Le baril WTI américain livrable en mai consolidait de 0,51% à 85,37 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance cédait 0,48% à 85,59 dollars hier matin. Il semble donc se préparer à sa deuxième séance de baisse, alors que le dollar est en toujours en hausse - ou plutôt que l'euro recule. Signalons aussi que les stocks de brut US, indicateur de la demande, étaient encore mal orientés hier. Le cours du brut a effectivement tendance à refléter les variations des changes et notamment du dollar US, sa devise de négociation. Schématiquement, la hausse du dollar tend à entraîner la baisse du prix du baril, et inversement. Or ces derniers jours et contre son premier concurrent, l'euro, le dollar s'est repris nettement (+2% environ sur cinq séances). Autre facteur défavorable : les stocks pétroliers américains sur lesquels l'Energy Information Agency (EIA) a publié hier son traditionnel rapport hebdomadaire. De nouveau, les stocks de pétrole brut ont augmenté, plus que prévu, avec une hausse toute proche de 2 millions de barils portant leur total à plus de 356 millions d'unités.