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Diagnostic d'une crise
Dossier - CSS : 3 points en 5 matches !
Publié dans Le Temps le 10 - 03 - 2010

Désormais rien ne va plus au Club Sfaxien dont la situation ne cesse ces dernières semaines surtout d'aller de mal en pis au grand dam de son public qui n'en revient toujours pas de voir les siens descendre si bas. De mémoire de sportif, les Clubistes de Sfax ne se sont jamais enlisés dans une médiocrité pareille avec quatre défaites essuyées en cinq matches dont trois successivement.
Ce même public prenant son mal en patience et faisant contre mauvaise fortune bon cœur s'est tenu malgré une perceptible grogne aux côtés de son équipe venant nombreux pour les soutenir d'abord contre le Club Africain et ensuite face à l'Espérance avec l' espoir de la voir réagir salutairement et de sortir du creux de la vague. Malheureusement à chaque fois une grosse désillusion fut au rendez-vous. Et là où sont les choses les Khalloufi et consorts ne sont pas près de voir le bout du tunnel tellement les facteurs de blocage sont à la fois nombreux, complexes et, vu l'état des lieux peu reluisant qui prévalent au sein du club, sont difficiles à surmonter.
Retombées d'une relation conflictuelle
Il n'échappe à personne que et à quelque niveau que ce soit rien ne peut fonctionner convenablement dans la discorde en l'absence d'un consensus des parties gérantes d'un système et une association sportive en est un. Et, dans le cas d'espèce, le Club Sfaxien ne fait que payer les frais d'une relation conflictuelle, dès le début, entre le président Moncef Sellami et son second, Moncef Khemakhem. Incompatibilité d'humeur ou divergence de vue manifeste et inconciliable entre les deux hommes ? Les deux à la fois et c'est pourquoi toutes les démarches entreprises, à maintes reprises par soit le comité des sages soit encore le haut comité de soutien pour rapprocher les deux responsables et les amener à travailler dans le minimum requis d'entente sont demeurées sans suite. Tout au plus, elles ont permis dans les meilleurs des cas à des accalmies éphémères. La cohabitation entre les deux " Moncef " s'est avérée impossible tellement leur vision des choses est diamétralement opposée à propos des principaux sujets ayant trait à la marche du club et notamment celle de l'équipe senior de football.
Concernant la gestion de l'effectif (départs et recrutement des joueurs, les contrats de ces derniers), du sort à réserver à l'entraîneur Luka, le premier voulant le gardien jusqu'à la fin de la saison et l'autre désire le voir plier bagages au plus tôt. Les idées et autres convictions ne sont nullement partagées.
L'on peut ne pas être d'accord sur toutes les questions mais il y a lieu de parvenir à un compromis préservant les intérêts du club qui doivent primer sur toutes les autres considérations d'ordre personnel, mais dans le cas d'espèce, le compromis dans la plupart des cas s'étant avéré impossible.
Toujours est-il que se voyant devant l'impasse, Moncef Khemakhem a jugé opportun de démissionner des affaires techniques de l'équipe première. Mais cette démission loin de débloquer la situation est venue la compliquer davantage surtout que Moncef Sellami de par sa résidence à Tunis et ses charges professionnelles dans la capitale sa présence à Sfax, ne peut être que périodique et que par conséquent il n'est pas en mesure de faire un suivi minutieux de son groupe en dépit de son grand souci d'être constamment à son écoute.
Les choix contestés de Luka
Les joueurs sont unanimes à considérer Luka comme étant un bon entraîneur mais au-delà de la qualité de son travail sur le terrain, le technicien belgo-croate n'échappe pas aux critiques quand il s'agit de l'exploitation de l'effectif mis à sa disposition. Une bonne frange du bureau directeur et à sa tête le 1er vice-président du club et la quasi-totalité du public lui reprochent en effet ses choix jugés inopportuns et mal appropriés dans la composition du onze rentrant et des remplacements effectués en cours du match. Pas plus que dimanche dernier contre l'Espérance il aligna au poste de latéral droit Ouerghemmi alors que c'était Hammami qui était le mieux indiqué pour animer ce flanc de la défense. De même le choix de laisser Bergaoui sur le banc n'a pas fait l'unanimité, sa titularisation de l'avis général s'imposait comme second pivot aux côtés de M'rabet. Tout comme les Clubistes de Sfax n'arrivent toujours pas à bien comprendre la décision de mettre sur le banc l'attaquant nigérian Uché Ogba qui n'a fait sa rentrée qu'à la 80' alors que contre le Club Africain il a donné le plus escompté de lui à l'attaque sfaxienne durant les trente dernières minutes qu'il a jouées. Et puis, que fait Ali Maâloul au milieu du terrain ? Il est d'autre part, reproché à Luka de ne pas se fixer à un ou deux éléments près sur son onze rentrant en procédant à chaque fois à des changements fréquents qui ne lui ont pas permis de soigner la cohésion et les automatismes.
Un effectif surestimé ?
Tout en convenant du fondé d'une partie des reproches faites à l'entraîneur, on ne souligne jamais assez la part de la responsabilité des joueurs dans cette dégringolade. D'abord, niveau motivation ils ne furent pas, souvent, au dessus de tout soupçon. A quelques sorties près ils passèrent à côté de leur sujet, développant un football à l'emporte-pièce alors que le CSS était jusque-là réputé par la qualité de son jeu qui faisait le bonheur des puristes. Ceci est d'autant plus à condamner que les joueurs du club qui ne parvenaient plus à faire trois passes successives sont parmi les mieux payés et touchaient régulièrement leurs salaires. En fait à voir la médiocrité du rendement de certains joueurs tels que Hamza Younès, Hamdi Rouid, Hadj Messaoud et Fateh Gharbi, l'on ne peut ne pas se demander s'ils ne sont pas surestimés avec une réputation sur faite.
Toujours est-il que le public sfaxien exaspéré par autant d'improvisation des uns, de l'indifférence des autres (les joueurs) exigent aujourd'hui, plus que jamais des décisions à la mesure de la gravité de la situation susceptible de remettre l'équipe sur la juste voie, celle du salut !
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Moncef Sellami (Président du Club) : " Responsabilités partagées "
Je reconnais que le club traverse une mauvaise passe et toutes les parties concernées par la marche du club à savoir le bureau directeur, le staff technique et les joueurs assument ensemble la responsabilité de cette situation. Me concernant j'ai tout fait pour une cohésion sans faille des membres du bureau directeur étant convaincu que seule la concertation est de nature à permettre au club d'aller de l'avant. Mais malheureusement il y a des gens qui acceptent de travailler sur la base de ce principe et d'autres qui lui tournent le dos. Je n'ai pas les mêmes formation et culture que le 1er vice-président du club tout comme nous n'avons pas le même degré de maturité et pour toutes ces raisons l'entente et la cohésion ont fait défaut. Autre chose sur laquelle je suis intransigeant c'est mon refus catégorique de travailler sur le court terme uniquement en négligeant le moyen terme. Il ne faut pas, en effet, regarder les bouts du pied mais voir assez loin. Les retouches au quotidien et autres palliatifs ne mènent nulle part en ce sens que si l'on colmate une brèche d'autres s'ouvriront aussitôt avec toutes les conséquences que l'on imagine. Toujours est-il que là où en sont les choses il est impératif de prendre les décisions qui s'imposent à tous les niveaux c'est-à-dire les responsables, le staff technique et les joueurs. La fuite en avant n'a que trop duré et le contexte exige des solutions radicales que je ne prendrai pas tout seul, unilatéralement mais collégialement et dans lesquelles seul l'intérêt suprême du club sera pris en considération.
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Moncef Khemakhem (1er vice-président) : " L'impression de prêcher dans le désert ! "
Que le club soit dans une crise c'est l'évidence même et en tant que 1er vice-président je ne fuis pas les responsabilités. Au contraire je les assume entièrement et il appartient à tout un chacun des membres du bureau directeur, le président en tête d'assumer les leurs. Je considère en effet que les responsabilités sont collectives. De même il faut souligner que certains joueurs ont failli à leurs devoirs envers le club malgré le fait qu'il leur a assuré les meilleures conditions à la fois morales et matérielles pour réussir. Malheureusement ils se sont souciés davantage de leurs intérêts propres au détriment de celui du club auquel ils doivent tout. L'entraîneur Luka dont je suis derrière son recrutement sur la base d'un CV qui m'a convaincu sur le papier non seulement n'a pas été en mesure de répondre à nos attentes mais pis encore il a engagé l'équipe sur une pente raide par ses choix et ses méthodes dénués de tout bon sens. Et, partant de ce constat j'ai demandé son limogeage mais en vain et voyez où en sont arrivées les choses.
Quand j'ai senti que je prêchais dans le désert non pas uniquement concernant l'entraîneur mais sur d'autres questions comme celle se rapportant aux nouveaux contrats de certains joueurs j'ai préféré démissionner des affaires techniques de l'équipe de football. Je ne terminerais pas sans attirer l'attention que toutes les décisions qui ont été prises concernant la vente, le prêt ou la libéralisation des joueurs ont été discutées avec le président du CSS qui les a avalisées toutes sans exception. Venir après nous assumer la responsabilité d'avoir vidé l'équipe ne peut convaincre personne.
A.K
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Mokhtar Dhouib (ex-international - CSS) : " Une remise en question générale s'impose "
Je suis vraiment navré de voir mon club en arriver là. Je ne me rappelle pas que le CSS ait connu pareille mauvaise période, essuyant quatre défaites en cinq matches dont trois de suite affectant sérieusement l'image de marque du club.
Celui-ci s'est dangereusement engagé dans des sentiers battus par suite des relations conflictuelles endémiques entre les deux premiers responsables.
Inéluctablement les rapports de ces derniers se sont répercutés négativement sur l'équipe première de football surtout que certains joueurs n'ont pas manqué d'exploiter cette faille qu'à leur tête. La discipline au sein du groupe s'est dangereusement relâchée, la motivation des joueurs ou du moins une bonne partie d'entre eux, s'est réduite à sa plus simple expression à tel point qu'on a l'impression que le simple supporter est davantage soucieux de la bonne marche de l'ensemble des joueurs.
Maintenant que tous les témoins ont viré au rouge, il est urgent que l'on prenne les décisions qui s'imposent pour dégager le club de l'impasse dans laquelle on l'a engouffré. Le bureau directeur et surtout ses membres influents se doivent de mettre derrière eux les différends et autres conflits et entamer une page nouvelle en considérant d'abord et surtout l'intérêt du club. Celui-ci n'appartient ni à X ni à Y mais à tous les clubistes sfaxiens qui souffrent énormément en le voyant descendre si bas. Le CSS, grand club du pays et riche par son histoire ne mérite pas que l'on le mette dans d'aussi mauvais draps.
Ceci étant je me déclare totalement pour le départ immédiat de Luka sous la férule duquel l'équipe ayant perdu son cachet propre est devenue méconnaissable. D'autre part l'effectif actuel, surestimé, doit être impérativement renforcé lors du prochain mercato par des recrutements ciblés. Mais d'ici là l'ensemble a besoin d'être secoué de sa léthargie par un technicien à la fois compétent et un homme de poigne. Je renouvelle mon appel pour la constitution d'une commission composée d'anciens joueurs qui peut aider les responsables dans les questions techniques notamment en matière de recrutement des joueurs.
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Dans le rétro : Déjà 4 défaites de suite en 1997-98…
Le CSS, un des grands clubs tunisiens, vient de subir trois défaites consécutives (dont 2 à domicile), et pas plus que 3 points ramassés sur les 5 premiers matches de la phase retour (4 buts pour et 8 contre) dont 3 disputés à Sfax, période durant laquelle il a récolté 8 à l'aller avec 3 déplacements au programme (8 bp et 6 bc).
Le premier club du sud tunisien est-il habitué à pareilles situations ?
Il faut remonter à la saison 1997-98 pour trouver le CSS dans une position pire en concédant 4 revers successifs: (0-1)face au CA* (10ème journée), (1-2) ESS (11ème journée), (1-2) COM* (12ème journée) et (1-2) CAB (13ème journée).
Mais le CSS a connu quelques autres traversées du désert avec des périodes plus ou moins longues sans le moindre succès; à titre d'exemple citons:
-1999-2000: 4 journées (de la 19ème à la 22ème); ESZ* (1-1), USM (2-2), CAB* (1-1), ESS (1-1).
-2000-01: 6 journées (de la 3ème à la 8ème); OB*(1-2), EST(0-0), CSHL*(1-1), ASD*(1-1), CA(1-1),USM*(1-3).
-2001-02: 5 journées (de la 18ème à la 22ème); ESS*(2-3), EST(1-3), CSHL*(3-3), COM(2-2), CAB(2-2).
-2002-03: 4 journées (de la 4ème à la 7ème); USM*(0-0), ESZ(1-1), CAB*(0-1), EST(1-2); puis 4 autres journées (de la 16ème à la 19ème) ESZ*(0-0), CAB(0-0), EST*(1-2), CSHL(1-3).
-2005-06: 7 journées (de la 17ème à la 23ème); EST(1-2),ASM*(0-0),ESS(0-0),USM*(0-0),CA*(0-2),EOGK(0-0),EGSG*(1-1).
-2007-08: 6 journées (de la 15ème à la 20ème) EST(0-2),USM*(0-1),ESZ*(1-1),OB(1-1),ESS*(0-1),CA(0-1) puis 5 autres jées (de la 22ème à la 26ème) CSHL(1-1), SG*(0-0),ST(2-2),JS*(0-1),EGSG(0-1).
-2008-09: 4 journées (de la 8ème à la 11ème); ASM*(0-0), CAB*(0-0),CA(0-0),ESS*(0-0).
Les 6 défaites concédées après 5 journées du retour de l'actuelle saison, représentent un des plus lourds totaux subis par le CSS qui, durant tout l'exercice d'un championnat, n'a échoué que:
- 2 fois: en 1970-71 et 1977-78.
- 3 fois: en 1980-81 et 1982-83 (invaincu à domicile pendant cette dernière saison).
- 4 fois: en 1963-64, 1968-69 (invaincu à domicile) et 1979-80.
- 5 fois: en 1962-63, 1975-76, 1994-95, 1997-98, 1999-2000 et 2001-02.
- 6 fois: en 1964-65(invaincu à domicile),1965-66,1967-68,1972-73, 1976-77,1993-94 et 1996-97(aucune défaite locale lors de ces 2 dernières saisons).
NB: les clubs suivis du signe(*) ont joué à domicile.


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