Après avoir purgé une peine d'une année de prison pour détention et consommation de produit stupéfiant, il a rejoint sa famille avec l'intention de ne plus s'adonner à ce mal qui ronge la société et surtout les jeunes, mais que voulez vous, il a rechuté très facilement quand il a retrouvé des amis accros à ce fléau qui est la Zatla. Le jour des faits et suite à une ronde de routine de la brigade d'intervention, il a été arrêté pour vérification d'identité, mais après avoir été fouillé, les agents ont trouvé une portion de ce produit bien cachée dans une de ses poches. Interrogé sur le champ, il a déclaré qu'il l'avait achetée auprès d'un dealer et qu'elle est destinée à sa propre consommation. Plus tard les analyses biologiques effectuées sur son urine ont donné un résultat positif.
Incarcéré et traduit devant une chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis, il a été condamné à une peine de cinq années de prison ferme et trois milles dinars d'amende pour récidive.
Ayant fait opposition, il a comparu de nouveau devant la cour d'appel. Il a reconnu avoir rechuté et a demandé pardon. Ce n'était pas l'avis du Ministère public qui a demandé confirmation du premier jugement.
L'avocat a demandé l'indulgence du tribunal vu que son client a reconnu durant toutes les péripéties de l'enquête avoir consommé. Il n'a jamais essayé de contourner le problème, ni d'induire la justice en erreur. Aussi son client a présenté ses regrets et a demandé de lui accorder une seconde chance. Pour toutes ces raisons l'avocat a demandé les circonstances atténuantes. Le juge a mis l'affaire en délibéré.