Le Président de la République vient d'ordonner la révision du décret relatif aux conditions d'exercice de la publicité dans les propriétés publiques, les propriétés foncières et les lieux avoisinant, de la date du 15 février 2010. Selon des sources informées, rapportées par le Quotidien Assabah, « un intérêt présidentiel a été suivi par le contact des professionnels », selon les mêmes sources rapportées par le journal « les intérêts de chaque parties vont êtres pris en considération tout au long des négociations engagées, et par la suite, les meilleures procédures vont être adoptées ». Pour sa part, Walid Ben Hmida, membre du Syndicat National des Agences de Publicités, chargé des affiches publicitaires a déclaré qu'actuellement les points de litige dans le décret en question sont actuellement à l'étude, de même les demandes des professionnels afin d'éviter les pertes que supporterait la profession. Les points les plus importants proposés par les professionnels résident dans la limite des affiches publicitaires à un mètre carré, ce qui causerait des pertes de 3 millions de dinars aux municipalités, a aussi indiqué W. Ben Hmida. Un autre point de litige est celui concernant la non prise en considération des contrats signés ultérieurement entre les sociétés de publicitaires et les annonceurs d'une part, et entre les personnes physiques et morales propriétaires d'espaces privés, ce qui a poussé les professionnels à réclamer des dommages payés à l'avance de la part des annonceurs et ainsi d'être en perpétuel état d'endettement. La majorité des sociétés de publicité ne disposent pas d'un droit d'interruption de contrats avec les propriétaires d'immeubles et propriétés privées d'une façon subite et sans communication préalable à cause de leur engagement dans des contrats à longues durées, variant entre 3 et 9 ans. Le montant des engagements du secteur de la publicité avec des sociétés financières, banques et sociétés de leasing a atteint 150 millions de dinars.