C, se trouvait parmi les invités. Il était convié à une fête de célébration de mariage d'un ami de quartier. Se retrouvant parmi un groupe de jeunes dont la plupart d'entre eux sont des consommateurs de produits stupéfiants, il a été certainement tenté d'essayer. Quelques jours après, les responsables de la brigade des stupéfiants ont été informés qu'une bande de jeunes se sont donné à la consommation de la Zatla lors de la célébration de la fête. Plusieurs jeunes ont été arrêtés. Lors de leurs interrogatoires, ils ont avoué avoir consommé. Ils ont également donné le nom du dealer. Parmi les gens qui fumaient, ils ont cité le nom de C. Ce dernier a été arrêté. Il a nié être consommateur. Malheureusement les analyses biologiques ont prouvé le contraire. Il a persisté à dire qu'il n'est pas consommateur et qu'il avait voulu juste voir l'effet de la zatla sur le consommateur. Il a été traduit devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis pour répondre de son forfait. Il a beau expliquer qu'il n'est pas consommateur et qu'il n'est pas dépendant de la drogue. Ceci n'a pas convaincu les juges, car le résultat des analyses prouvait le contraire. Son avocat a essayé de le disculper en priant les juges de tenir compte de son jeune âge et de sa non appartenance à ce milieu et qu'une sanction le privant de liberté pourrait lui être néfaste quand à son avenir. Après les délibérations, les juges n'ont fait qu'appliquer la loi. Ils ont condamné C à une peine d'une année de prison ferme et 1000 Dinars d'amende. Cette peine ayant été déjà purgée, C quittera la prison. Pourvu qu'il ne récidive plus.