes et ces agissements culminent régulièrement durant le mois de Ramadan.


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