Le Président Zine El Abidine Ben Ali a ordonné le réexamen du décret portant détermination des conditions et de la procédure d'autorisation de la publicité dans le domaine public, routier et dans les propriétés immobilières y attenantes, appartenant aux personnes et ce, en réaction à un article d'Assabah du 24 mars 2010 intitulé: "Les responsables des agences de publicité : la nouvelle loi menace 450 sociétés de faillite". Des sources bien informées ont fait part à Assabah de l'intérêt présidentiel pour la question et qu'il existe des contacts entre les gens de la profession pour approfondir la concertation. Les mêmes sources ajoutent que les intérêts de toutes les parties seront prises en considération lors des concertations en cours. De là, des mesures adéquates seront prises de façon à satisfaire tous les concernés. D'autre part, M. Walid Ben Hamida, membre du Syndicat national des agences de publicité et responsable des panneaux publicitaires, a indiqué " qu'on est en train de procéder à l'inventaire des points litigieux dudit décret et les demandes de la profession afin d'éviter des éventuelles pertes pouvant porter préjudice au secteur ". M. Ben Hamida a, également, précisé que les patrons des agences de publicité ont présenté leurs doléances et fixé les points concernés par le décret. Parmi les principaux points, selon M. Ben Hamida, la fixation de la dimension des panneaux publicitaires à un mètre, ce qui affectera les recettes annuelles principales provenant de la publicité. La disparition des panneaux de publicité de deux mètres causera un manque à gagner de trois millions de dinars par an. En plus, la non prise en considération des contrats en cours entre les agences de publicité et les annonceurs d'une part, et les propriétés immobilières appartenant aux personnes, d'autre part, obligera la profession de rembourser les sommes avancées par les divers annonceurs et de sombrer dans un perpétuel endettement. Notons que la plupart des agences de publicité n'ont pas le droit de résilier les contrats signés pour une période allant de trois à neuf ans, avec les propriétaires des immeubles concernés de façon impromptue et sans préavis. Il est à rappeler que les investissements des agences de publicité avec les sociétés financières et les banques atteint 150 millions de dinars. En réaction à un article d'Assabah Le Président de la République ordonne le réexamen d'un décret relatif à la publicité