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La fin tragique d'une femme de joie
Enigmes judiciaires
Publié dans Le Temps le 16 - 04 - 2007

"Lili" avait eu une très mauvaise expérience d'un mariage qui a duré une dizaine d'années et qui s'était soldé par un divorce à sa demande, lassée du comportement d'un mari violent et alcoolique.
Issue d'un milieu modeste, ses parents l'avait mariée à celui-ci alors qu'elle n'avait que dix-huit ans et elle était sa cadette de vingt ans.
A quarante ans, il faisait beaucoup plus vieux, étant physiquement affecté par l'alcool et tous les autres abus, car il passait son temps au jeu où il a mis presque toutes ses économies.
Ce fut pour ces raisons entre autres que les relations entre ces deux époux s'étaient dégradées de jour en jour.
Les scènes de ménages se multipliaient et la jeune femme se sentait de plus en plus étouffée.
Le mari devint encore plus violent depuis qu'ils soupçonna sa femme d'avoir une relation secrète avec le jeune voisin qu'il avait pourtant connu, étant encore enfant.
Que pouvait-il faire ? d'autant plus qu'au cours d'une violente altercation, son épouse lui exprima clairement et ouvertement ses sentiments envers ce jeune homme.
Il la roua de coups lui causant plusieurs ecchymoses et un œil au beurre noir. Mais cela n'était pas de nature à l'y faire renoncer.
"Il est préférable qu'on divorce lui dit-elle. Je ne t'aime plus et j'en au plus que marre de cette vie terne, sans goût, et sans but".
-"Je ne te lâcherai pas, rétorqua le mari sorti de ses gonds, je te dénoncerai pour adultère, tu iras en prison !"
-"Tu n'y pourras rien ! tu n'as aucune preuve mon pauvre.
Il vaut mieux qu'on parte chacun de son côté, proprement sans tergiversations ni chantage", lui dit l'épouse sur un ton angoissé, feignant d'être sûre d'elle-même.
Ce fut dans ces conditions que les deux époux avaient fini par divorcer, pour aller chacun de son côté, puisqu'il n'y avait plus rien qui les liait, aucun enfant n'étant issu de leur relation conjugale dissoute.
La jeune femme, aux parents décédés s'était brusquement trouvée livrée à elle-même.
Quant à sa relation avec le jeune homme, elle c'était vite évaporée l'amour ardent de celui-ci pour elle, s'étant avéré un feu de paille.
Elle s'était installée dans un appartement de la capitale et son besoin d'argent se faisait de plus en plus pressant, car elle avait dépensé tout l'argent qu'elle avait économisé. D'autant plus que mise à part une pension alimentaire versée par son mari qui s'arrêtait trois mois après le divorce, elle avait renoncé à toute demande d'indemnisation à son ex-mari.
Les jours passèrent, et elle fit la connaissance d'un richissime quinquagénaire, qui fut en quelque sorte son mécène, puisqu'il la tira d'affaire et émit la volonté de la soutenir tant sur le plan pécuniaire que moral. Mais elle ignorait au moment où elle fit sa connaissance, qu'il sera celui là même qui lui causera des problèmes monstres et la mettra dans des situations qu'elle n'avait jamais vécues auparavant et qu'elle n'aurait jamais pu imaginer.
Car petit à petit, il allait l'obliger à faire la péripatéticienne contre son gré, pour travailler sous ses ordres dans le but d'en tirer le maximum de profit.
Ce fut de cette manière que Lili avait sombré dans la médiocrité.
Pourtant, elle avait de l'argent, une voiture luxueuse, et vivait dans un bel appartement. Que lui manquait-il alors ? La satisfaction morale, avec cette possibilité d'agir à sa guise selon ses aspirations, ses convictions et ses propres désirs.
Or, elle était embrigadée par ce bonhomme qui lui dictait sa volonté.
Dans des moments de prise de conscience, elle faisait son introspection et réalisait qu'elle vivait une sorte d'esclavage, malgré le luxe et le faste dans lesquels elle se trouvait.
Et puis que fera-t-elle lors de ses vieux jours, auxquels elle commença à penser sérieusement puisqu'elle avait déjà dépassé la quarantaine ?
D'autant plus que le bonhomme qui la soutenait, faisait peu de cas de sa situation et de son avenir.
Elle passait donc par une période de spleen et le hasard avait voulu qu'elle rencontrât celui qui la comprit et pour lequel son cœur avait vibré dès le premier jour. Il était jeune beau et sentimental, mais modeste. Il n'avait pas beaucoup d'argent, mais tant d'humanisme. Il eut beaucoup d'égards pour elle, et s'en enticha de plus en plus au fils des jours. Il lui proposa de quitter l'homme odieux, sous la coupe duquel elle vivait, en vue de l'épouser et aller habiter avec elle dans un endroit tranquille et calme.
Après une longue hésitation elle informa le bonhomme de son intention de le quitter pour le jeune qui lui proposa le mariage. Le bonhomme prit mal la chose "si tu veux partir, tu laisses tous les bijoux et les parures que je t'ai achetées, ainsi que les clés de la voiture.
... Et puis tu dis à ton jeunot, que s'il t'aime vraiment, il n'a qu'a se débrouiller pour me rembourser l'argent que j'ai dépensé pour toi !".
Sur ces mots le bonhomme furieux, sortit en claquant le porte.

Restant seule, elle était tiraillée. "Et si le jeunot comme il dit, ne m'aimait pas vraiment ? Peut-être qu'il m'a fait une telle proposition, croyant que j'ai beaucoup d'argent " !
Soudain on sonna à la porte : Elle ouvrit et fut étonnée de voir le jeune homme dans tous ses états.
"Que se passe-t-il, entre donc, pourquoi es-tu si perturbé ?" lui demanda-t-elle inquiète.
"Ton bonhomme est venu me voir. Il m'a mis en garde que si je ne m'éloignais pas de toi, il me décimerait ! Je ne sais pas ce qu'on doit faire" lui répondit le jeune homme haletant, à en perdre le souffle.
Avait-il passé la nuit chez elle ?
On ne le saura jamais ! car le lendemain, Lili fut trouvée morte dans son appartement.
Le jeune homme et le souteneur, s'accusaient mutuellement.
Mais qui avait intérêt à la tuer ?
Ce dernier prétendit que c'était le jeune homme qui l'avait tuée pour lui subtiliser ses bijoux qu'on ne trouvait pas a juste titre.
Tandis que le jeune accusait son rival d'avoir tué la victime, qui voulait la quitter, et récupérer ses bijoux par la même occasion.
Tous les deux étaient impliqués dans ce meurtre où le mystère persista quand même, car personne ne saura qui d'entre les deux avait vraiment commis cet acte, dont la victime emportera le secret avec elle dans la tombe.


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