Une fête religieuse dans notre pays est synonyme de solidarité et de générosité. Des valeurs dictées par la religion musulmane et politique sociale de notre pays! Fidèle à ces valeurs, et poussée par sa nature portée sur le don, Mme Amel Materi a profité de l'occasion du Mouled – tout comme elle l'a déjà été lors du Ramadan, Aïd El Kebir et les autres occasions religieuses – afin d'ouvrir le local de l'AMT de la cité populaire El Riadh aux nécessiteux. 250 familles ont ainsi eu droit à des dons en nourriture (lait, huile d'olive, farine, semoule, et sucre). Des personnes physiques et morales, ainsi que Mme Materi elle-même ont tous participé afin de les collecter. Outre l'argent, une équipe s'est mobilisée pendant trois semaines afin de rassembler les dons et organiser la distribution. Cela s'est passé dans une ambiance festive en la présence de M. Néjib Berrich, Secrétaire d'Etat au Ministère de l'équipement, M. Ibrahim Dahmani Secrétaire Général du comité de coordination du RCD de la Marsa, M. Mohamed Ghazali, délegué de la Marsa, ainsi que Mesdames Najwa Fathallah, Secrétaire Générale adjoint chargée de la femme et Samira Arafa Secrétaire Générale adjoint chargée de la formation, ainsi que les présidentes des filières de l'AMT de Carthage, Gammarth, la Goulette, Sidi Bou Said et la Marsa. Mme Amel Materi fait certes les choses dans les règles de l'art lors des occasions religieuses afin que les nécessiteux ne se sentent pas privés, mais elle travaille pour leur bien dans l'ombre tout au long de l'année. A part les dons matériels et financiers, elle est là avec toute sa sollicitude pour soutenir les femmes et les handicapés, et prendre en charge les malades et les orienter. Sa cellule de l'AMT reçoit les gens et les oriente concernant aussi des problèmes juridiques et évidemment sociaux. Citons à titre d'exemple – et on ne peut compter les exemples quand il s'agit d'un travail quotidien et acharné – le cas d'une femme battue par son mari dont les échos sont arrivés à Mme Materi. Il a suffi qu'elle reçoive un coup de fil la prévenant de l'affaire pour qu'elle aille voir le mari et mettre fin à la souffrance de la dame. Apprenant qu'il est buveur, elle l'a même incité à arrêter. Plus que de la générosité, Mme Materi mène à travers ces interventions une lutte contre la délinquance. Elle l'a dit clairement au mari « quel pourrait-être le résultat du fait de boire devant ton enfant et battre sa maman en sa présence, sinon la délinquance ? ». Consciente de ce danger, elle lutte en conséquence, parallèlement aux actions qu'elle mène afin d'améliorer les conditions financières des nécessiteux.