Toujours bien orienté, le pétrole se rapproche de nouveau des 90 dollars dans le cas du Brent. Vers 13 heures 15, le baril WTI américain livrable en janvier demeurait stable (+0,12%) à 86,9 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance grappillait 0,2% à 89,1 dollars. Libellé en dollars, le cours du brut profite de la dépréciation du dollar qui, face à l'euro, a perdu 1,14% hier et cède encore 0,22% à cette heure, à 1,3156 dollar l'euro, non sans avoir un temps dépassé les 1,32 dollar. Hier encore, la monnaie unique européenne est passée sous la barre de 1,30 dollar en séance, après avoir culminé à près de 1,43 dollar le 4 novembre dernier. Si le mouvement de hausse du dollar reste très significatif sur un mois, il s'est atténué ces deux derniers jours. Or le baril tend à voir sa valeur augmenter lorsque sa devise de négoce se déprécie. Ajoutons que les stocks pétroliers publiés hier par l'Energy Information Agency (EIA) américaine sont en partie révélés décevants : ceux de brut ont augmenté de plus d'un million de barils alors qu'ils étaient attendus en baisse d'autant. Ceux d'essence ont augmenté aussi, comme prévu, mais les distillats, catégorie qui comprend le fuel domestique très suivi en hiver, ont reculé.